lundi 12 mai 2025

n°1413 : Les règles de l'art

Les règles de l'art ++ (n°20014)

Le 12 mai 2025, je suis allé voir le film "Les règles de l'art"

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film qui a pour sujet le vol de cinq tableaux au musée d'art moderne de la Ville de Paris. Un fait divers qui a réellement eu lieu en mai 2010.

2°) Ce film nous plonge dans le monde des antiquaires et des experts. Le film est un peu caricatural, mais il permet de comprendre combien une partie des professionnels ne sont pas tous très honnêtes et combien aussi il est facile d'être corrompu tant les sommes en jeu sont importantes.

3°) Ce qui est amusant c'est que le cambrioleur hésite à prendre la femme à l'éventail de Modigliani alors que c'est l'un des tableaux qui a vraiment été cambriolé en 2010.

4°) Mon moment préféré est celui lors duquel le cambrioleur baguenaude dans le musée et semble choisir ses préférés. Il y a un moment magique dans cette séquence.

5°) Ce film donne envie d'aller refaire un tour au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.

6°) Le tableau de Modigliani est vraiment superbe.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) C'est un film très très caricatural avec des personnages à la psychologie très basique.

2°) Ce qui finit par arriver aux oeuvres d'art est infiniment triste.
 

jeudi 1 mai 2025

n°1412 : 542 La fin de l'Antiquité

 

542 La fin de l'Antiquité ++++ (n°20 003)

Le 1er avril 2025, j'ai fini de lire le livre de Sylvain DESTEPHEN, 542 La fin de l'Antiquité, PUF, 2025

Ce que j'ai aimé :

1°) Il est parfois compliqué de lire un livre écrit par un auteur que l'on connaît. C'est le cas avec Sylvain Destephen (professeur à l'Université Caen-Normandie) qui est un ami depuis plus de 30 ans. J'ai parfois tendance à être encore plus critique quand le livre est écrit par une personne que j'apprécie ce qui fait que je peux parfois avoir un peu plus de sévérité que d'autres lecteurs. Or, pour la lecture de 542 La fin de l'Antiquité, j'ai vraiment eu énormément de plaisir. Je me suis même surpris à éviter de le lire d'un trait pour bien pouvoir profiter de son contenu. Le style est agréable et j'ai été vraiment époustouflé par de nombreuses informations qu'il contient et que je ne connaissais pas (mais il est vrai que le VIe siècle n'est pas la période la plus connue).

2°) Le livre montre de façon lumineuse qu'une rupture chronologique, s'il y en a une, ne se situe pas en 476 (la date traditionnelle retenue pour la fin de l'Antiquité) mais en 542. L'épidémie de peste qui ravage la Méditerranée et, en particulier, Constantinople porte un coup d'arrêt définitif aux espoirs de reconstitution de l'empire romain par Justinien (et ses successeurs).

3°) Le livre montre que l'année 542 est aussi une année charnière sur d'autres théâtres géopolitiques : les équilibres dans ce qui devient la France, le Caucase mais aussi la péninsule arabique. Les frictions entre l'empire byzantin et l'empire perse auront par la suite des conséquences importantes.

4°) D'un point de vue religieux, l'année 542 est aussi une année de rupture. Le livre m'a permis de découvrir un personnage que je ne connaissais pas Jean d'Ephèse -appelé le "premier inquisiteur" - et dont le zèle à convertir les païens pourra servir de modèle pour la suite.

5°) J'aime aussi énormément le format de cette nouvelle collection. En 200 pages, on a un survol d'une époque souvent très mal connue de beaucoup et la couverture, un détail de La peste d'Astod par Nicolas Poussin est très réussie. En plus d'être agréable et intéressant à lire, ce livre est un bel objet !