Rubens, portraits princiers +++ (n° 17265)
Le 31 octobre 2017, je suis allé voir l'exposition "Rubens, portraits princiers".
Ce que j'ai aimé :
1°) On peut voir dans cette exposition quelques très beaux portraits faits par Rubens (je pense notamment à un petit tableau de Louis XIII (qu'on ne voit pas très souvent car il est conservé à la National Gallery de Melbourne) et surtout un autoportrait de Rubens qui est sublime et qui fait partie de la collection personnelle de la reine d'Angleterre.
2°) On peut aussi voir des productions d'autres peintres comme par exemple le célèbre portrait de Louis XIII par Simon Vouet (normalement conservé au château de Versailles).
3°) L'exposition est très complète concernant la généalogie des souverains de l'époque, que ce soient les Habsbourg ou les Bourbons, on devient imbattable.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'exposition présente BEAUCOUP trop de peintures qui viennent de l'atelier de Rubens. On voit très nettement que la différence avec la main du maître. Il en est de même pour un portrait de Louis XIII par l'atelier de Philippe de Champaigne. Cela m'a vraiment agacé.
2°) Une salle est consacrée à la galerie de Marie de Médicis que l'on peut voir aujourd'hui au Louvre. Or, il s'agit de version faite par les frères Nattier au début du XVIIIe siècle. J'aime beaucoup Jean-Marc Nattier mais là vraiment cela fait un mélange très hybride [Surtout que je ne sais pas pourquoi certaines peintures sont présentées avec une inversion droite gauche par rapport à l'originale]. Cette version n'a pas du tout la saveur baroque de Rubens. Après cette visite, on a envie de revoir les originaux mais hélas...
3°) Puisque l'exposition se finit quasiment par un tableau de Simon Vouet qui a effectué une grande partie de sa formation en Italie, on aurait aimé un questionnement sur les différences entre le portrait italien et le portrait flamand (avec par exemple aussi Van Dyck) mais il m'a semblé que ce questionnement échappait complètement au visiteur. Le portrait par Simon Vouet qui est un peu hors sujet par rapport à Rubens est pourtant mis dans l'axe de toute la 2e partie de l'exposition ce qui fait qu'il est très mis en valeur.
Bref, je suis resté un peu sur ma fin. C'est loin d'être mon exposition préférée en ce moment.
J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
mardi 31 octobre 2017
lundi 30 octobre 2017
n° 1130 : Au revoir là-haut
Au revoir là-haut +++ (n° 17 264)
Le 30 octobre 2017, je suis allé voir le film Au revoir là-haut.
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce film a l'aspect d'une fable sur la 1ère Guerre mondiale et le traumatisme physique et psychologique qu'elle a provoqué.
2°) C'est aussi un film très intéressant sur les relations père/fils
3°) Il y a une très grande poésie dans le personnage d'Edouard.
4°) J'aime beaucoup le personnage de Marcel Péricourt joué par Niels Arelstrup.
5°) L'ambiance de délire post-après guerre est bien mise en évidence par le film.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Ce film reste avant tout une fable. Cela reste un film historique avec lequel il faut prendre du recul.
samedi 28 octobre 2017
n° 1129 : Monet collectionneur au Musée Marmottan
Monet collectionneur au musée Marmottan +++ (n° 17262)
Le 26 octobre 2017, je suis allé voir l'exposition "Monet collectionneur" au musée Marmottan
Ce que j'ai aimé :
1°) Il est intéressant de se demander quelles sont les objets d'art que Claude Monet avaient accumulé et qui ont pu l'inspirer. C'est ce que propose cette exposition (avec par exemple la très belle collection de lithographies japonaises).
2°) Claude Monet possédait plusieurs oeuvres de peintres dont les oeuvres présentées sont superbes (par exemple la verson des Baigneurs de Cézanne qui était dans sa collection est une des plus réussies, il en est de même pour un magnifique Corot représentant le Palais Chigi à Ariccia).
3°) Claude Monet possédait aussi plusieurs portraits de lui fait par d'autres peintres. Le Renoir est tout particulièrement réussi.
4°) Après la mort de Claude Monet une partie de sa collection a été vendue. Cette exposition permet aujourd'hui de retrouver des oeuvres qui aujourd'hui sont présentés dans des musées très lointains : par exemple les Baigneurs de Cézanne qu'il possédait sont à Saint-Louis aux Etats-Unis., le Corot représentant le Palais Chigi est à Baden). Des cartels expliquent assez précisément comme la collection a été dispersée.
5°) Il n'est pas inintéressant de se pencher sur les liens et des dons d'oeuvres avec d'autres artistes comme par exemple Berthe Morisot ou Auguste Rodin.
6°) J'aime aussi beaucoup les trois Caillebotte qui sont présentés
7°) Cette exposition permet de refaire un tour dans les collections permanentes avec notamment le sous-sol et la superbe collection de peintures de Claude Monet.
8°) Il est désormais possible de prendre des photos au musée Marmottan
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a un réel manque d'espace. Les cartels et les panneaux d'information sont situés dans des coins et des recoins ce qui fait que les visiteurs ne cessent de se gêner et de se passer devant. Il faut parfois s'armer de patience pour réussir à admirer certaines œuvres.
Le 26 octobre 2017, je suis allé voir l'exposition "Monet collectionneur" au musée Marmottan
Ce que j'ai aimé :
1°) Il est intéressant de se demander quelles sont les objets d'art que Claude Monet avaient accumulé et qui ont pu l'inspirer. C'est ce que propose cette exposition (avec par exemple la très belle collection de lithographies japonaises).
2°) Claude Monet possédait plusieurs oeuvres de peintres dont les oeuvres présentées sont superbes (par exemple la verson des Baigneurs de Cézanne qui était dans sa collection est une des plus réussies, il en est de même pour un magnifique Corot représentant le Palais Chigi à Ariccia).
3°) Claude Monet possédait aussi plusieurs portraits de lui fait par d'autres peintres. Le Renoir est tout particulièrement réussi.
4°) Après la mort de Claude Monet une partie de sa collection a été vendue. Cette exposition permet aujourd'hui de retrouver des oeuvres qui aujourd'hui sont présentés dans des musées très lointains : par exemple les Baigneurs de Cézanne qu'il possédait sont à Saint-Louis aux Etats-Unis., le Corot représentant le Palais Chigi est à Baden). Des cartels expliquent assez précisément comme la collection a été dispersée.
5°) Il n'est pas inintéressant de se pencher sur les liens et des dons d'oeuvres avec d'autres artistes comme par exemple Berthe Morisot ou Auguste Rodin.
6°) J'aime aussi beaucoup les trois Caillebotte qui sont présentés
7°) Cette exposition permet de refaire un tour dans les collections permanentes avec notamment le sous-sol et la superbe collection de peintures de Claude Monet.
8°) Il est désormais possible de prendre des photos au musée Marmottan
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a un réel manque d'espace. Les cartels et les panneaux d'information sont situés dans des coins et des recoins ce qui fait que les visiteurs ne cessent de se gêner et de se passer devant. Il faut parfois s'armer de patience pour réussir à admirer certaines œuvres.
Auguste Rodin, Claude Monet lisant, vers 1873, Musée Marmottan Monet
Camille Corot, Araccia, Palais Chigi, 1826-1827, Baden (Suisse), Museum Langmatt
Paul Cézanne, Baigneurs, vers 1890-1892, Saint-Louis (Etats-Unis), Saint-Louis Art Museum
mercredi 25 octobre 2017
n° 1128 : La collection Jardin secret des Hansen au Musée Jaquemart André
Exposition La collection Hansen au musée Jacquemart-André ++++ (n° 17 259)
Le 25 octobre 2017, je suis allé voir l'exposition "Le jardin secret des Hanse, la collection Ordrupgaard" au musée Jacquemart-André
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est toujours un plaisir de revisiter les collection permanentes du Musée Jacquemart-André. Cela reste un des plus merveilleux musée de Paris.
2°) La collection présentée est VRAIMENT très belle à voir. En général, je ne suis pas toujours un grand fan de ce genre d'exposition qui présente la collection d'un personnage car il arrive souvent que ce soit une juxtaposition de peintres différents et on a l'impression qu'il n'y a aucune unité. Tel n'est pas le cas ici. La collection constituée par le danois Hansen au début du XXe siècle présentée ici a une vraie unité :il s'agit de la peinture française de la fin 2e moitié du XIXe siècle et des tout début du XXe siècle avec des brochettes vraiment impressionnantes de plusieurs de mes peintres favoris : Corot, Courbet, Daubigny, Sisley, Monet.
3°) Pour ceux qui aiment (mais personnellement je suis moins fan), il y a aussi plusieurs Renoir, Morisot Degas, Gauguin (et là encore, le collectionneur avait un goût très sûr car il y a un superbe Renoir).
4°) Les cartels sont très intéressants. On se rend compte que Hansen a pu faire une razzia que des collections françaises en pleine 1ère Guerre mondiale puisque de nombreux achats datent de 1916. Cependant, il a aussi été victime des aléa économiques puisque la faillite de la plus grande banque du Danemark l'a obligé à vendre une grande partie de sa collection au début des années 1920.
5°) Un cartel m'a aussi permis d'apprendre que M. Hansen avait enseigné le Volapuk (je pensais qu'il s'agissait d'une langue imaginaire inventée par De Gaulle, mais j'ai appris qu'il s'agissait d'une langue internationale rivale de l'espéranto).
6°) Ayant une petite marote pour Alfred Sisley je n'ai pu qu'être enchanté par le mur qui présente trois tableaux superbes de ce peintre sur le même mur.
Dans cet article j'ai choisi de ne pas publier trop de photographie des peintures pour ne pas gacher la découvertes de ceux qui vont aller voir cette exposition.
La 2e salle de l'exposition avec de gauche à droite trois tableaux de Sisley : Saint-Mammès et les côteaux de Veneux-Nadon (1884), Le déchargement des péniches à Billancourt (1877), L'inondation. Bords de Seine à Bougival (1873).
Un détail de Pleine mer, temps gris de Charles-François Daubigny (1874)
mardi 24 octobre 2017
n° 1127 : Confident Royal
Confident royal +++ (n°17 258)
Le mardi 24 octobre 2017, je suis allé voir le film Confident royal
Ce que j'ai aimé :
1°) Je trouve que le réalisateur, Stephan Frears, reste un grand maître dans l'art de rétablir des ambiances, ici, il nous replonge dans la fin de l'ère victorienne. Tant pour la partie en Grande Bretagne, que les scènes en Inde, c'est assez réussi.
2°) Je suis toujours aussi fan de Judy Dench qui incarne de façon sublime la reine Victoria.
3°) Le jeune "professeur" indien de la reine est très sympathique.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le film tourne parfois un peu au ridicule, notamment les scènes avec Bertie, le futur Edouard VII qui en prend plein la figure.
2°) Le thème de la charge du pouvoir, notamment royal, n'est pas si nouveau que ça.
lundi 23 octobre 2017
n° 1126 : L'Ostasiatiska Museet de Stockholm
Ostasiatiska Museet de Stockholm ++++ (n° 17 257)
Le 18 août 2017, j'ai visité l'Ostasiatiska Museet de Stockholm, le musée d'art d'Asie de l'Est.
Ce que j'ai énormément aimé :
1°) C'est une des plus beaux musées d'art asiatique d'Europe. Il est situé dans d'anciennes casernes d'époque moderne et le lieu est vraiment très agréable à visiter.
2°) Les collections sont superbes. Celles concernant l'art chinois sont magnifiques (il s'agit en partie de la collection du roi Gustave VI Adolphe (1882-1973) qui était un spécialiste au goût très sûr), mais on peut aussi voir des salles intéressantes concernant l'art indien, l'art japonais (mais cela reste un peu léger pour les amateurs) et l'art coréen (avec là aussi plusieurs vitrines magnifiques).
3°) Les collections chinoises sont présentées dans des salles baignées dans une certaine obscurité ce qui rend la présentation et l'éclairage des différents objets très réussis.
4°) Tous les cartels sont en suédois et en anglais. Ils sont complétés par des panneaux informatifs très intéressants par exemple sur l'évolution des techniques dans la Chine ancienne.
5°) Les vitrines sont à la fois présentées par époque et par thème. C'est vraiment très réussi.
Bref un de mes musées d'art asiatique préférés ! (avec notamment les musées Guimet et Cernuchi à Paris, la Baur collection de Genève, le British Museum et le Victoria and Albert Museum de Londres, le Met de New York, le musée Rietberg de Zurich, le musée National de Tokyo, le musée de porcelaine d'Osaka [pardon pour ceux que j'oublie!])
I) Art japonais :
Le 18 août 2017, j'ai visité l'Ostasiatiska Museet de Stockholm, le musée d'art d'Asie de l'Est.
Ce que j'ai énormément aimé :
1°) C'est une des plus beaux musées d'art asiatique d'Europe. Il est situé dans d'anciennes casernes d'époque moderne et le lieu est vraiment très agréable à visiter.
2°) Les collections sont superbes. Celles concernant l'art chinois sont magnifiques (il s'agit en partie de la collection du roi Gustave VI Adolphe (1882-1973) qui était un spécialiste au goût très sûr), mais on peut aussi voir des salles intéressantes concernant l'art indien, l'art japonais (mais cela reste un peu léger pour les amateurs) et l'art coréen (avec là aussi plusieurs vitrines magnifiques).
3°) Les collections chinoises sont présentées dans des salles baignées dans une certaine obscurité ce qui rend la présentation et l'éclairage des différents objets très réussis.
4°) Tous les cartels sont en suédois et en anglais. Ils sont complétés par des panneaux informatifs très intéressants par exemple sur l'évolution des techniques dans la Chine ancienne.
5°) Les vitrines sont à la fois présentées par époque et par thème. C'est vraiment très réussi.
Bref un de mes musées d'art asiatique préférés ! (avec notamment les musées Guimet et Cernuchi à Paris, la Baur collection de Genève, le British Museum et le Victoria and Albert Museum de Londres, le Met de New York, le musée Rietberg de Zurich, le musée National de Tokyo, le musée de porcelaine d'Osaka [pardon pour ceux que j'oublie!])
I) Art japonais :
Un des nombreux tsubas que l'on peut admirer
II) Art indien
Le Bouddha historique, Art du Gandhara, IIIe siècle après J.-C. (Pakistan), la synthèse de l'art héllénistique (drapé et visage) et du bouddhisme
III) Art coréen
Une des très belles vitrines consacrées à l'art coréen
Vase bouteille, Epoque Choson, probablement du XVe siècle
Cho Sok (1595-1668), Moineau sur bambou dans la neige, peinture à l'encre
IV) Art chinois
a. Art chinois vue d'ensemble
Une des deux grands allées consacrées à l'art chinois (avec le marquage au sol qui est très pédagogique)
Une vitrine montrant des grès porcelaineux des four de Longquan
Une vitrine consacrée aux porcelaines jaunes (une des couleurs les plus prestigieuses dans la porcelaine chinoise)
Une vitrine permettant de comparer deux vases blanc/bleu à gauche d'époque Ming (règne de Xuande 1425-1435) et à droite Qin (règne de Yongzheng 1723-1735). On voit très nettement la différence de couverte et le côté beaucoup plus lumineux de la porcelaine ming.
b. époque Shang
e. époque Tang
Vase sacrificiel en bronze, environ de 1100 avant J.-C.
c. époque Han
Maquette de puits, Terre cuite, époque Han (206 avant J.-C. / 220 après J.-C)
d. Epoque Wei du Nord
Chameau en terre cuite, Wei du Nord (386-534)
Musiciens avec femme qui joue du Qin, terre cuite, Wei du Nord, 386-534
Femme à cheval jouant au poli, Terre cuite, époque Tang (618-906)
Moulin tiré par un cheval, terre cuite, époque Tang (618-906)
Jarre, porcelaine blanche, époque Tang (618-906)
F époque Song
Bol à thé, Cizhou, époque Song (960-1279)
Trois bols à thé dont deux tenmoku, époque Song (960-1279)
Plat ding à décor incisé, Song du Nord ((960-1127)
Plat ding à décor incisé, Song du Nord ((960-1127)
Plat ding à décor incisé polylobé, époque Song (960-1279)
G. Epoque Jin
Bol, Jin, 1115-1234
H. Yuan/ début Ming
Plat à décor de dragon, céladon, Longquan, époque Yuan/Ming (XIVe siècle)
I Epoque Ming
Plat, porcelaine, Empereur Yongle (1403-1424)
Bol, empereur Xuande (1425-1435)
Bol à décor de dragon, empereur Xuande (1425-1435)
Bol, empereur Yongzhi (1488-1505)
Plat, empereur Zhengde (1506-1521)
Plat, empereur Wanli (1573-1620)
J) Dynastie Qing
Vase, décor de melon, empereur Kangxi (1662-1722)
dimanche 22 octobre 2017
n° 1125 : le château de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire)
Le château de Montreuil-Bellay +++ (n° 17 256)
Le 10 août 2017, j'ai visité le château de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire)
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est une superbe forteresse très bien conservée. L'aspect général des bâtiments est vraiment impressionnant à voir. La barbacane qui permet d'accéder au château est très bien conservée.
2°) Le site est aussi superbe. Le château a été fondé au XIe par le célèbre comte d'Anjour Foulques Nera. Il domine la vallée du Thouet.
3°) C'est une propriété privée et je trouve ça toujours très bien que des propriétaires fassent l'effort d'entretenir un monument historique et de permettre aux visiteurs de pouvoir s'y intéresser.
4°) La guide était intéressante à suivre et les commentaires étaient dans l'ensemble intéressant (et il m'arrive d'être sévère).
5°) On peut avoir accès dans une tour à un élément assez rare : des études médiévales.
6°) Il y a des éléments d'information vraiment intéressants (en plus avec une version en anglais) et notamment une très belle maquette.
7°) Les cuisines médiévales sont vraiment impressionnantes.
8°) La visite des caves est aussi intéressante.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je n'ai pas été emballé par les salles que l'on peut visiter dans la tour. Le mobilier est très disparate et n'a aucune unité. Cela fait un peu bric-à-brac et c'est un peu sombre. Il n'y a aucune pièce qui a vraiment un aspect exceptionnel.
2°) J'aurais aimé un peu plus entendre parler de Joachim du Bellay qui -si j'ai bien compris- était membre de la famille qui possédait ce château au XVIe siècle.
3°) Le temps a été très changeant. Commencé sous un beau soleil, elle s'est finie sous la pluie... du coup je n'ai pas pu allé visiter la collégiale qui était située juste à côté !
La porte fortifiée du château
La cour du château
Maquette du château
Les caves
Une vue depuis le chemin de ronde sur la barbacane
Ciel d'orage en fin de visite
samedi 21 octobre 2017
n°1124 : La Pyramide de glace
La pyramide de glace de Jean-François Parot + (n° 17 255)
Le 14 octobre 2017, j'ai fini de livre le livre de Jean-François Parot, La pyramide de glace, éditions 10/18, 2015 (1ère édition Lattès, 2014)
Ce que j'ai peu aimé :
1°) C'est le 12e volume de la série des aventures de Nicolas Le Floch et je ne sais pas pourquoi mais je me suis terriblement ennuyé en lisant ce livre. Les ressorts sont toujours les mêmes mais dans ce volume il n'y a vraiment pas de passage palpitant (la visite d'un lieu ou d'un type de construction insolite). Je conseille vraiment de lire d'autres aventures pour ceux qui ne connaissent pas*
2°) C'est une des rares fois ou en gros dès le début on sait à peu près qui a fait le coup.
3°) Cette proximité de Nicolas Le Floch avec Louis XVI devient vraiment très exagérée dans ce lire : le roi qui fait un tour de Paris clandestin pour observer son peuple, ce n'est pas crédible.
Ce que j'ai quand même aimé :
1°) L'ouvrage nous replonge dans les conditions météorologiques particulièrement difficiles du milieu des années 1780 : ici le grand froid de l'hiver 1784.
* Comptes rendus des précédents volumes lus depuis la création de ce blog (j'ai lu les premiers volumes qui se passent sous le règne de Louis XV [et que je trouve vraiment meilleurs] avant cela) :
- 27 janvier 2007 : Le sang des farines +++I
- 1er juin 2009 : Le cadavre anglais +++
- 18 mai 2011 : Le noyé du grand canal +++
- 12 avril 2017 : L'Honneur de Sartine++I
- 7 août 2017 : L'Enquête russe ++I
- 23 août 2017 : L'année du Volcan +++
Le 14 octobre 2017, j'ai fini de livre le livre de Jean-François Parot, La pyramide de glace, éditions 10/18, 2015 (1ère édition Lattès, 2014)
Ce que j'ai peu aimé :
1°) C'est le 12e volume de la série des aventures de Nicolas Le Floch et je ne sais pas pourquoi mais je me suis terriblement ennuyé en lisant ce livre. Les ressorts sont toujours les mêmes mais dans ce volume il n'y a vraiment pas de passage palpitant (la visite d'un lieu ou d'un type de construction insolite). Je conseille vraiment de lire d'autres aventures pour ceux qui ne connaissent pas*
2°) C'est une des rares fois ou en gros dès le début on sait à peu près qui a fait le coup.
3°) Cette proximité de Nicolas Le Floch avec Louis XVI devient vraiment très exagérée dans ce lire : le roi qui fait un tour de Paris clandestin pour observer son peuple, ce n'est pas crédible.
Ce que j'ai quand même aimé :
1°) L'ouvrage nous replonge dans les conditions météorologiques particulièrement difficiles du milieu des années 1780 : ici le grand froid de l'hiver 1784.
* Comptes rendus des précédents volumes lus depuis la création de ce blog (j'ai lu les premiers volumes qui se passent sous le règne de Louis XV [et que je trouve vraiment meilleurs] avant cela) :
- 27 janvier 2007 : Le sang des farines +++I
- 1er juin 2009 : Le cadavre anglais +++
- 18 mai 2011 : Le noyé du grand canal +++
- 12 avril 2017 : L'Honneur de Sartine
- 7 août 2017 : L'Enquête russe ++I
- 23 août 2017 : L'année du Volcan +++
jeudi 19 octobre 2017
n° 1123 : exposition "François Ier et l'art des Pays Bas"
François Ier et l'art des Pays Bas +++ (n° 17 253)
Le 19 octobre 2017, je suis allé voir l'exposition "François Ier et l'art des Pays-Bas" au musée du Louvre
Ce que j'ai aimé :
1°) Cette exposition met à l'honneur des peintres que j'apprécie tout particulièrement : Corneille de Lyon et Joos van Scorel. Rien que pour ces deux artistes, l'exposition mérite la visite.
2°) L'exposition permet aussi de pouvoir admirer les oeuvres de Jean Clouet, un des principaux peintres de François Ier (dont le célèbre portrait que l'on peut voir dans tous les dictionnaires).
3°) Au moins deux oeuvres (un retable et un vitrail) viennent de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais ce qui bien sûr m'a beaucoup intéressé.
4°) Je tiens à le signaler (car ce n'est pas toujours le cas dans les expositions du Louvre), les cartels sont très bien faits.
5°) J'ai été content de retrouver des tableaux que j'ai vu récemment au MET de New York et à la National Gallery de Washington.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Une grande partie du début de l'expositon est consacrée à Gauthier de Campes et la fin (de très nombreuses œuvres) à Gréoire Guérard qui de mon point de vue ne sont des artistes majeurs et dont certaines créations sont peu enthousiasmantes.
2°) Comme très souvent, il y a de très nombreuses oeuvres qui viennent du Louvre et il est dommage qu'au même moment tout le département peintures françaises du XVIe siècle soit fermé alors qu'on aurait vraiment envie d'y faire un tour pour prolonger l'exposition. C'est fort DOMMAGE.
mercredi 18 octobre 2017
n° 1122 : King John
King John +++ (n° 17 252)
Le 17 septembre 2017, j'ai fini de lire le livre de Marc Morris, King John, Edition Pegasus Book, 2015.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre passionnant concernant l'une des pires rois de l'Histoire de l'Angleterre : le roi Jean qui a régné de 1199 à 1216. Il a trahi tout le monde avant d'être roi (y compris son père Henri II dont il était le chouchou) avant de se comporter comme le pire des des despotes en rançonnant aussi bien la noblesse que les minorités comme les Juifs. Ce roi est pire que la caricature de ce qu'on a en tête avec celui qui est connu sous le nom de Jean sans Terre.
2°) L'ouvrage montre que le bilan est catastrophique : perte de la Normandie, affaiblissement durable du pouvoir royal avec la Magna Carta de 1215, invasion et installation à Londres du fils de Philippe Auguste, le futur Louis VIII de France. Un désastre total.
3°) L'auteur ne tombe pas dans une caricature totale. Il montre la logique qui se cache derrière le despote : une volonté de pouvoir fort qui a complètement échoué.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le début de l'ouvrage voit se succéder des chapitres qui concernant ce qui se passe après la campagne de Philippe Auguste contre la Normandie avec ce qui s'est passé avant. Cette tentative très littéraire de faire des flash backs n'est pas vraiment réussie. Cela nuit complètement à la compréhension de la trame historique.