mercredi 29 juin 2011

n° 720 : The Norman Conquest


The Norman Conquest +++ (n° 14 949)

Le 19 juin 2011, j'ai fini de lire le livre de George GARNETT, The Norman Conquest, Oxford University Press, 2009 (collection A Very Short Introduction).

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce petit livre permet de tout savoir sur la façon dont la domination normande s'est imposée sur l'Angleterre après la défaite de Hastings en 1066. Le but est de montrer comment un nouveau "régime" cherche à se fonder une légitimité pour réussir à s'enraciner.

2°) L'ouvrage montre de manière passionnante comment les historiens normands ont réécrit l'histoire pour montrer la légitimité de la conquête normande (alors qu'elle n'est pas si évidente que cela).
3°) Le livre montre aussi comment l'Eglise d'Angleterre a été remaniée de fond en comble avec un énorme programme de destruction et de reconstruction d'édifices religieux (on peut d'ailleurs être surpris par le nombre de constructions normandes qui ont subi plusieurs accidents).

4°) Contrairement à certaines absurdités que l'on peut lire dans un livre imbécile publié il y a peu de temps en Angleterre, le livre montre de manière assez clair que des Français de plusieurs provinces ont participé à l'administration de l'Angleterre (le parti pris de cet auteur francophobe est de montrer que la conquête est "normande" et donc en fait que ce sont les Vikings qui sont des conquérants et pas les Français... Le genre de problématique absurde et qui ne rend pas compte de la complexité du sujet).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'ouvrage est parfois un peu ardu et la lecture n'est donc pas toujours palpitante.

mardi 28 juin 2011

n° 719 : Dans l'intimité des frères Caillebotte : peintre et photographe

Dans l'intimité des frères Caillebotte : peintre et photographe +++I (n°14 949)

Le 28 juin 2011, je suis allé voir l'exposition "Dans l'intimité des frères Caillebotte : peintre et photographe".


Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une exposition qui montre comment deux oeuvres font échos l'une à l'autre : celle de Gustave Caillebotte (peintre) et celle de son frère Martial qui s'est adonné à la photographie.

2°) Un très grand nombre d'oeuvres viennent de collections particulières.

 3°) C'est toujours un plaisir de se rendre dans ce musée qui est un des plus agréables à visiter de Paris.

4°) Pour la 1ère fois j'ai essayé la cafétéria. Le repas en terrasse est très agréable et on peut manger de bonnes salades.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Comme très souvent pour les expositions de Jacquemart-André, je trouve que le parcours avec une partie en cul-de-sac est regrettable.

2°) Les cartels et même le livret que l'on peut acheter pour 2€ manquent un peu de contenu.

mercredi 22 juin 2011

n° 718 : Pater


Pater +++ (n° 14 942)

Le 22 juin 2011, je suis allé voir le film Pater


Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film incroyablement original car la limite entre la réalité et la fiction est souvent invisible.

2°) C'est un film d'une très grande humanité. Je n'avais pas d'avis particulièrement favorable à propos de Vincent Lindon mais dans ce film je trouve son personnage épatant. J'ai adoré ce qu'il raconte à propos de l'installation d'un ascenseur dans son immeuble. Il faut voir le film rien que pour cette scène.

3°) Il est amusant de voir comment on se prend au jeu des relations Président de la République / Premier Ministre avec l'avantage que c'est complètement onirique et irréel (ce qui rend finalement le film beaucoup plus intéressant que la Conquête). On pense aux relations De Gaulle / Pompidou puis Pompidou / Chaban ou VGE / Chirac, Mitterrand / Rocard, Mitterrand / Chirac , Chirac/ Balladur, Chirac / Jospin, Chirac / Sarkozy et même Sarkozy Fillon...

4°) Il est intéressant de découvrir le dressing de Vincent Lindon (s'il s'agit vraiment de son appartement).

 5°) Il y a une scène d'une actualité hallucinante qui évoque l'adversaire politique du Président et du Premier ministre photographié dans des scènes de gaudriole libertine.

6°) Alain Cavalier est absolument génial dans le rôle du Président qui tout en étant plein de bons sentiments est un vrai Machiavel.

7°) Un grand bravo aussi au chat d'Alain Cavalier.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le film est parfois un peu trop plein de bons sentiments bobos de gauche de Saint-Sulpice.

2°) Il arrive que certaines scènes soient un peu ennuyeuses.

mardi 21 juin 2011

n° 717 : La séparation

La séparation +++I (n° 14 941)

Le 20 juin 2011, je suis allé voir le film : La "séparation"


Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film au scénario passionnant. Une vraie merveille. Il y a un vrai suspens jusqu'au bout pour savoir qui a fait quoi et ce qui c'est passé. La vérité dépend de plusieurs témoignages : le père de famille, la femme de ménage en ceinte, les filles de l'un et de l'autre, le grand-père malade, la professeur.

2°) C'est un film qui parle d'un thème banal : la rupture entre un homme et une femme, l'installation d'une incompréhension.

3°) J'aime beaucoup la scène de la fin...

4°) Le film nous montre que la justice civile iranienne mène une enquête comme dans n'importe quelle affaire pour un problème civil et pénal.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) C'est peut-être un peu volontaire mais dans ce film on a parfois l'impression d'étouffer. On ne voit jamais des plans avec de grandes perspectives.

2°) Le film tend à nous faire oublier la terrible dictature qui règne en Iran en la banalisant.

Merci à Marc qui avait conseillé ce film sur son blog : Marcozeblog

lundi 20 juin 2011

n° 716 : Los Pícaros Borbones


n° 717 : Los picaros Borbones +++I (n° 14 940)

Le 13 juin 2011, j'ai fini de lire le livre de José Maria Solé, Los picaros Borbones, La esfera de los Libros, 2005


Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un excellent livre pour réviser l'histoire de l'Espagne entre Philippe V (1701) et Alphonse XIII.

2°) J'en ai énormément appris sur la vie de nombreux rois d'Espagne : la dépression de Philippe V, le mariage à 3 de Charles IV avec sa femme et le conseiller Godoy, les soirées chaudes de Ferdinand VII, la frénésie sexuelle d'Alphonse XII.

3°) J'ai appris le détail de la façon dont Charles IV et Ferdinand VII ont été évincés du trône d'Espagne en 1808... Les événements sont plus compliqués que je ne pensais.

4°) L'ouvrage rend hommage à Charles III qui est le plus grand roi Bourbon du XVIIIe - XIXe siècle et que j'appréciais déjà notamment grâce à son passage sur le trône de Naples (avant qu'il ne devienne roi d'Espagne en 1759).

5°) L'ouvrage est dans un espagnol assez facile à lire.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) On tombe parfois dans les détails biographiques et intimes mais on se demande quels sont les sources de tous ces ragots.

2°) On se demande pourquoi Joseph Bonaparte et Amédée de Savoie ont droit à un chapitre alors qu'ils n'étaient pas du tout Bourbon.






lundi 13 juin 2011

n° 715 : Minuit à Paris

Minuit à Paris ++ (n° 14 933)


Le 13 juin 2011, je suis allé voir le film Minuit à Paris (ou Midnight in Paris).


Ce que j'ai aimé :

1°) Ce film est un hymne à Paris. Les différents vues de Paris avant le générique pourraient être reprises par l'Office de tourisme de la Ville de Paris. On y voit tous les lieux célèbres de Paris : Montmartre, la Tour Eiffel, les quais, le quartier latin,...

2°) L'idée du film est que l'herbe est toujours plus verte chez le voisin : on voit un Américain qui rêve de vivre à Paris et qui rêve des années 20 (avec aussi une Marion Cotillard des années 20 qui rêve de vivre à la Belle époque). La morale de l'Histoire est que peut-être il faudrait mieux se contenter de notre présent !

3°) Owen Wilson est assez crédible dans le rôle de l'Américain fan de Paris.

4°) La seule situation qui nous rappelle le Woody Allen de la grande époque est celle où Owen Wilson prend les boucles d'oreille de sa fiancée pour les offrir ce qui crée une situation rocambolesque qui rappelle la grande époque des films de ce cinéaste. Une autre scène amusante est celle où les Républicains radicaux s'en prennent plein la figure.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le film tombe dans tous les clichés américains concernant Paris. On sent que Woody Allen a cherché à les dénoncer en partie mais il tombe lui-même dans le panneau. Paris ressemble dans ce film à un parc d'attraction géant pour touristes. Cela donne à l'ensemble un peu mièvre.

2°) Woody Allen nous refait le thème du personnage qui change d'époque. C'était beaucoup plus réussi dans la Rose pourpre du Caire. Ici le changement d'époques ne nous conduit qu'à subir une galerie de portraits : Hemingway, Buñuel, Dali, Scott Fitzgerald, Picasso puis Toulouse-Lautrec, Gauguin, Degas,

3°) Mme Sarkozy Bruni parle mieux l'anglais que son mari mais elle prononce quand même le "b" de tumb alors que je m'évertue à dire à mes élèves qu'en anglais dans de nombreux mots il y a des lettres que l'on ne prononce pas...

4°) Je regrette tant les films dans lesquels Woody Allen débordait de talents en créant des situations improbables.

dimanche 12 juin 2011

n° 714 : le château de Rambouillet


Le château de Rambouillet ++ (n° 14 932)

Le 12 juin 2011, j'ai visité le château de Rambouillet dans les Yvelines :

Ce que j'ai aimé :

1°) Le parc autour du château est reposant et agréable. Au delà  de l'étendue d'eau, il y a dans l'axe du château une grande pelouse où il est agréable de se reposer.

2°) Dans le château les boiseries qui datent de l'époque de la Comtesse de Toulouse en style Rocaille du XVIIIe siècle sont magnifiques.

3°) Toutes les heures, il y a un train qui part de Montparnasse et qui met 30 mn pour arriver jusqu'à ce havre de calme et de tranquillité.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La plupart du mobilier ancien a disparu ou est dans le mauvais goût du XIXe siècle : une mention spéciale pour la salle de bain de Napoléon Ier en style pompéïen.

2°) On ne peut visiter ce château sans avoir droit à des guides. La notre valait le déplacement. Elle prononçait par exemple Pysché avec le son "qu" dans la 2e syllabe. Nous avons eu droit à un tas d'aneries sur le mode de vie de Napoléon Ier

3°) Les appartements refaits pour les hôtes étrangers de la présidence de la République qui datent de la IIIe République sont d'un incroyable mauvais goût.

4°) La ville autour du château est d'une impressionnante tranquillité -au moins le dimanche- autour du château.

samedi 11 juin 2011

n° 713 : La conquête





La conquête +++ (n°14 931)

Le 10 juin 2011, je suis allé voir la conquête :


Ce que j'ai aimé :

1°) Le film nous permet de revoir les étapes qui ont permis à Nicolas Sarkozy de s'imposer comme le successeur de Jacques Chirac.

2°) Le film montre bien l'importance de partager sa vie avec une personne équilibrée pour faire de la politique autrement il y a un risque que cela parte en vrille...

3°) Il faut admettre que les acteurs qui jouent Sarkozy, Chirac et De Villepin font une très bonne imitation.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La gauche est complètement absente du film... Cela fait donc un grand manque.

2°) Finalement, le film est une charge contre Chirac et De Villepin qui passent pour des quasi mafieux. Finalement, Nicolas Sarkozy passe presque pour une victime qui s'en sort par sa seule volonté et son seul courage.

3°) Finalement, je n'ai pas appris grand chose... je n'ai fait que réviser des épisodes que j'avais oublié.

jeudi 9 juin 2011

n° 712 : Exposition La Commune de Paris, une histoire moderne


Exposition La commune de Paris, une histoire moderne +I (n°14 929)

Le 5 juin 2011, je suis allé voir l'exposition "La Commune de Paris, une histoire moderne" au couvent des Cordeliers.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est -encore une fois- toujours un plaisir de voir une exposition dans ce lieu : le réfectoire du Couvent des Cordeliers, un bâtiment du Moyen Âge. En plus les expositions y sont gratuites.

2°) J'ai pu découvrir des documents relatifs au 4e arrondissement que je ne connaissais pas concernant la vie et l'organisation des pouvoirs publics pendant cette époque.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Beaucoup de documents sont des reproductions. L'exposition qui s'était tenue à l'Hôtel de Ville,  jusque fin mai, était beaucoup plus captivante grâce aux nombreuses photos.

2°) La Semaine sanglante et les violences sont à peine évoquées.