lundi 31 octobre 2016

n° 1075 : Musée d'Art ancien des Musées royaux des Beaux Arts de Bruxelles


Musée d'Art ancien des Musées royaux des Beaux Arts de Bruxelles +++I (n° 16 900)

Le dimanche 23 octobre 2016, j'ai visité le musée d'Art ancien des Musées royaux de Bruxelles.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le musée possède une superbe collection de la Renaissance et du Siècle d'Or (principalement centrée sur les artistes flamands : Van Dyck, Rubens, Brueghel mais aussi des artistes hollandais : Rembrandt, français et allemand [Cranach]).

2°) Les volumes sont magnifiques. Les collections sont présentées autour d'un vaste patio très lumineux.

3°) On trouve aussi dans ce musée deux tableaux plus récents par exemple la Mort de Marat de David et la Tentation de Saint-Antoine de Dali.

4°) Le café du musée est un endroit très agréable.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Un certain nombre de tableaux (et pas des moindres : des Memling, des Van Goyen) déplacés en raison "d'infiltrations d'eau". Les panneaux qui annoncent ces déplacement n'ont pas l'air récent ce qui montre que c'est une problème qui a l'air assez ancien ce qui est assez inquiétant.

2°) Le musée n'ouvre qu'à 11h le samedi et le dimanche. C'est un peu tard pour une collection de cette qualité.

3°) Un nombre impressionnant de cartels n'indiquent aucune date pour préciser quand le tableau a été peint. 
Rogier VAN DER WEYDEN, Portrait d'Antoine de Bourgogne (1421/1422-1504), sans date.

Brueghel le jeune, Le dénombrement de Bethléem, 1615


Pierre-Paul RUBENS, Quatre études des têtes d'un Maure, sans date

REMBRANDT, Portrait de Nicolaes van Bambeek drapier à Amsterdam, 1641

Jan Davidsz DE HEEM, Nature morte aux fruits et poisson, 1660

 Peter NEEFS I, figures attribuées à Frans FRANCKEN III, Intérieur de la Cathédrale d'Anvers, le Jour, sans date

Abraham  VAN BEYEREN, Marine, sans date

Jean-Baptiste BONNECROY (1618-après 1665), Vue de Bruxelles, sans date

 
Jacques-Louis David, La mort de Marat, 1793

Hubert ROBERT, Allée dans un parc, 1799


Salvador Dali, La tentation de Saint-Antoine, 1946

Un des panneaux annonçant le retrait "temporairement" d’œuvres "en raison des infiltrations d'eau"





dimanche 30 octobre 2016

n° 1074 : l'Homme qui murmurait à l'oreill des chevaux


L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux +++ (n° 16 899)

Le 29 octobre 2016, j'ai fini de lire le livre de Nicholas Evans, L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, Pochet, 2013, 1ère édition, 1995 (traduit de l'anglais par Valéry Malfoy) [Toujours car il s'agit d'un livre choisi par un élève dans le cadre d'un projet lecture. L'élève a choisi la version Junior mais je me suis trompé en achetant le version adulte].

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce roman permet de passer de l'Amérique des grandes villes (New York) à "L'Amérique profonde" de l'Ouest américain avec les grands espaces du Montana.

2°) L'ouvrage s'intéresse à la psychologie des chevaux... et des êtres humains.

3°) On ne s'ennuie pas en lisant ce roman, ce qui est l'essentiel.

Ce que j'ai un peu moins aimé :

1°) Certains passages tournent un peu trop au mélodrame.

2°) Je n'avais pas vu le film avant. Je pense que pour ceux qui l'ont déjà vu, le livre perd un peu de son suspens.

lundi 24 octobre 2016

n° 1073 : Traces


Traces de Florence HINCKEL ++I (n° 16 893)

Dans le cadre pour un projet pour élève en grande difficulté, je me suis engagé à lire le même livre que celui choisi par les élèves. Voici donc le 1er : Florence HINCKEL, Traces, Mini Syros, 2016.

Ce que j'ai aimé :

1°) Il s'agit d'un roman policier avec une enquête assez captivante. Un jeune ado marseillais est accusé par un nouveau logiciel Traces d'être sur le point de commettre un crime. L'adolescent s'enfuit et va devoir prouver son innocence.

2°) Le livre est vraiment idéal pour faire comprendre un des points importants du programme d'EMC (Enseignement Moral et Civil) : le fait que nous laissons sur les réseaux sociaux beaucoup d'informations qui peuvent être retenues contre nous.

3°) L'auteure n'hésite pas à insérer dans le roman des coupures de presse qui donne un aspect documentaire au roman. Le Journal Le Monde, la CNIL, etc sont cités dans le roman.

4°) Le roman fait 120 pages et pour des ados qui ne sont pas des grands lecteurs c'est un format qui me paraît idéal.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Même si cela peut plaire, l'ado qui fuit la police pour prouver son identité ce n'est pas forcément très civique.

2°) Le style se veut parfois très moderne avec des échanges de SMS. Je ne suis pas enthousiaste.

3°) L'auteure ne précise nulle part que les articles insérés dans le roman sont des faux et je ne suis pas sûr que tous les lecteurs soient capables de ne comprendre.

jeudi 20 octobre 2016

n° 1072 : L'an 2440. Rêve s'il en fut jamais


L'an 2440 ++I (n° 16 889)

Le 9 octobre 2016, j'ai fini de lire le livre de Louis-Sébastien Mercier, L'An 2440, Rêve s'il en fut jamais, La découverte/Poche, 1999, 1ère édition, 1771.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un ouvrage qui résume à lui seul de grandes idées des Lumières : la foi dans la grandeur de l'être Humain, la Raison, la tempérance.

2°) L'auteur prend le risque d'imaginer Paris en 2440. Il s'agit en fait plutôt d'imaginer le Paris idéal de son époque. Un Paris dans lequel le roi est venu s'installer, dans lequel il n'existe plus qu'une autorité de principe.  A bien des égards, l'ouvrage préfigure les changements qui seront opérés dans les premières années de la Révolution.

3°) L'auteur annonce la future indépendance de l'Amérique de manière vraiment très lucide (page 259).Il explique que les colonies sont une cause de ruine pour les métropoles "Les colonies étaient à la France ce qu'est une maison de campagne a un particulier : la maison des champs ruinait tôt ou tard celle de la ville".

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'ouvrage est parfois très dogmatique avec par exemple un encadrement très strict de la création artistique par une morale à la fois très prude et très moralisateur.

2°) Il y a des côtés complètement utopistes : par exemple le condamné à mort qui va subir son exécution après avoir fait repentance et qui du coup meurt réhabilité.

3°) Le côté participatif de la Monarchie Mercierienne a quelque chose d'inquiétant : le roi qui écoute les remarques faites dans la foule et qui décide en fonction des suggestions qui lui sont faites.

4°) L'auteur a des propos très excessifs contre Louis XIV. 




lundi 17 octobre 2016

n° 1071 : Deepwater


Deepwater ++I (n° 16 886)

Le 17 octobre 2016, je suis allé voir le film Deepwater.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film que je suis allé voir car comme dans le cadre du nouveau programme de géographie de 5e il faut étudier les catastrophes technologiques (alors qu'avant ce sont les catastrophes naturelles qui étaient privilégiées), je voulais savoir si le film était adapté. Le résultat est plutôt satisfaisant concernant les jours qui ont précédé la catastrophe du 20 avril 2010 et le déroulement de la catastrophe elle-même dans la nuit du 20 au 21 avril.. Le film montre à peu près bien comment les mesures d'économie et les impératifs financiers de BP ont conduit à négliger la sécurité.

2°) Les effets spéciaux sont assez bien réussis. La reconstitution de la plate-forme pétrolière est impressionnante.

3°) Il y a de très belles images du golfe du Mexique, du littoral de la Louisiane et des installations portuaires.

4°) A la fin il y a des images du vrai procès de la BP et du personnel qui a été victime.

5°) C'est toujours un plaisir de retrouver John Malkovitch

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le film ne montre aucune image de la catastrophe écologique (à part un oiseau mazouté) et de l'impact sur l'activité portuaire.

2°) La psychologie des personnages est assez basique. Il n'y a pas une grande profondeur dans les caractères.

3°) J'avoue ne pas avoir toujours bien compris ce qui se passait dans la plateforme avec les différentes étapes de la catastrophe. Les histoires de surpressions sont parfois un peu obscurs. Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris en ce qui concerne l'utilisation des boues préalables au forage lui-même.

jeudi 13 octobre 2016

n° 1070 : Grand Train


Grand Train +++ (n° 16 882)

Le 9 octobre 2016, je suis allé visiter Grand Train, 26 rue Ordener dans le 18e arrondissement.

Ce que j'ai aimé :


1°) Ce sont des hangars désaffectés de la SCNF où sont exposés des locomotives et des wagons. On a l'impression d'être dans un immense musée du train  à ciel ouvert. Il est amusant d'ailleurs que les modèles réduits côtoient les trains grandeurs natures.

2°) Parmi les locomotives, on peut observer de très beaux modèles dont une locomotive à vapeur qui est superbe : la "10 roues".

3°) Les bâtiments sont un témoignage de la grande époque du train en France. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a une ambiance un peu fin du monde avec un public alternatif bobo qui fume (et pas que de la cigarettes) avec une odeur de graillons et de la musique à fond dans certains espaces qui sont vite insupportables.

2°) Ces lieux sont utilisés pour faire un boboland alternatif avec des transats, des bars, à l'image du Paris de Mme Hidalgo. Il y en a qui aime c'est leur droit mais moi ce n'est pas mon truc. Cette ambiance m'a gâché la visite. La "flânerie ludique et décalée" ce n'est pas mon truc.

3°) Il est dommage que tout cet espace soit voué à la destruction pour faire des immeubles de logement. Paris est déjà une des villes au monde où la densité de population dans la ville centre est la plus forte. Ce qu'il faut ce sont des espaces pour respirer.

En tout cas, ça ferme le 16 octobre. 


Automotrice électrique
Compagnie Paris-Orléans
Période de productin : 1925 à 1927 et 1935 à 1936
Nombre d'exemplaires : 87
Vitesse maximale : 90 Km/H
Année de radiation : 1983

BB 36
Locomotive électrique
Période de production : 1924 à 1927
Nombre d'exemplaires : 80
Vitesse maximale : 90 Km/H
Année de radiation : 1973

040 DG1- BB 66000
Locomotive Diesel Electrique
Période de production : 1959 à 1961 
Vitesse maximale : 120 Km/H
Date de radiation : 2013

CC 65001
Locomotive Diesel Electrique
Période de production : 1956/1957
Vitesse maximale : 130 Km/H
Nombre d'exemplaires : 20
Année de radiation : 1988

BB 9291
Locomotive électrique
Période de production : 1957 à 1964
Vitesse maximale : 160 Km/H
Nombre d'exemplaires : 92
Année de radiation : 2004
Un détail de la locomotive précédente avec le superbe logo de la SNCF



BB 13052
Locomotive électrique 
Période de production : 1954 à 1956
Nombre d'exemplaires : 53
Vitesse maximale : 105/120 Km/H
Année de radiation : 1994


3.521 - 230 D9
Locomotive à vapeur
Période de production : 1908 à 1913
Nombre d'exemplaires : 149
Vitesse maximale : 120 Km/H
Année de radiation : entre 1957 et 1969
Deux détails de la locomotive précédente



mardi 4 octobre 2016

n° 1069 : Hobbes


Hobbes +++ (n° 16 873)

Le 4 octobre 2016, j'ai fini de lire le livre de Richard TUCK, Hobbes, Oxford University Press, collection "A Very Short Introduction", 2002 (édition originale 2002).

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un ouvrage qui remet l'oeuvre et la pensée de Hobbes dans son contexte historique : notamment la Guerre civile de 1642-1649 (pendant laquelle il a vécu en France).

2°) Il est intéressant de voir les liens entre la pensées empreinte de scepticisme et de relativisme de Montaigne et celle de Hobbes.

3°) Il est intéressant de voir combien en ce qui concerne la religion Hobbes était très pragmatique : pour éviter les conflits, il faut que le souverain puisse imposer son point de vue.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'ouvrage se perd parfois un peu dans les considérations fort complexes.

lundi 3 octobre 2016

n° 1068 : Actéon / Didon et Enée au Théâtre des Champs Elysées


Actéon et Didon et Enée au TCE ++I (n° 16 872)

Le 1er octobre 2016, je suis allé au TCE entendre en oratorio Actéon de Charpentier et Didon et Enée de Purcell.

Ce que j'ai aimé :

1°) Il était intéressant de rapprocher ces deux oeuvres qui datent des années 1680 : Didon date de 1689 et Actéon de 1685.

2°) Il y avait un interprète vraiment de grand talent : Cyril Auvity (qui interprétait Actéon dans la 1ère partie puis un marin dans Didon). Une mention spéciale aussi pour la mezzo-soprano Vivica Geneaux (qui interprétait Junon puis Didon)

3°) L'orchestre les Talens lyriques dirigé par Christophe Rousset était de très bonne qualité (mais cela se voit surtout dans l'interprétation des très beaux airs de Purcell).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La pastorale de Charpentier fait vraiment très légère par rapport à la qualité du Didon de Purcell. On ne joue pas dans la même catégorie.

2°) Je n'ai pas du tout enthousiasmé par plusieurs interprètes, notamment Etienne Bazola (une magicienne dans Didon), Yaïr Polishook (Enée dans Didon) et Daniela Skorda (Diane puis Bélinda).

3°) J'avais déjà entendu Didon au TCE lors de la saison précédente (voir article du 26 mars 2016)