Les très riches heures de la Cour de Chine -Musée Guimet +++ (N°13120)
Ce lundi 26 juin 2006, dans l'après-midi, je suis allé voir l'exposition Les Très riches heures de la Cour de Chine au musée Guimet.
Ce que j'ai aimé :
1°) Je ne connaissais pas -honte à moi- ce musée. Cette exposition m'a vraiment envie d'y retourner pour voir les collections permanentes, c'est un musée situé entre le Trocadéro, la Seine et les Champs Elysées.
2°) Cette exposition permet de mieux connaître la Chine de la dynastie Mandchoue, notamment les trois grands empereurs des XVIIe et XVIIIe siècles : Kangxi (1662-1722), Yongzheng (1722-1735) et Quianlong (1736-1795) : les contemporains de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.
3°) L'exposition permet principalement de découvrir de magnifiques peintures sur d'immenses rouleaux qui racontent des scènes de la vie impériale : des déplacements de l'empereur, des scènes de chasse, des rites de fertilité agricole. Ce sont vraiment des oeuvres splendides.
4°) On apprend le rôle joué par le peintre italien Giuseppe Castiglione (1688-1766) qui au service de la cour de Chine a appris les techniques de la peinture locale.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Tous les rouleaux sont présentés à plat. Le but est de les faire voir à plat et de pouvoir les admirer en allant de droite vers la gauche, le sens de lecture. Ils sont admirables lorqu'on peut avancer assez rapidement pour avoir l'impression de scènes animées. Le problème est qu'encore une fois dans cette exposition, il y a notamment dans les premières salles, un public surtout de vieillards qui passent leur temps agglutinés sur les vitrines ce qui empêche d'avancer et de jouir du spectacle véritable que ces oeuvres peuvent procurer. Et je passe sur la débilité des commentaires de ce genre de public que j'adore.
2°) L'idée d'appeler cette expo "Les très riches heures..." fait allusion aux miniatures des très riches heures du Duc de Berry... du début du XVe siècle. Je trouve que c'est vraiment une manière simpliste de projeter l'art occidental antérieur de plus de 200 ans sur celui de l'empire du Milieu. Ce nombrilisme occidental est surprenant aujourd'hui.
Une exposition qui présente en tout cas de très belles oeuvres qui, certes pour la plupart appartiennent au musée Guimet, mais qui par leur dimension ne peuvent être présentées que de manière exceptionnelle.
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