J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
samedi 9 novembre 2019
n°1219 : The Silk Roads
The Silk Roads +++ (n° 18004)
Le 5 novembre 2019, j'ai fini de lire le livre de Peter Frankopan, The Silk Roads, A New History of the World, Editions Bloomsbury, 2016.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre très documenté et très complet sur de nombreux aspects de l'histoire du monde à partir d'Alexandre le Grand.
2°) L'ouvrage est très intéressant en ce qui concerne la politique américaine en Iran depuis les années 1950 et surtout pendant les années 1980.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je pensais vraiment que le livre était centré sur l'Histoire de la route de la Soie or l'ouvrage s'élargit à de nombreuses considérations qui vont bien au-delà et par exemple sont centrés sur le Proche Orient.
2°) L'ouvrage fait vraiment du survol en ce qui concerne la situation stratégique actuelle de l'Asie centrale.
3°) Il aurait été bon de consacrer beaucoup plus de pages à l'Empire Mongol pour lequel la route de soie a véritablement joué un rôle stratégique.
dimanche 3 novembre 2019
n°1218 : Exposition l'Age d'Or de la peinture anglais au musée du Luxembourg
Exposition "l'âge d'or de la peinture anglaise" - (n°17998)
Le 30 octobre 2019, je suis allé visité l'exposition "L'âge d’or de la peinture anglaise de Reynolds à Turner".
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) L'intégralité des oeuvres viennent de la Tate de Londres. L'intérêt d'une exposition normalement c'est de confronter des oeuvres qui viennent de collections différentes. Là cela n'a aucun intéret (surtout quand on a visité la Tate Britain à plusieurs reprises).
2°) L'exposition s'intitule l'âge d'Or de la peinture anglais de Reynolds à Turner et il y a tromperie sur la marchandise : en effet il y a bien de nombreuses oeuvres qui correspondent à l'âge d'Or de l'époque de Reynolds mais par contre on ne va pas vraiment jusqu'à l'apothéose de l'âge d'Or dans la première moitié du XIXe sècle : les rares oeuvres présentées de Constable et Turner sont du débout de leur carrière et ne reflèrent pas du tout le génie de ces deux peintres.
3°) Il n'y a aucune cartel traduit en anglais. Cela me paraît toujours bien de mettre les cartels en français et dans le pays d'origine du thème étudié (surtout si en plus il s'agit de l'anglais).
Bref, je n'ai pas du tout été enthousiasmé. Je ne conseille qu'à ceux qui ne connaissent pas du tout la peinture anglaise de cette époque et ils doivent être conscients que ce n'est qu'une mise en bouche car l'exposition ne reflète pas du tout le génie de certains peintres.
Il est rare que je sois aussi sévère avec une exposition mais là vraiment j'ai été très très déçu.
mardi 29 octobre 2019
n°1217 : Exposition Monet au musée des Beaux Arts de Rotterdam
Le 22 octobre 2019, je suis allé visiter l'exposition "Claude Monet, les jardins de l'imagination" au musée des Beaux Arts de Rotterdam.
Ce que j'ai aimé :
1°) L'exposition permet de voir et de revoir de nombreux tableaux peints par Claude Monet sur les thème des jardins, notamment ceux peints à la fin de sa vie dans la propriété de Giverny.
2°) Malgré la renommée du peintre, il n'y avait pas la cohue que l'on pouvait craindre.
3°) En plus de l'exposition, on pouvait voir un tableau possédé par le musée qui représente Paris et le quai du Louvre peint par Monet.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Près de la moitié des peintures (au moins) viennent du musée Marmottan (ce qui gâche un peu l'intérêt de l'exposition puisque du coup j'ai eu parfois une impression de "déjà vu"). C'est pourquoi dans ma sélection ci-dessous j'ai pris soin de choisir des oeuvres qui viennent d'autres musées.
Claude Monet, Quai du Louvre, 1867, Musée des Beaux-Arts de Rotterdam (Pays-Bas)
Claude Monet, Maison parmi les roses, 1925, Albertina de Vienne (Autriche)
Claude Monet, Saules pleureurs, 1918-1919, Kimbell Art Museum, Fort Worth (Texas)
Claude Monet, La passerelle sur la mare aux nénuphars, Musée des Beaux-Arts de Bâle (Suisse)
Claude Monet, Nénuphars, vers 1914:1917, Fine Arts Museums de San Francisco (Californie)
dimanche 27 octobre 2019
n°1216 : Exposition Pieter de Hooch à Delft
Exposition Pieter de Hooch au musée Prisenhof de Delft ++++ (n° 17991)
Le 26 octobre 2019, je suis allé voir l'exposition "Pieter de Hooch à Deft" au Musée Prinsenhof de Delft.
Ce que j'ai aimé :
1°) L'exposition présente une quarantaine d'oeuvres de Pieter de Hooch, un peintre du Siècle d'Or hollandais que j'apprécie tout particulièrement. L'exposition s'appelle dans "L'ombre de Vermeer" mais j'ai toujours trouvé que l'oeuvre de Pieter de Hooch était au moins aussi intéressante.
2°) L'exposition présente des précisions très intéressantes sur la technique picturale de Pieter de Hooch et sur les recherches récentes le concernant (on se rend compte notamment que certains tableaux considérés comme de la période de Delft ont peut-être été peints après l'arrivée de Pieter de Hooch à Amsterdam en 1660).
3°) L'exposition permet aussi de faire un tout dans la collection permanence du musée qui n'est pas inintéressante avec notamment un superbe Abraham van Beyeren.
Pieter de Hooch, autoportrait (?), vers 1648/1649, Rijskmuseum, Amsterdam
Pieter de Hooch, Une femme soupesant des pièces d'or et d'argent, vers 1664, Gemäldegalerie de Berlin
Pieter de Hooch, Dans la chambre, vers 1660/1662,
à gauche la version de la Galerie d'Art de Karlsruhe, à droite la version de la National Gallery de Washington
à gauche la version de la Galerie d'Art de Karlsruhe, à droite la version de la National Gallery de Washington
Pieter de Hooch, Une mère retirant les poux de la tête de son enfant, vers 1660/1661, Rijskmueum, Amsterdam,
Pieter de Hooch, Une femme et un enfant dans le garde-manger, vers 1656/1660, Rijskmuseum, Amsterdam
vendredi 18 octobre 2019
n°1215 : Concert du Concerto Köln au théâtre des Champs Elysées
Concerto Köln ++++ (n° 17 982)
Dimanche 6 octobre 2019 dans le cadre des concerts du dimanche matin, je suis allé entendre au théâtre des Champs Elysées le Concerto Köln (Premier violon et direction par Jésus Merino) avec au programme deux oeuvres de J.-S. Bach (le conerto BWV 1052 pour clavecin et la suite et ouverture BWV 1066 pour orchestre) et une oeuvre de Geminiani (le concerto grosso la "Follia" d'après Corelli).
Ce que j'ai aimé :
1°) Cet ensemble musical est vraiment très bon. C'est une vrai plaisir.
2°) Les deux oeuvres de Bach sont des grands classiques du baroque mais c'était une joie de les entendre.
3°) je ne connaissais pas Geminiani. C'est un peu moins subtil que Bach mais c'est quand même intéressant à entendre.
mardi 27 août 2019
n°1214 : Le Musée Gunzenhauser de Chemnitz
Le Musée Gunzenhauser de Chemnitz ++++ (n° 17 931)
Le 4 août 2019, j'ai visité le musée Gunzenhauser de Dresde.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un musée superbe avec de très beaux volumes. L'escalier qui dessert les différents étages est vraiment magnifique.
2°) Le musée possède une très belle collection de peintres du XXe siècle, avec notamment une importante série d'Otto Dix et d'Alexej von Jawlensky.
3°) On peut y voir quelques œuvres de peintres que j'apprécie tout particulièrement comme Erich Heckel.
4°) On peut aussi y admirer des artistes allemands moins connus qui ont peint dans les années 1910-1930 juste avant (et parfois encore un peu pendant) le régime nazi.
Une partie des von Jawlensky (qui montre bien l'évolution du style du peintre)
Alexej von Jawlensky, Femme française, 1912
Alexej von Jawlensky, Pics de montagne, 1912
Erich Heckel, Banlieue, 1923
Christian Friedrich Rohlfs, Montagne (Bavière), 1911
Erich Heckel, Banlieue, 1923
Christian Friedrich Rohlfs, Montagne (Bavière), 1911
Kurt Teubner, A l'arrière, 1933/1934
Gustav Wunderwald, Un pont sur un jardin et l'Ackerstrasse, 1927
lundi 26 août 2019
n°1213 : Le dôme du Reichstag
Le dôme du Reichstag de Berlin +++I (n° 17930)
Le 7 août 2019, j'ai visité le dôme du Reichstag de Berlin.
Ce que j'ai aimé :
1°) La visite est gratuite. Il "suffit" de s'inscrire préalablement. J'écris "suffit" entre guillemets en raison de ce que je précise dans la rubrique "Ce que je n'ai pas aimé".
2°) La visite est accompagnée d'un audio-guide qui permet de comprendre l'intérêt du dôme pour le Bundestag situé juste en dessous (lumière et maintien de la température).
3°) Depuis la terrasse, on peut avoir une très belle vue sur l'ensemble du coeur de Berlin (et en particulier la véritable forêt urbaine que forme Tiergarten.
4°) On peut aussi voir une très intéressante exposition sur l'historie du Parlementatisme en Allemagne (avec notamment des documents très intéressants sur l'époque nazie et la Guerre froide).
5°) Ce bâtiment est devenue un beau symbole de la démocratie et de l'ancrage de l'Allemagne en Europe (avec le superbe drapeau européen).
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Pour réserver sur place, c'est un chouillat compliqué. Il faut forcément réservé des visites pour le jour, le lendemain ou le surlendemain. Impossible de le faire une semaine à l'avance (il est donc impossible comme je voulais le faire de réserver le faire le 31 juillet pour le 6 août). La réservation par Internet est encore plus compliquée puisque là tout est plein des semaines à l'avance.
2°) A l'espace de réservation, le personnel maîtrise très mal la langue... allemande. Le personnel qui était présent était hispanophone et avait beaucoup plus de talents pour se faire comprendre dans la langue de Cervantès que celle de Goethe !
Le 7 août 2019, j'ai visité le dôme du Reichstag de Berlin.
Ce que j'ai aimé :
1°) La visite est gratuite. Il "suffit" de s'inscrire préalablement. J'écris "suffit" entre guillemets en raison de ce que je précise dans la rubrique "Ce que je n'ai pas aimé".
2°) La visite est accompagnée d'un audio-guide qui permet de comprendre l'intérêt du dôme pour le Bundestag situé juste en dessous (lumière et maintien de la température).
3°) Depuis la terrasse, on peut avoir une très belle vue sur l'ensemble du coeur de Berlin (et en particulier la véritable forêt urbaine que forme Tiergarten.
4°) On peut aussi voir une très intéressante exposition sur l'historie du Parlementatisme en Allemagne (avec notamment des documents très intéressants sur l'époque nazie et la Guerre froide).
5°) Ce bâtiment est devenue un beau symbole de la démocratie et de l'ancrage de l'Allemagne en Europe (avec le superbe drapeau européen).
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Pour réserver sur place, c'est un chouillat compliqué. Il faut forcément réservé des visites pour le jour, le lendemain ou le surlendemain. Impossible de le faire une semaine à l'avance (il est donc impossible comme je voulais le faire de réserver le faire le 31 juillet pour le 6 août). La réservation par Internet est encore plus compliquée puisque là tout est plein des semaines à l'avance.
2°) A l'espace de réservation, le personnel maîtrise très mal la langue... allemande. Le personnel qui était présent était hispanophone et avait beaucoup plus de talents pour se faire comprendre dans la langue de Cervantès que celle de Goethe !
jeudi 22 août 2019
n°1212 : La Kunstsammlung de Chemnitz
Kunstammlung de Chemnitz +++I (n° 17 926)
Le 4 août 2019, j'ai visité la Kunstsammlung de Chemnitz (en Saxe).
Ce que j'ai détesté :
1°) Ce musée des Beaux-Arts de Chemnitz possède une superbe collection mais les salles ont été vidées pour mettre de l'art contemporain (avec parfois des salles qui sont vraiment vides...). C'est triste ces musées qui mettent en réserve les oeuvres qu'elles possèdent pour exposer des artistes sur lesquels j'ai quelques doutes.
2°) Sur le site du musée, il n'est pas du tout précisé que de nombreuses oeuvres ont été mises en réserve.
Ce que j'ai malgré tout adoré :
1°) Il y a une salle entière consacrée à Karl Schmidt-Rottluff (qui a échappé à la mise en réserve). Le musée présente plus d'une quarantaine d'oeuvres qui montrent bien l'évolution du style de cet artiste qui était de Chemnitz.
2°) Il y a une petite exposition (qui a l'air temporaire) avec 3 salles qui permettent quand même de voir quelques oeuvres du XIXe et du début du XXe siècle.
3°) Le bâtiment lui-même est superbe avec un escalier magnifique et des lampadaires art-déco qui sont vraiment splendides.
4°) On ne sait pas pourquoi mais il y a quand même un Alexej von Jawlensky qui a échappé à la mise au placard. Cela prépare à la visite d'un autre musée de Chemnitz dont je reparlerai dans un autre article.
Le 4 août 2019, j'ai visité la Kunstsammlung de Chemnitz (en Saxe).
Ce que j'ai détesté :
1°) Ce musée des Beaux-Arts de Chemnitz possède une superbe collection mais les salles ont été vidées pour mettre de l'art contemporain (avec parfois des salles qui sont vraiment vides...). C'est triste ces musées qui mettent en réserve les oeuvres qu'elles possèdent pour exposer des artistes sur lesquels j'ai quelques doutes.
2°) Sur le site du musée, il n'est pas du tout précisé que de nombreuses oeuvres ont été mises en réserve.
Ce que j'ai malgré tout adoré :
1°) Il y a une salle entière consacrée à Karl Schmidt-Rottluff (qui a échappé à la mise en réserve). Le musée présente plus d'une quarantaine d'oeuvres qui montrent bien l'évolution du style de cet artiste qui était de Chemnitz.
2°) Il y a une petite exposition (qui a l'air temporaire) avec 3 salles qui permettent quand même de voir quelques oeuvres du XIXe et du début du XXe siècle.
3°) Le bâtiment lui-même est superbe avec un escalier magnifique et des lampadaires art-déco qui sont vraiment splendides.
4°) On ne sait pas pourquoi mais il y a quand même un Alexej von Jawlensky qui a échappé à la mise au placard. Cela prépare à la visite d'un autre musée de Chemnitz dont je reparlerai dans un autre article.
Karl Schmidt-Rottluff, Bahndamm im Winter, 1905
Karl Schmidt-Rottluff, Gardenstrasse Frühmorgens, vers 1906
Karl Schmidt-Rottluff, Landschaft in Herbst, 1910
(on voir que le style a radicalement changé entre 1906 et 1910)
Karl Schmidt-Rottluff, Lupinenfeld, 1921
Karl Schmidt-Rottluff, Lupinen im Zimmer, 1921
Karl-Schmidt-Rottluff, Schneelandschaft, 1947
Karl-Schmidt-Rottluff, Seehofallee, 1956
Alexej von Jawlensky, Heilandgesicht, vers 1919
Un aperçu des trois salles où quelques oeuvres du XIXe siècle ont été maintenues. Celles qui ont échappées à la mise en réserve...
Ferdinand von Raisky; Konrad von Posern, 1951
Karl Schmidt-Rottluff, Landschaft in Herbst, 1910
(on voir que le style a radicalement changé entre 1906 et 1910)
Karl Schmidt-Rottluff, Lupinenfeld, 1921
Karl Schmidt-Rottluff, Lupinen im Zimmer, 1921
Karl-Schmidt-Rottluff, Schneelandschaft, 1947
Karl-Schmidt-Rottluff, Seehofallee, 1956
Alexej von Jawlensky, Heilandgesicht, vers 1919
Un aperçu des trois salles où quelques oeuvres du XIXe siècle ont été maintenues. Celles qui ont échappées à la mise en réserve...
Ferdinand von Raisky; Konrad von Posern, 1951