Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

vendredi 31 mars 2006

n° 43 : Splendeurs de la cour de Saxe

Splendeurs de la cour de Saxe   (N°13033)

Cet aprés-midi du vendredi 31 mars 2006, je suis allé voir au château de Versailles l'expo Splendeurs de la cour de Saxe -Dresde à Versailles. Une exposition à voir

Ce que j'ai bien aimé :

1°) La collection prêtée par le musée de Dresde est EXCEPTIONNELLE : diamants, objets précieux, tenue d'apparât, tableaux, ... c'est vraiment impressionnant.

2°) L'essentiel de la collection est dûe à Auguste le fort, électeur de Saxe et roi de Pologne de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle. Comme c'était un admirateur fanatique de Louis XIV, cela donne une idée de la splendeur des collections du roi soleil.

3°) Je n'avais pas fait le rapprochement avec la porcelaine de Saxe... c'est Auguste le fort qui a été à l'origine de la découverte en 1709 en Europe de la fabrication de la porcelaine, un secret jusque-là soigneusement gardé par la Chine et le Japon. Auguste le fort a installé la manufacture de porcelaine à Meissen. Ce n'est que dans les années 1760 que la France réussira aussi à créer une manufacture de porcelaine (à Sèvres).

4°) Une oeuvre baroque absolument kitsch à ne pas râter : l'impressionnant Obeliscus Augustalis, chef-d’œuvre de théâtralité baroque de l’orfèvre Dinglinger, exposé pour la première et dernière fois en dehors de Dresde.

5°) J'ai visité avec l'audioguide (4,5 euros) à qui est bien fait car la plupart des oeuvres sont commentées.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je me demande pourquoi l'exposition cache les magnifiques salles du musée Louis-Philippe consacrées à l'histoire de France... le décor est scrupuleusement caché alors qu'il aurait été possible de lier le décor de ces pièces avec les collections de Saxe.

2°) Le public, que des vieux, beaucoup insupportables... certains n'arrêtant pas de dire des "magnifique", "splendide", "extraordinaire", d'autres se plaçant bien au milieu des vitrines et racontant la vie de la tante à Jules, et pour finir quelques mémés irascibles qui bousculent tout le monde.

3°) Je suis venu une 1ère fois à Versailles pendant les vacances de février, à l'ouverture à 9h... mais le problème est que la caisse uniquement pour l'expo n'ouvre que l'après midi. Il aurait donc fallu que je prenne un forfait pour l'ensemble du château à 20 euros pour pouvoir rentrer... alors qu'en tant que prof j'ai la visite gratuite pour les grands appartements. Il a donc fallu que je revienne un mois plus tard.

Une expo à voir car après il faudra aller à Dresde une fois que le château aura été restauré... et après il y a peu de chances qu'autant d'objets se retrouvent dans une même exposition. Voir la page consacrée à l'expo.

Vous pouvez aller découvrir le nouveau blog de mon ami Marc.

mercredi 29 mars 2006

n° 42 : Mémoires d'une geïsha

Mémoires d'une geïsha  (N°13031)


Lundi 27 mars au soir, je suis allé voir Mémoires d'une geïsha. C'est un bon film.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un hymne à la beauté : les femmes, les costumes, les décors sont splendides.


2°) On y retrouve tout le rafinement de la culture japonaise, notamment les villes et les demeures japonaises.


3°) Le film montre bien combien la défaite de 1945 a marqué une rupture profonde dans la culture japonaise tout en montrant la continuité entre le Japon traditionnel et le Japon contemporain.


4°) La rivalité et les enjeux de pouvoir dans ce monde féminin est formidablement bien rendue.


5°) La scène dans laquelle la geïsha découvre le pouvoir qu'elle peut avoir sur les hommes avec un simple regard.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Je trouve la fin un peu mièvre.


2°) La culture américaine est vraiment montrée comme "barbare" par rapport à celle des Japonais (la transformation de "Citrouille" est vraiment affligeante et peut-être un peu exagérée).


Un film donc vraiment à voir. On ne voit pas passer les 2h20... (et je n'écris pas toujours ça pour des films beaucoup moins long). Voir la fiche du film.

mardi 28 mars 2006

n° 41 : Romanzo criminale

Romanzo criminale (N°13030)


Samedi 26 mars a soir, je suis allé voir Romanzo Criminale. J'ai bien aimé.


Ce que j'ai apprécié :


1°) Le film nous replonge dans l'Italie des années de plomb, les années 70, entre brigades rouges, enlèvement, règne de la pègre, attentats, mafia, .... Donc un bon film pour l'histoire de l'Italie du début des années 70 jusqu'à la fin des années 80. (avec reprise d'actu de l'époque : meurtre d'Aldo Moro, tentative d'assassinat du pape,...).


2°) Le film rend un peu hommage à Il était une fois la Révolution en découpant le film autour de 3 protagonistes. De même les scènes du début sur la plage sont un hommage à Pasolini. Une idée que la violence est libératrice tout en conduisant aussi à se perdre.


3°) Les acteurs sont vraiments très bien, notamment le principal héros Kim Rossi Stuart, et le policier Stefano Accorsi (l'un des acteurs italiens les plus en vogue aujourd'hui).


4°) La prostituée , jouée par Jasmine Trinca, a un rôle vraiment formidable.


5°) Ben le film est italien et ça tombe bien pour moi puisque j'en fais 3 heures par semaine.


6°) On peut voir de splendides vues des quartiers de Rome.


7°) Le film montre comment la fin du mur de Berlin et de la guerre froide a marqué la fin d'un monde qui fonctionnait en partie grâce à l'anticommunisme.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Il y a quelques petites longueurs.


2°) Je trouve que le contexte n'est pas toujours bien expliqué : les liens entre les services secrets italiens et les groupes néo-fascistes dans l'attentat de la gare de Bologne.


Un film à voir pour mieux connaîre l'histoire de l'Italie. Voir la fiche du film.

mercredi 22 mars 2006

n° 40 : Renaissance

Renaissance (N°13024)


Mardi 21 février 2006, le matin, je suis allé voir le film d'animation Renaissance. J'ai bien aimé :


Ce que j'ai apprécié :


1°) Les images sont vraiment magnifiques. Je ne suis pas un habitué de ce genre de film d'animation, j'ai été scotché par la qualité du spectacle.


2°) L'histoire tient bien la route. Une intrigue autour d'une prise d'otage dans le Paris de 2054 avec des questions concernant la génétique, la quête de l'immortalité.


3°) Certaines réalisations architecturales du film sont vraiment magnifique. Notamment, le bâtiment dans lequel se trouve le bureau du super boss.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Paris en 2054, c'est vraiment très bizarre dans ce film... Le mélange de l'ancien et du nouveau est à mon avis un peu râté.


2°) J'ai cru reconnaître beaucoup de marques... Citroën, Fnac, ... le film serait-il sponsorisé ??


Il n'en reste pas moins que c'est un film vraiment BEAU ! Pour plus d'informations, voir la fiche du film.

mardi 21 mars 2006

n° 39 : Bonjour paresse

Bonjour paresse de Corinne Maier (N°13023)


Dimanche dans le train en Normandie, j'ai lu le livre de Corinne Maier, Bonjour paresse, Editions Michalon, Paris, 2004. Je n'ai pas tout apprécié...


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un ouvrage léger qui se lit vite et bien avec des petites anecdotes très amusantes.


2°) L'ouvrage fait prendre conscience que notre société tourne à vide et que beaucoup de personnes ne peuvent plus donner un sens à leur travail.


3°) L'auteur dénonce le jargon affligeant, le sens du paraître et l'ignorance désolante de beaucoup des cadres en entreprise.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Même si c'est un pamphlet, il n'est pas très moral... L'appel à la paresse généralisée ne fera pas avancer l'humanité très trés loin...


2°) Le ton du livre est très misanthrope... au fond, il n'y a que des crétins, des ambitieux ou des moutons de panurge. Un peu désolant comme constat pour le genre humain.


3°) L'ouvrage laisse croire que ce sont les entreprises qui sont la cause du blocage... Il faudrait que l'auteur fasse un tour dans l'Education Nationale pour voir combien nous aussi nous sommes concernés par les problèmes de discours pédagogiques creux, la volonté de certains de paraître plutôt que d'être et le côté mal venu des initiatives individuelles.


Un livre à lire quand même pour passer un bon moment et pour être vigilant à ne pas se laisser dominer par une "culture d'entreprise" pas vraiment épanouissante. Le livre vient de paraître en poche chez folio.

jeudi 16 mars 2006

n° 38 : Shooting dogs

Shooting dogs (N°13018)


Lundi 13 mars 2006, le soir, je suis allé voir le film Shooting dogs. Un film éprouvant mais vraiment à voir.


Ce que j'ai aimé :


1°) Le film pose le problème de la violence collective des hommes contre les hommes, de la violence, de l'égoïsme qui est le propre de tous... même la journaliste de la BBC reconnaît qu'elle a des réflexes primitifs racistes.


2°) Le film pose le problème de l'impuissance des casques bleus qui n'ont pas pu être efficace pour protéger les Tutsis.


3°) Le film montre bien qu'il sagit d'un génocide, planifié, préparé par des hommes "en col blanc", les ministres Hutus.


4°) Le film montre avec justesse, sans excès, la cruauté des massacres à l'arme blanche.


5°) Le prêtre est un personnage vraiment très réussi, il incarne par moment la faiblesse humaine face à ce déchainement de violence mais il montre la force de sa foi surtout à la fin.


6°) La jeune femme tutsie qui fait du footing est vraiment très positive dans sa confiance pour le prêtre et son professeur.


7°) Le jeune qui fait le professeur anglais idéaliste, Hugh Dancy, est vraiment génial dans ce rôle.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Bien sûr ce n'est pas vraiment un film que l'on va voir pour se détendre.


Un film à voir à tout prix pour savoir ce qui s'est passé à quelques milliers de Km de chez nous il y a à peine plus de 10 ans. Pour plus d'information voir la fiche.

mardi 14 mars 2006

n° 37 : Le gambit turc

Le gambit turc (N°13016)

La nuit dernière, après minuit, j'ai fini de lire Le gambit turc de Boris AKOUNINE, collection 10/18, 2003 (N°3470) traduit du russe par Irène SOKOLOGORSKY, édition originale en russe, 1998. J'ai bien aimé... Comme souvent dans mes lectures, il s'agit d'un roman policier historique. J'aime bien. J'avais déjà lu le 1er livre de la série qui était encore meilleur (Azazel, l'histoire d'un grand complot mondial pour améliorer l'humanité au XIXe siècle).

Ce que j'ai bien aimé :

1°) On retrouve le héros de la 1ère fois, le détective du tsar Eraste Pétrovitch FANDORINE mais il est observé par une jeune aventurière russe Varavara Souvorova.

2°) L'histoire se déroule pendant la guerre russo-turc de 1877-1878, qui mis à part pour quelque fan d'histoire, est plutôt tombée dans les nimbes de l'Histoire. Une guerre importante pourtant puisque sans le jeu diplomatique européen, "l'homme malade" du XIXe siècle, l'empire ottoman aurait pu succomber à la suite de la victoire russe.

3°) On trouve des remarques scandaleusement mysogines... notamment les 1ères lignes : "La femme est une créature faible sur laquelle on nr saurait compter, a dit Saint Augustin. Et il a raison cet obscurantiste misogyne, mille fois raison. En tout cas en ce qui concerne une certaine personne dénommée Varavara Souvorova" et "vous connaissez le proverbe : le cheveu est long mais l'intelligence est petite".

4°) L'histoire est simple, claire, sans rechercher une intrigue compliquée et pourtant il y a des rebondissements intéressants.

5°) Le "Gambit turc" que l'on découvre à la fin est un personnage vraiment fascinant, un peu à la Jules Verne, un Robur le conquérant ou un capitaine Némo.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le siège de Plevna dure véritablement longtemps... On est content quand l'armée réussit à avancer de nouveau.

2°) L'idée de faire bégayer Fandorine est un peu lourdingue...

Un très bon roman policier dans un contexte historique vraiment peu connu. Voici un résumé du livre.

lundi 13 mars 2006

n° 36 : Truman Capote

Truman Capote (N°13015)


Samedi 11 mars 2006, le soir, nous sommes allés voir Truman Capote. J'ai bien aimé même si c'est un film dérangeant.


Ce que j'ai aimé :


1°) L'acteur qui fait Truman Capote, Philip Seymour Hoffman est génial dans l'interprétation pas facile du rôle de Truman Capote. On a l'impression qu'il parle et qu'il est dans la vie comme Truman Capote.


2°) Toute l'ambiguïté de la création à partir de la réalité est dans le film : Capote s'intéresse-t-il à un des accusés parcequ'il veut le sauver ou parceque ce personnage est la matière brute de son roman ?


3°) Le film pose de manière en fait assez indirect la question de la peine de mort sans prendre partie. On a pas en tout cas l'impression que ce soit contre ce principe que combat Truman Capote. Cela évite les films trop simplificateurs sur la question et cela n'a bien sûr pas remis en cause mon opposition farouche à cette peine.


4°) Il y a de très beaux paysages du Kansas, la région des Grandes plaines.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Désolé mais je trouve vraiment la voix nasillarde et le style efféminé de Truman Capote insupportable. J'ai mis du temps à m'y habituer et ce type s'il était vraiment comme ça m'aurait tappé sur les nerfs. Un monstre d'égoïsme en plus !




2°) A la fin c'est terriblement long... comme Truman Capote on en finirait par souhaiter que les condamnés soient exécutés au plus vite...


Pour ceux qui veulent en voir plus, voir la fiche.

mercredi 8 mars 2006

n° 35 : Petite confidence avec ma psy

Petite confidence avec ma psy (N°13010)


Mardi matin 7 mars 2006, je suis allé voir Petite confidence avec ma psy. J'ai bien aimé.


Ce que j'ai apprécié :


1°) C'est un film sur le monde juif New Yorkais... Ca ressemble à un Woody Allen, un peu plus léger, un peu moins "intellectualisé".


2°) Meryll Streep est absolument géniale... Elle assume parfaitement son rôle de mère juive possessive et celui de psy tout en subissant les contradictions. Un film sur l'intolérance et la tolérance.


3°) Les deux autres acteurs : Um Thurman et Bryan Greenberg tiennent aussi parfaitement leur rôle.


4°) J'aime New York et ce film permet de voir pas mal de vues de la Syline, des ponts mais aussi des quartiers de Manhattan.


5°) J'aime beaucoup la conclusion... La fin est très réussie mais elle met du temps à venir.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) A la fin, c'est un peu long... L'histoire n'en finit pas.


2°) Le pote entartreur de David est vraiment très lourd.


Un film léger à voir pour se détendre et pour passer un bon moment. Voici une fiche pour un peu mieux connaître le film.

dimanche 5 mars 2006

n° 34 : Sauf le respect que je vous dois

Sauf le respect que je vous dois (N°13007)


Hier soir, samedi 4 mars 2006, je suis allé voir le film Sauf le respect que je vous dois. Intéressant mais pas génial...


Ce que j'ai aimé :


1°) Le jeu des acteurs : Olivier Gourmet et surtout Dominique Blanc sont vraiment impressionnants.


2°) L'histoire est une bonne dénonciation du stress et de la pression qui pèse dans les entreprises avec la logique du toujours plus. Dans ce film, c'est un peu caricatural avec le méchant patron et le gentil et sympa pilier de syndicat mais cela a le mérite de montrer la mauvaise ambiance qui règne me semble-t-il dans pas mal d'entreprises.


3°) La morale de l'histoire (rappelée à l'extrême fin) : en général dans la vie, il ne faut pas avoir peur... On dirait du Jean-Paul II : "N'ayez pas peur"...


4°) Le film montre bien l'angoisse ressenti par les enfants : ce sont eux qui dérouillent quand les adultes sont en crise et en plus ils n'ont pas les mots pour extérioriser. Le fils de François, le cadre qui pète un plomb, en prend intérieurement plein la figure. Je continue  à penser qu'en faisant un enfant les adultes prennent une très lourde responsabilité.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) La fin est terriblement longue. La spirale dans laquelle descend François, le cadre, n'en finit pas et à la fin cela devient très lourd.


2°) Le film est parfois trop excessif... je ne raconte pas toute l'histoire pour ne pas gâcher le suspens mais il est dommage que la révolte de François en arrive à un tel désastre.


Un film quand même rare car très peu de film s'intéresse aujourd'hui au monde du travail. Voir la fiche du film.

samedi 4 mars 2006

n° 33 : Exposition Ingres

Exposition Ingres au Louvre (N°13006)

Ce matin, après la piscine, je suis allé voir l'exposition Ingres au Louvre. J'ai vraiment beaucoup aimé.

Ce que j'ai aimé :

1°) Comme pour la précédente grande expo du Louvre consacrée à Girodet (que j'avais vue fin 2005), le visiteur dispose vraiment d'espace pour apprécier les oeuvres. Il n'y avait pas la cohue... en tout cas, pas quand nous sommes arrivés à 9h30. Cela avait l'air moins évident quand nous sommes partis à 11h30.

2°) L'exposition est très riche en raison de la longévité du peintre lui-même : né en 1780, il est mort en 1867 à l'âge de 86 ans. On peut donc voir le travail du peintre sur une très longue période, des années 1790 aux années 1860.

3°) J'aime bien toute cette époque de la peinture avec des artistes apparus dans le sillage du peintre David. Tout comme avec Girodet (1767-1824), l'exposition montre la charnière entre le néo-classicisme et les courants romantiques qui marquent la préparation de la modernité. Ingres est présenté pour ses tableaux "non-académiques" comme un précurseur de Picasso. Il n'hésite pas à déformer la réalité, notamment féminine, pour la plier à sa création artistique comme le montre le dos "trop long" de la Grande odalisque (1814).

4°) Pour ma part, je reste plutôt attiré par le style néo-classique -qui je le sais n'est plus cependant très prisé aujourd'hui-. Je trouve que le tableau grâce auquel Ingres a reçu le prix de Rome en 1801est très réussi :L'ambassade à Achille.

5°) Ingres a réussi à faire de magnifiques portraits, par exemple, Monsieur Bertin peint par Ingres en 1832, dont Ingres montre bien la puissance : ce personnage était dirigeant du Journal des débats qui jouait un rôle important pendant la Monarchie de juillet.

6°) L'expo montre bien les liens avec les grands maîtres du passé auxquels se rattache Ingres. Ces artistes sont représentés sur un tableau consacré à Homère. La passion d'Ingres pour Raphaël fait vraiment de lui un des initiateurs du pré-raphaelisme courant artistique un peu mièvre répandu en Angleterre surtout au XIXe siècle : on en voit un exemple avec le tableau Roger délivrant Angélique de 1819.

7°) Plusieurs tableaux permettent de travailler sur l'évolution politique : Napoléon Bonaparte en tenue de consul (1804), le fameux Napoléon Ier en tenue de sacre que l'on voit dans tous les manuels d'histoire et que l'empereur n'a JAMAIS vu car le tableau a été refusé : Napoléon y apparaît uniqumenent comme un monarque ce qui n'a pas plus, le tableau de 1824, le Voeu de Louis XIII (pour illustrer la restauration) puis celui du fils de Louis-Phillipe, duc d'Orléans tragiquement disparu en 1842.

8°) Encore une fois, vive le systéme des audio-guides (à 5 euros).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a avait une guide avec un groupe, une jeune femme très contente d'elle alors qu'elle ne disait vraiment pas grand chose de plus que ce qu'on entendait dans l'audioguide et qui malheureusement avait une voix aigüe insupportable. Quand les guides apprendront-ils à poser leur voix pour la rendre agréable à entendre et ne pas déranger les autres ?

Quoiqu'il en soit, une exposition très réussie à voir avant le 15 mai 2006. Pour trouver sur un même site, plusieurs tableaux d'Ingres aller sur ce site et voici une bonne biographie.

vendredi 3 mars 2006

n° 32 : L'ivresse du pouvoir

L'ivresse du pouvoir (N°13005)


Ce matin, vendredi 3 mars 2005, je suis allé à la séance de 9h15 pour voir le film L'ivresse du pouvoir. Ca m'a plu :


Ce que j'ai aimé :


1°) Je ne suis pas toujours conquis par Isabelle Huppert mais dans ce film, elle est vraiment parfaite... Elle incarne, sans hystérie, mais avec rigueur, de la froideur même "l'ivresse du pouvoir".


2°) Le film rend bien l'ambiance de corruption généralisée des années 1990... la fin de l'ère Mitterrand.


3°) Les acteurs qui jouent les patrons, notamment François Berléand, Jean-François Balmer, sont vraiment très bons (sauf Patrick Bruel).


4°) Le film dénonce, et peut-être encore pas assez, combien les conditions de vie en prison ne respectent pas la dignité humaine et surtout combien la mise en détention provisoire est le nouveau moyen de torture utilisé par les juges d'instruction pour faire craquer les "mis en examen".


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Même si le film est inspiré par l'affaire ELF, certains détails de procédure sont vraiment légers... La mise en prison directe à la santé AVANT la rencontre du juge est vraiment saugrenue. Dans mon cours d'italien, il y a un greffier du palais de justice qui a détesté le film car juridiquement le film ne tient pas la route. Ce n'est donc pas un documentaire sur la justice... cela reste une fiction.


2°) J'ai eu du mal à suivre le rôle des différents personnages impliqués dans les affaires. J'ai vraiment eu du mal à suivre le rôle du patron incarné par Bruel.


3°) Je trouve que vraiment Patrick Bruel est à côté du rôle. Il lui arrive d'être bon mais là vraiment c'est l'importe quoi sa façon de se la péter...


4°) Je ne suis pas convaincu par le rôle du neveu qui a abandonné l'ENA... il paraît vraiment "bohême"... un peu trop pour avoir même réussi à être recruté dans cette école hyper sélective et dont il n'a vraiment pas le profil.


Un film donc à voir avant tout pour la performance d'Isabelle Huppert. Pour plus d'informations, voir le site officiel du film.


jeudi 2 mars 2006

n° 31 : Le guerre dell'Italia unita

Le guerre dell'Italia unita d'Andrea FREDIANI (N°13004)


Le 28 janvier 2006, j'ai fini la lecture du livre d'Andra FREDIANI, Le guerre dell'Italia unita, éditions Tascabili Economici Newton, 1998 que j'avais acheté en juillet 2005 lors de mon voyage à Milan.


Ce que j'ai aimé :


1°) Cette collection est très sympa... En 96 pages, le point très précis sur une question. Un peu comme la collection "Que sais-je?" sauf que les livres ne coûtent que 1,5 euros.


2°) Cela me permet de travailler mon italien puisque cette année je me suis inscrit pour suivre chaque semaine un cours de 3 heures.


3°) L'ouvrage porte sur les guerres dans lesquelles l'Italie a été impliquée depuis l'unité italienne au milieu du XIXe siècle. Cela permet de trouver quelques idées intéressantes :


- en 1915, l'Italie est entrée en guerre contre l'Autriche-Hongrie le 23 mai 1915 après avoir dénoncé sa participation à la Triplice seulement le 3 mai 1915. Cepandant, ce n'est que le 27 août 1915 que l'Italie a déclaré la guerre à l'Allemange.


- en juin 1940, l'échec de l'attaque contre la France a provoqué 631 morts italiens contre 37 morts pour la France.


- de début septembre 1940 au 21 décembre 1940, 75 bombardiers et 100 avions de chasse italiens ont participé aux bombardements contre le Royaume Uni.


- en septembre 1943, lors de la fin de l'alliance entre l'talie et l'Allemagne, les Allemands ont coulé le cuirassier Roma, au large de la Sardaigne, avec à son bord 1500 hommes.


- en 1943, la ville de Naples s'est libérée d'elle-même grâce à la résistance du 28 septembre au 1er octobre, juste avant l'arrivée des alliés.


- en septembre 1943, lors de la signature de l'armistice, des combats ont opposé 8 divisions italiennes aux deux divisions allemandes pour le contrôle de Rome. Après deux jours de combats, les 26 000 allemands l'ont emporté sur les 50 000 soldats italiens pourtant soutenues par la résistance.


- après avoir signé l'armistice avec les alliés en septembre 1943, le gouvernement italien a déclaré la guerre à l'Allemagne nazie le 14 octobre 1943 mais sans avoir le statut d'allié des Etats Unis et du Royaume Uni.


- la formation du gouvernement d'Union Nationale en avril 1944 a eu lieu à Salerne. Elle a conduit à l'abdication du roi Victor-Emmanuel III en faveur de son fils Humbert.


- du 22 au 25 mai 1944, les troupes marocaines du général Juin ont commis des pillages et des violences dans la vallée du Liri qui sont restés "proverbiaux".


- l'armée allemande, en se retirant du Nord de l'Italie, a commis comme à Oradour-sur-Glane en France, des massacres : 560 civils tués à Sant'Anna di Stazzema in Versalia et 1830 à Marzabotto.


Ce que j'ai moin apprécié :


- ben bien sûr, je comprends que le sujet du livre ne paraisse pas palpitant !