dimanche 27 mai 2007

n° 324 : British Politics

British Politics +++ (N°13455)


Hier, samedi 26 mai 2007, j'ai fini de lire le livre de Tony WRIGHT, British Politics, Oxford University Press, 2003, collection, A very Short Introduction.


Ce que j'ai aimé :


1°) Encore une fois, j'aime beaucoup ce format qui ressemble à nos "Que sais-je ?". Un thème bref en une centaine de pages pour 7 £ (avec une formule les 3 pour le prix de 2).


2°) Il s'agit ici d'un ouvrage écrit spécialement pour la collection (ce n'est pas une réédition) et l'auteur est Tony Wright, un député du Labour Party et donc qui est au coeur du sujet.


3°) L'auteur pose en 1ère partie la question de la Britishness de la British Politics... Y a-t-il une spécificité britannique de la politique en Grande-Bretagne. Beaucoup de penseurs restent persuadés que le modèle britannique est à part et présente une supériorité sur les autres systèmes démocratiques par son ancienneté et sa force. "This country's distintive contribution to civilisation has been the development of stable institutions of representative government" (Daily Telegraph, 19 decembre 1997) [page 2].


4°) L'auteur rappelle que la spécifité du Royaume Uni est de ne pas avoir de texte constitutionnel (situation que ne connaisse aussi que la Nouvelle Zélande et Israël).


5°) L'auteur montre de manière très intéressante que le système britannique est un modèle sans équilibre des pouvoirs : le gouvernement est tout puissant. Contrairement aux idées reçues, le Parlement n'a aucun rôle prépondérant et est une vraie chambre d'enregistrement. De plus, sous Tony Blair, la centralisation des décisions s'est encore accentuée.


6°) L'auteur montre que l'Union Européenne, malgré la volonté de certains britanniques, a changé la donne : il faut désormais respecter les normes qui ne sont pas décidés à l'échelle du Royaume.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Il aurait été bon que l'auteur dise dès l'introduction qu'il donne le point de vue d'un député travailliste. On ne découvre cela qu'au fur et à mesure.


2°) Il y a des passages un peu obscur pour un lecteur de langue française : le jargon politicien n'est pas toujours facile à comprendre.


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