lundi 30 novembre 2009

n° 584 : Elisabeth-Halle Swimmbad de Aix-la-Chapelle (Aachen)

Swimmbad Elisabeth-Halle d'Aix-la-Chapelle (Palatinat, Allemagne) +++I (N°14 373)

Lundi 30 novembre 2009, je suis allé dans une piscine d'Aix-la-Chapelle, Elisabeth-Halle.

Ce que j'ai aimé :

1°) Cette piscine est situé à quelques centaines de mètres de la Chapelle construite par Charlemagne donc en plein centre d'Aix-la-Chapelle.

2°) En semaine, elle est ouverte toute la journée. Il y a de la place pour les établissements scolaires et pour les nageurs.

3°) La déco qui date du début du XXe siècle est dans le style délirant de l'empereur Guillaume II. C'est assez surprenant. J'avais déjà vu le même genre de cadre nautique dans une piscine de Munich.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La piscine est fermé le samedi à partir de midi et tout le dimanche. Quand, elle est fermée, il n'y auncun moyen de savoir que cette piscine est encore en activité.

2°) Le système des cabines est un peu flippant. Elles sont distribués tout autour du bassin mais il n'y a pas de serrure pour éviter les vols.

Le bassin



La statue centrale à l'extrêmité du Grand bassin.



Une statue qui décore le hall central après les caisses.

vendredi 13 novembre 2009

n° 583 : Architecture de A. BALLANTYNE

Architecture de Andrew BALLANTYNE +++ (N°14 356)

Aujourd'hui vendredi 13 novembre 2009, j'ai fini de lire le livre d'Andrew BALLANTYNE, Architecture, a very short introduction, Oxford University Press, 2002.

Ce que j'ai aimé :

1°) Comme souvent, les petits livres écrits spécialement pour cette collection qui ressemble à nos "Que sais-je ?" (contrairement à des rééditions d'ouvrages plus anciens reformatés) sont souvent très réussi. Il s'agit ici en une centaine de pages d'un essai sur les enjeux de l'architecture avec une brève histoire de son évolution.

2°) Ce livre fait l'effort d'appeler les souverains égyptiens... par leur nom égyption (par exemple Ramses II est Ozymandias (page 3)

3°) Le livre montre le lien -certes évident- entre la concentration de la richesse en un lieu et la richsse architecturale. Par exemple, la construction des pyramides en Egypte montre un effort national en un point du pays qui serait certainement insupportable aujourd'hui.

4°) Page 32, une remarque très intéressante à propos de Paris : c'est une des rares capitales où les principales réalisations architecturales ne sont pas les lieux de pouvoir mais des lieux consacrés à l'art (Tour Eiffel, Opéra(s), pyramide du Louvre,..).

5°) Je n'avais jamais entendu parler de la ville de Chandigarh (au Penjab en Inde) : le quartier administratif est un vaste espace construit par Le Corbusier...

6°) Au début du XIXe siècle, les catholiques irlandais ont construit énormément d'églises catholiques sur le modèle des temples grecs... pour rappeler qu'eux aussi subissaient une domination.

7°) Page 49, l'auteur affirme que les architectes, pour trouver des clients, doivent séduire... leur femme !

8°) Le livre consacre de longs développement à une église baroque de Bavière (la Wieskirche). Cela donnne envie d'aller la voir !

9°) Je n'avais jamais entendu parler de la Chiswick Villa de Londres (situé tout à l'Ouest de l'agglomération). Cela m'a donné envie d'aller voir !

10°) L'auteur fait de passionnant développement sur le Seagram Building (construit par Mies van der Rohe) de New York, gratte-ciel auquel je l'avoue je n'avais attaché aucune importante jusqu'à maintenant. Je ne suis jamais allé à Chicago mais le livre donne aussi envie d'aller voir la Tour du Chicago Tribune (1923-1925).

11°) Pour finir, il donne cette définition de l'architecture : "architecture is produced when a building and a culture come into contact, and connect in such a way that something valuable happens" (page 115).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a parfois quelques petites imprécisions... Page 41, l'auteur affirme que le mot "gothique" est une création du XVIIe siècle alors que le mot apparaît chez Vésale au XVIe siècle ! Page 96, l'auteur affirme que toutes les entrées Guimart du métro de Paris ont été démantelées sauf deux (celle d'Abbesses et de la Porte Dauphine). Il faudrait que l'auteur vienne faire un petit tout à Paris pour constater qu'heureusement tel n'est pas le cas. Il peut par exemple aller voir la station de l'île de la Cité (et de nombreuses autres de la ligne 4)...