mardi 26 février 2019

n°1188 : Exposition "Graver pour le roi" au Louvre


Graver pour le roi +++ (n° 17 748)

Le vendredi 22 février 2019, je suis allé voir l'exposition "Graver pour le roi" au Musée du Louvre

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une exposition qui commençait la veille et qui est plutôt intéressante. Elle est consacrée aux gravures faites pour les rois Louis XIV, Louis XV et Louis XVI avec surtout des productions royales pour Louis XIV.

2°) Le musée du Louvre possède non seulement les gravures mais les plaques de cuivre et les épreuves qui ont permis de préparer les gravures. Cela est intéressant.

3°) Il y a plusieurs gravures qui concernent le règne de Louis XIV et l'Histoire du Louvre.

Ce que j'ai moins aimé:

1°) La précédente exposition organisée au même endroit présentait de manière plus précise les tecnhiques de fabrication des plaques permettant de graver (donc il est dommage que certaines informations n'aient pas été reprises).

 Fête organisée en 1662 dans l'actuel place des Vosges par le roi Louis XIV

Jan van Huchtenburg, d'après Adam van der Meulen, Marche du roi accompagné de sa garde passant par le Pont Neuf en allant vers le Palais (1670)


Sébastien Le Clerc, Représentation des machines qui ont permis d'élever les deux grandes pierres qui couvent le fronton de la principale entrée du Louvre, 1677






lundi 25 février 2019

n°1187 : Variation Goldberg au TCE


Variation Goldberg au TCE +++ (n°17 747)

Le 17 février 2019, je suis allé entendre le Concerto Italiano dirigé au clavecin par Rinaldo Alessandrini qui interprétait du J.-S. Bach (la Passacaille en Ré mineur et les variations Goldberg).

Ce que j'ai aimé :

1°) Il est intéressant d'entendre les variations Goldberg interprété au clavecin alors que j'ai plutôt l'habitude de les entendre au piano.

2°) L'interprétation était de très bonne qualité avec une petite tonalité germanique.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je trouve que l'on entendait pas suffisamment le clavecin quand les autres instruments jouaient. Il y avait un équilibre qui n'était pas parfait entre les niveaux sonores.

2°) Je suis toujours surpris qu'un groupe de musiciens ne comprend que des hommes. Je pense que les femmes sont aussi capables de jouer et donc un peu je préfère un peu de mixité dans les groupes de musiciens.

samedi 23 février 2019

n°1186 : Joshua Reynolds. The Creation of Celebrity

Joshua Reynolds, The Creation of Celebrity ++++ (n° 17745)

Le mardi 19 février 2019, j'ai fini de livre le livre Joshua Reynolds, The Creation of Celebrity, Editions de la Tate Britain, 2005.

Ce que j'ai aimé :

1°) Il s'agit de l'ouvrage publié à l'occasion de l'exposition organisée à la Tate Britain en 2005. Une rétrospective consacrée à ce grand portraitiste anglais de la 2e moité du XVIIIe siècle qui a été le 1er président de la Royal Academy de sa fondation en 1768 jusqu'à la mort de l'artiste en 1792.

2°) Il est intéressant de noter que Joshua Reynolds a réussi à triompher et à s'imposer malgré l'hostilité que le roi George III lui témoignait. Il est vrai que par contre il avait su s'attirer les bonnes grâces du fantasque Prince de Galles, le futur Régent.

3°) L'exposition pose la question de façon dont Reynolds a cherché à diffuser la notoriété de certaines personnes avec la distinction intéressante entre "Fame" et "Celebrity" qui semble-t-il est une notion nouvelle du XVIIIe siècle.  Dans la société de l'époque certains militaires, des penseurs, des aristocrates mais aussi des courtisanes atteignent un degré impressionnant de notoriété grâce à de nouveaux modes de diffusion comme la peinture.

4°) Le catalogue présente un nombre impressionnant de peintures, dont une grande partie sont dans des collections privées. Pour chaque tableau, le mode de transmission  jusqu'à son propriétaire actuel est précisé ce qui est très intéressant.

5°) On se rend compte à quel point Reynolds a été influencé par les portraitistes du XVIIe siècle comme Rembrandt et Van Dyck avec une petite influence italienne (lors du séjour en Italie de  1749 à 1752 avec un aller par Lisbonne et un retour par Paris).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il est dommage que la biographie de l'auteur n'apparaisse qu'en fin d'ouvrage car ce serait peut-être plus simple pour comprendre de commencer par la lire.


dimanche 10 février 2019

n°1185 : La Wallace Collection de Londres


La Wallace collection de Londres ++++ (n° 17732)

Le 3 février 2019, j'ai visité la Wallace collection de Londres.

Ce que j'ai aimé :

1°) Depuis ma dernière visite dans ce musée, il y a près d'une dizaine d'années, il a été complètement rénové. C'est devenu une petite merveille avec de nombreuses pièces superbes contenant des peintures, des sculptures, du mobilier de différentes époques de la Renaissance au XIXe siècle.

2°) Dans la cour centrale, un restaurant a été aménagé dans un espace couvert. C'est un lieu très agréable pour manger.

3°) De nombreuses salles sont vraiment superbes et rappellent l'ambiance de la Frick collection, de Jacquemart-André ou de Camondo.

4°) Richard Wallace est un riche mécène auquel les Parisiens doivent les fontaines Wallace qui sont si connues à Paris.


Une vue avec une fontaine Wallace

L'escalier d'honneur

Salon XVIIIe

Salle Louis XIV

Salle Louis XIV

Une des galeries de peintures hollandaises du 1er étage

Une autre galerie de peintures hollandaises du 1er étage

Salle XVIIIe du 1er étage

Salle peintures italiennes du XVIIIe siècle

Une autre salle XVIIIe siècle

 Antoon VAN DYCK, Le berger Pâris

 Meindert HOBBEMA, Paysage avec une ruine

Jacob VAN RUISDAEL, Paysage montagneux

 Aert VAN DER NEER, Vue sur le canal par temps de nuit.

Govaert FLINCK, Paysage avec une diligence

Allart VAN EVERDINGEN, Paysage avec une cascade

 Gabriel METSU, Une vieille femme endormie

 Peter DE HOOCH, Un enfant apportant du pain, Hollande XVIIe siècle

Emmanuel DE WITTE, Intérieur d'une église protestante

 REMBRANDT, Portrait de Titus, fils de l'artiste


Govaert FLINCK, Un jeune archer


Antoine COYSEVOX, Buste de Louis XIV, vers 1699

Jean-Baptiste OUDRY, Le loup mort, XVIIIe siècle

 Franceso GUARDI, Santa Maria della Salute,

 Ecole de Canaletto, La place Saint-Marc

Joshua Reynolds, Nelly O'Brien, 

 Joshua REYNOLDS, Mrs Richard Hoare and her child

 Joshua REYNOLDS, Mrs Carnac

Elisabeth-Louise VIGEE-LEBRUN, Portrait de Mme Perregaux

 Edwyn LANDSEER, A la recherche des rebus tombés de la table de l'homme riche.

Thomas SULLY, La reine Victoria, 1838


samedi 9 février 2019

n° 1184 : Exposition Pierre Bonnard à la Tate Modern


Exposition Pierre Bonnard à la Tate Modern (n° 17 731)

Le 4 février 2019, je suis allé voir l'exposition Pierre Bonnard à la Tate Modern de Londres.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une exposition très complète concernant l'oeuvre de Pierre Bonnard alors qu'il était déjà un artiste  reconnu (vers 1910) jusqu'à sa mort en 1946.

2°) L'exposition présente des thèmes variés : des nus féminins, des natures mortes et ce, que je préfère chez Bonnard, des paysages colorés.

3°) Une partie importante des oeuvres vient de collections privées et donc il est vraiment intéressant de pouvoir les voir !

4°) La présentation est chronologique ce qui permet de voir les inflexions dans l'oeuvre de Bonnard tout en constatant sa très grande régularité.

5°) Il y a de nombreux tableaux avec la couleur que je trouve la plus superbe chez Bonnard : le jaune

 Ruelle à Vernonnet, 1912-1914 (National Gallery of Scotand)

 La palissade violette, 1923 (Carnegie Museum of Arts, Pittsburgh)

Le jardin, vu de la terrasse, 1924 (Collection particulière)

La fenêtre, 1925 (Tate de Londres)

Fleurs sur une cheminée au Cannet, 1927 (Musée des Beaux-Arts de Lyon)

Le bateau jaune, 1936-1938 (Tate, Londres)

Paysage du midi, 1939 (Collection particulière)

Bord de mer, champ rouge, vers 1939 (Collection particulière)

Le couchant, esquisse, vers 1939 (Collection particulière)

L'escalier dans le jardin de l'artiste, 1942-1944, (National Gallery of Art, Washington)

L'atelier au mimosa, 1939-1946 (Centre Pompidou, Paris)