mercredi 20 février 2008

n° 433 : Une Vie

Une vie ++++ (N°13 724)

Aujourd'hui, mercredi 20 février 2008, j'ai fini de lire le livre de Simone VEIL, Une vie, Stock, 2007.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le livre est très agréable à lire. Simone Veil réussit à passionner son lecteur par un ton à la fois humaniste et chaleureux tout en hésitant pas à livrer des points de vue bien tranchés.

2°) Les premiers chapitres sur les années 30 et sur la déportation sont un témoignage précis d'un itinéraire personnel dans la tragédie de l'Europe de cette époque.

3°) François Bayrou en prend plein la figure page 250 :"François Bayrou, que je connaissais alors à peine et auquel je faisais confiance, tant il m'était apparu intelligent et dynamique, venait de me donner la vraie mesure de son caractère, capable en quelques jours d'énoncer avec la même assurance une chose et son contraire, uniquement préoccupé de son propre avenir qui, depuis sa jeunesse, ne porte qu'un nom : l'Elysée". (page 250)

4°) Elle casse bien aussi Ségolène Royal : "Nicolas Sarkozy aime se battre. Il n'est à l'aise que lorsqu'il défend ses convictions face à un adversaire de poids. A cet égard, on ne peut pas dire que les dernières élections lui auront offert la possibilité d'un combat d'égal à égal. Je suis convaincue qu'il aurait préféré se retrouver face à Dominique Strauss-Khan, homme d'expérience et de compétence, plutôt que face à Ségolène Royal, plus inconsistance, plus floue dans ses jugements bien que plus entêtée dans l'erreur" (page 277).

5°) Sur les 35h, Simone VEIL n'hésite pas non plus à avoir un point de vue tranchant : "La démagogie de l'Etat providence a entraîné des comportements regrettables. Trop de gens ont perdu le sens et le goût du travail, sans pour autant cesser de déplorer la stagnation ou la baisse de leur niveau de vie" (page 311).

6°) C'est un très bon plaidoyer pour les grands combats de Simone Veil : la condition féminine (le droit de travailler et bien sûr l'IVG) et surtout la foi en la construction européenne.

7°) Simone Veil rappelle que sous Pompidou, elle s'est opposée à la diffusion du film "Le chagrin et la pitié de Max Ophuls" car il ne montrait que le côté le plus négatif des Français pendant l'Occupation. Simone Veil aime rappeler que la France est le pays qui a eu la part des Juifs la moins importante exterminée.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Je trouve Simone Veil un peu sévère sur Raymond Barre.

2°) En ce qui concerne Jacques Chirac, c'est le seul personnage pour lequel finalement on ne peut pas savoir si c'est l'affection ou l'agacement qui l'emporte.

Une vie

jeudi 14 février 2008

n° 432 : The prince of Darkness

The Prince of Darkness (N°13717)

Le 5 janvier 2008, j'ai fini de lire le livre de Paul DOHERTY, The Prince of Drakness, 1992.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre que j'avais déjà lu en français. Ceux qui me lisent depuis longtemps sur ce blog savent que je suis un fan des romans policiers de Paul DOHERTY et particulièrement de la série Hugh Corbet. On peut donc trouver ce livre dans la collection 10/18 : le Prince dans les Ténèbres.

2°) L'histoire nous replonge dans la vie sentimentale très complexe du futur Edouard II, connu pour avoir été un roi homosexuel. Ici, le roman commence par l'assassinat d'une des ses maîtresses. Un livre qui se passe en 1300 à la charnière entre le XIIIe et le XIVe siècle.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'histoire finit de manière un peu alambiquée.

The Prince of Darkness

Articles précédents :

- le feu de Satan

- la galerie du Rossignol (Doherty sous le pseudonyme de Paul HARDING)

-sous le masque de Ré

- The Song of a Dark Angel

mardi 12 février 2008

n° 431 : Das Römisch-Germanische Museum (Cologne)

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Das Römisch-Germanische Museum ++++ (N°13 716)

Mercredi 2 janvier 2008, je suis allé visité le musée d'histoire antique "romain-germanique" de Cologne. C'est avec un très grand plaisir que j'ai retrouvé ce musée que j'avais visité en 1997.

Ce que j'ai aimé :

1°) J'adore ce lieu. Je le trouve très beau. La modernité des formes et les vues vers la cathédrale sont splendides.

2°) Le musée possède une impressionnante collection d'objet de la vie quotidienne des "germano-romains" : les Germains romanisés.

3°) On peut se rendre compte de l'importance de Cologne à l'époque romaine grâce à un plan en perspective très bien fait.

4°) Tous les cartels sont systématiquement traduits... en anglais.

5°) Le musée possède aussi de superbes mosaïques.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le musée extérieurement n'est pas une très grande réussite. Cela n'embellit pas du tout les vues de la cathédrale depuis le Rhin. Img_9249

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lundi 11 février 2008

n° 430 : Le couronnement

Le couronnement de Boris AKOUNINE +++ (N°13 714)

Aujourd'hui, lundi 11 février 2008, j'ai fini de lire le livre de Boris AKOUNINE, Le couronnement, collection 10/18 N°3997, 2007, traduit du russe par Paul LEQUESNE, édition en russe, 1999.

Ce que j'ai aimé :

1°) On retrouve les aventures de l'agent FANDORINE, désormais âgé d'une quarantaine d'années. Le policier zélé s'est retiré de l'administration s'est retiré de l'administration mais il reprend du service pour démasquer un criminel qui n'hésite pas utiliser les pires méthodes.

2°) Le narrateur est un majordome qui nous montre tous les préjugés d'un personnage habitué à fréquenter l'aristorcratie russe de la fin du XIXe siècle.

3°) Ce tome nous replonge dans la Russie tsariste lors des cérémonies du couronnement de Nicolas II : un événement marqué par un mouvement de foule meurtrier.

4°) Ce roman nous conduit à découvrir les milieux homosexuels clandestins de la Russie de la fin du XIXe siècle. Il s'en passait de belles dans le Moscou de cette époque !!

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'ai trouvé le roman un peu long... On finit par se perdre dans les rebondissements même si ce ne sont que 15 jours du mois de mai 1894 qui nous racontés.

2°) Je reste un peu sceptique sur la fin même si elle est un peu inattendue... mais je n'en dirais rien pour ceux qui voudraient lire ce livre.

Le couronnement