lundi 7 avril 2025

n°1411 : Le cavalier du Louvre. Vivant Denon par Philippe Sollers

 

Le cavalier du Louvre ++ (n°19 979)

Le 6 avril 2025, j'ai fini de lire le livre de Philippe Sollers, Le cavalier du Louvre. Vivant Denon, Plon, 1995.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce livre nous fait découvrir la vie extraordinaire de Vivant Denon qui a vécu à la cour de Russie au XVIIIe siècle, à la cour de Naples, à Venise avant et pendant la Révolution et qui a accompagné Bonaparte en Égypte.

2°) Denon a été de 1802 à 1815 directeur des Musées nationaux. Il a joué un rôle fondamental dans la mise en place du musée du Louvre qui a accueilli à son époque des pièces de collections venues de toute l'Europe.

3°) Sollers insiste énormément sur un livre licencieux - dans l'Esprit des Lumières - Point de lendemain (1777) écrit par Denon.

Ce que j"ai moins aimé :

1°) Sollers est toujours approximatif. Cette biographie est usante pour cela. Elle donne envie d'en lire une faite par un historien moins dilettante.

2°) Sollers fait toujours dans la provocation anti bourgeoise. Cest tellement répétitif que cela devient pénible.

 

 

 

mercredi 2 avril 2025

n°1410 : L'Homme qui rit de Victor Hugo

 

L'Homme qui rit de Victor Hugo ++I (n°19 874)

Le 27 mars 2025, j'ai fini de lire le roman de Victor Hugo, L'Homme qui rit, Livre de Poche, 2002, 1ère édition, 1869

Ce que j'ai aimé :

1°) Il y a quelques pages d'un grand lyrisme typique de Hugo sur l'amour, le mépris des "petits", la fourberie. Il y a des passage superbes.

2°) Le récit nous replonge dans l'Angleterre du début du XVIIIe siècle à l'époque de la reine Anne, qui n'est pas si connu que cela.

3°) On est initialement perdu entre les différents récits mais finalement ils finissent tous par se connecter et cela devient intéressant.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a dans le récit des inventions totalement loufoques comme le réseau d'enleveurs d'enfants qui aurait écumé l'Europe de l'Ouest au XVIIe siècle.

2°) Le roi Jacques II d'Angleterre est présenté comme un sordide personnage prêt à se débarrasser d'enfants par les pires moyens.

3°) Le roman paraît inabouti. Au bout de plus de 800 pages, on a l'impression que cela finit comme un cheveu sur la soupe.

4°) Il y a des longueurs et des digressions qui sont difficilement digestes, par exemple les considérations de plusieurs pages sur la pairie en Angleterre et en France.