lundi 28 février 2011

n° 689 : Fin de republication de Héliosse Ier


(n° 14 828)
Je viens de finir aujourd'hui la republication sur Héliosse II de tous les articles que j'avais fait paraître sur Héliosse I (qui semble avoir définitivement rendu l'âme depuis le 4 février après avoir rescusité deux semaines en janvier !).

lundi 21 février 2011

n° 688 : Scotland


Scotland ++I (n° 14 822)

Le 20 février 2011, j'ai fini de lire le livre de Rab HOUSTON, Scotland, Oxford University Press, 2008.


Ce que j'ai aimé :

1°) Il est intéressant d'avoir à disposition un ouvrage d'une centaine de pages qui fait un résumé assez complet sur l'Histoire, la géographie et la culture de l'Ecosse.

2°) L'ouvrage montre bien qu'il est difficile de parler de l'Ecosse dans évoquer son voisin du sud : l'Angleterre.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le plan "à tiroir" devient insupportable quand on arrive vers la fin avec par exemple des sous-chapitre sur les films (un paragraphe entier sur Braveheart) et sur le sport (l'Ecosse championne du monde de Polo-éléphant en 2004 et 2005 !

n° 687 : Marie-Thérèse


Marie-Thérèse +++ (n° 14 821)

Le 20 février 2011, j'ai fini de lire le livre de Susan NAGEL, Marie-Thérèse, Bloomsbury, Londres, 2008, réédition 2009.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre très plaisant à lire qui nous tient en haleine du début à la fin en nous racontant la vie mouvementée, parfois tragique, de Marie-Thèrese ("Madame Royale"), la fille aînée de Louis XVI et Marie-Antoinette et qui a vécu de 1778 à 1851.

2°) On souffre beaucoup à la lecture des violences commises contre la famille royale entre 1789 et 1795. Le manque d'esprit de décision de Louis XVI est bien expliqué par l'ouvrage.

3°) Le livre montre le rôle déterminant de Marie-Thérèse de France dans l'éducation du Comte de Chambord, "Henri V". Le caractère entier de la fille de Louis XVI explique en partie le refus d'accepter le drapeau bleu, blanc, rouge en 1871... ce qui fait que la IIIe République doit beaucoup à la fille de Louis XVI !

4°) Le livre est une vraie charge contre la famille d'Orléans, Philippe Egalité puis son fils Louis-Philippe Ier donc la fourberie est sans égale.

5°) J'ai découvert que Louis XVI avait des enfants bâtards, notamment Ernestine de Lambriquet... Un mythe s'effondre !

6°) Le livre comporte une chronologie et des arbres généalogiques très complet ce qui permet de bien se repérer dans les méandres de cette histoire.

7°) Le passage sur l'enfermement au Temple des enfants de Louis XVI et de Marie-Antoinette entre 1792 et 1795 sont consternants de cruauté et d'horreur. La République a là aussi un travail de Mémoire et de repentance à faire !

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Malgré les connaissances phénoménales de l'auteur sur la période étudiée, il y a certaines énormes lacunes comme les passage où on affirme que Gaston d'Orléans et l'ancêtre de Philippe Egalité ou de Louis-Philippe alors qu'il ne s'agit pas de la même branche de la famille d'Orléans. De même on parle de l'Espagne comme d'un pays dirigé par les Habsbourg alors que ce n'est plus le cas depuis de début du XVIIIe siècle. Ce sont des erreurs désolantes pour un livre de cette qualité.

2°) Le livre se perd en conjecture à propos d'une mystérieuse "comtesse noire" pour finalement montrer qu'elle n'a aucun rapport avec Marie-Thérèse. Tout cela est donc inutile et fait parfois perdre le fil du récit. Cette histoire aurait pu être gardée pour une longue annexe.

jeudi 17 février 2011

N° 686 : Paris Avant Après


Paris Avant Après ++++ (n° 14 817)

Le 15 février 2011, je suis allé visiter l'exposition "Paris Avant Après" qui se tient à l'Académie d'Architecture, 9 place des Vosges, Paris 4e.

Ce que j'ai aimé :

1°) J'ai beaucoup aimé l'idée de comparer des photos prises dans Paris dans les années 1860/1870 avec des photos prises au même endroit aujourd'hui. On peut bien sûr constater ainsi combien Paris a profondément été transformé.

2°) C'est la première fois qu'une exposition est organisée en ce lieu : il s'agit de l'Hôtel de Chaulnes, une superbe demeure du XVIIe siècle dont on peut voir trois des pièces de l'appartement d'honneur avec des fenêtres qui donnent sur la place des Vosges.

3°) L'exposition est ouverte tous les jours de 11h à 19h et en plus elle est gratuite.

4°) Le catalogue de l'exposition est superbe et vaut vraiment son prix (40€).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'exposition ne dure que jusqu'au 24 février 2011. Il faut se dépêcher d'y aller !

mardi 15 février 2011

n° 685 : Le collège des Bernardins

Le collège des Bernardins ++++ (n° 14 815)

Le 13 février 2011, j'ai visité pour la 1ère fois le collège des Bernardins (avec une visite guidée).

Ce que j'ai aimé :

1°) Je n'avais pas encore visité ce très bel ensemble de bâtiments médiévaux situés dans le 5e arrondissement et ouverts depuis septembre 2008. C'est un ensemble exceptionnel pour l'architecture gothique du XIIIe siècle à Paris.

2°) Grâce à la visite guidée, j'ai pu aussi visiter des parties qui ne sont pas visibles en accès libre (et gratuit). J'ai ainsi pu aussi voir le très beau cellier qui vaut le détour :

3°) La visite guidée permet aussi de se rendre compte du caractère exceptionnel de cet ensemble fondé par les moines cisterciens de Clairvaux pour l'enseignement universitaire (d'où le nom de Bernardins, par référence à "Saint-Bernard-de-Clairvaux".

4°) La visite guidée permet aussi de visiter dans les étages des salles du XVIIIe siècle qui ne manquent pas de cachet.

5°) Depuis les salles de conférence situées sous les combles, on peut avoir des points de vue très intéressants sur un lieu que je fréquente assez souvent : la piscine de la Rue de Pontoise.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La visite de la partie ouverte gratuitement au public est possible en ce moment grâce à une petite exposition d'art contemporain dans la sacristie... qui du coup est plongée dans le noir pour les besoins de la "performance"...  (Il s'agit d'une oeuvre d'Anthonyu Mc Call, "Between you and I"). Pas très réussi comme effet puisqu'on ne peut plus admirer les dimensions de cette sacristie qui est la partie la plus élevée sous la voûte et qui est le seul reste de l'église des Bernardins détruite sous Napoléon III pour le percement du Boulevard Saint-Germain.

2°) La guide était bien gentille mais elle était insupportable à entendre car elle cherchait sans cesse ses mots et faisait sans cesse d'énormes approximations. On avait parfois envie qu'elle accélère.

Le collège reste ouvert aussi longtemps que due l'exposition, c'est-à-dire jusqu'au 16 avril 2011.

dimanche 6 février 2011

n° 684 : Le discours d'un roi


 Le Discours d'un roi +++I (n° 14 805)

Vendredi 3 février, je suis allé voir le film Le Discours d'un roi.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film passionnant sur la monarchie anglaise et qui montre combien le métier de roi ou de membre de la famille royale n'est pas une partie de plaisir.

2°) Je trouve que les acteurs qui jouent George V et Edouard VIII sont assez ressemblants.

3°) Il est émouvant de se dire que la petite fille qui joue dans le film incarne l'actuelle reine Elizabeth II... On retrouve aussi la regrettée Queen Mother à l'époque de sa jeunesse.

4°) Les décors sont superbes.

5°) Le contexte dramatique des années 30 est bien rendu.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je trouve que l'acteur qui joue George VI n'a pas la classe du roi sur les photos.

2°) On passe un peu rapidement de 1936 à 1939... Du coup, on pourrait croire que Chamberlain était un Premier ministre qui a renoncé dès son arrivée à pouvoir à toute idée de paix avec Hitler alors qu'il est un des principaux acteurs des accords de Munich en septembre 1938.