lundi 27 novembre 2006

n° 135 : 1661

1661 de Yves Jégo et Denis Lépée +  (N°13274)

Le 2 octobre 2006, j'ai fini de lire le livre de Yves Jégo (député UMP...) et Denis Lepée, 1661, collection Pocket N°12 944, 2006, éditio princeps Timée Editions, 2005,Avec un titre comme celui-là, ceux qui me connaissent auraient pu s'attendent à ce que j'adore ce livre. Je suis cependant très déçu :

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) C'est un roman qui reprend la thématique du Da Vinci Code avec les mêmes approximations, voire les mêmes incohérences historiques... Par exemple, les Evangiles auraient été modifiés par Saint Pierre... c'est oublié que ceux-ci ont été écrits plusieurs dizaines d'années après la mort supposée de Saint-Pierre.

2°) On a l'impression que les auteurs se sont faits des fiches sur tous les personnages (notamment les écrivains) de l'époque et qu'ils ont cherché à les mettre par un moyen ou par un autre dans leur récit.

3°) Fouquet en grand penseur d'une République libre, c'est proche de la niaiserie.

4°) L'histoire de l'encre qui ne se lit qu'à un certain moment de la journée et à une certaine date de l'année est aussi à dormir debout.

5°) Encore une histoire autour de la paternité cachée de Louis XIV... cette fois-ci c'est Mazarin qui s'y colle !

6°) Page 454, le personnage réussit à faire Paris-Rome en 6 jours ! C'est proche du record. Il fallait encore 4 jours en 1815 pour faire Paris-Marseille...
7°) Il y en a assez de faire passer Colbert pour un méchant affreux. Avec la verve de Dumas (voir le Marquis de Vagelonne) ça passe mais dans 1661 les auteurs exagèrent vraiment. Colbert est un des plus grand ministre que la France a eu.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est comme le Da Vinci Code : quand on prend le livre en main, c'est nul mais on arrive pas à le lâcher car on est saisi par l'intrigue.

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