lundi 29 janvier 2007

n° 157 : Jacquou le Croquant

Jacquou le Croquant +++  (N°13337)


Cet après-midi du lundi 29 janvier 2007, je suis allé voir le film Jacquou le croquant.


Ce que j'ai aimé :


1°) Contrairement à mon ami Marc qui a aussi fait une critique sur ce film sur son blog, je n'avais pas été un fan de la série Jacquou le Croquant dans les années 70. Je l'avais trouvée un peu gnan-gnan et longuette. Or paradoxalement, contrairement à ce que j'ai peu lire sur le film qui vient de sortir, je ne me suis pas ennuyé, malgré la longueur du film.


2°) J'avais un peu oublié l'histoire du film. Il est intéressant de voir ce film comme une illustration de laterreur blanche consécutive à la fin définitive de Napoléon Ier et du règne des "Ultras" sous le règne de Charles X... un bon moyen de faire mémoriser le retour des Bourbons de 1815 à 1830. Pour aller plus loin, le site officiel du film et "l'espace enseignant" n'est pas mal fait même si parfois c'est un peu tiré par les cheveux.


3°) J'ai été très sensible à la qualité de la photographie dans ce film. Il y a vraiment de magnifiques images. De même la bande-son de Laurent Boutonnat est vraiment bien faite. C'est aussi le réalisateur du film et le compositeur de Mylène Farmer !


4°) Le film utilise les talents d'une brochette d'acteurs qui font honneur à ce film : le jeune Gaspard Ulliel qui s'en sort très bien dans le rôle principal, Jocelyn Quivrin en odieux comte de Nansac (il a des faux airs à Christophe Lambert...), Olivier Gourmet dans le bon vieux curé de campagne, Tchéky Karyo et Albert Dupontel


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le film (et cela est dû au livre dont le film est tiré c'est-à-dire celui écrit en 1899 par Eugène Le Roy) est caricatural à l'excès. La famille de Nansac sont vraiment des affreux méchants nobles.


2°) Le château-fort des Nansac est magnifique à voir mais il ressemble plutôt à une belle bâtisse du Moyen Âge.


3°) Je ne suis pas convaincu par le rôle de la fille du comte de Nansac. On ne sait pas trop vraiment ce qu'elle veut. On comprend qu'elle est partagée entre son éducation d'odieuse aristocrate et son amour pour le beau Croquant... c'est cependant un peu "cul-cul".


4°) Je ne trouve pas les paysans lorsqu'ils crient "Jacquou, Jacquou, Jacquou". Cela manque de force et de conviction.

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