vendredi 14 septembre 2007

n° 367 : Le cuisinier de Talleyrand

Le cuisinier de Talleyrand +++ (N°13 565)

Aujourd'hui, vendredi 14 septembre 2007, j'ai fini de lire le livre de Jean-Christophe DUCHON-DORIS, Le cuisinier de Talleyrand, Julliard, 2006, Editions 10/18 N°4038, mai 2007.

Ce que j'ai aimé :

1°) DUCHON-DURIS change d'époque et de lieux puisqu'après trois tomes consacrés aux histoires de Guillaume de Lautaret en France au début du XVIIe siècle, il nous enmène 100 ans plus tard à Vienne en 1814 au moment où le Congrès de Vienne se réunit après la défaite de Napoléon et son exil à l'île d'Elbe. Je me suis ainsi  replongé ainsi dans cette période de la fin de l'Empire puisqu'en avril j'avais lu le livre d'Armand CABASSON, La Mémoire des flammes (qui se dérouie au début de 1814) et en septembre 2006, le 3e livre de la trilogie d'Henri TROYAT, Le Moscovite : Les feux du matin (voir les articles relatifs à ces livres).

2°) Ce roman historique permet de mieux connaître les arcanes du Congrès de Vienne dans la 2e moitié de 1814 et comment Talleyrand, représentant de Louis XVIII, a su réintroduire la France dans le jeu des puissances grâce à sa grande "subtilité". Il réussit à gagner dans son camp l'Autriche et la Grande-Bretagne qui craignent les appétits excessifs de la Prusse et de la Russie.

3°) Ce livre est un hommage aux plaisirs de la table et de la cuisine.

4°) Le denouement de l'enquête policière est assez réussi ce qui est bien sûr un point important pour ce genre de romans de la série "grand détective".

5°) Le livre rend assez bien l'ambiance du "Congrès s'amuse" qu'a connu la ville de Vienne en 1814.

6°) Le livre rappelle de manière fort intéressante la guerre entre les Etats Unis et le Royaume Uni de juin 1812 à janvier 1815 : cette guerre a en partie pesé sur le Congrès de Vienne. Elle a conduit Wellington à partir sur le continent américain. (page 234). Que ce serait-il passé si elle avait duré et si Wellington n'avait pas été présent en juin 1815 à WAterloo après le retour d'exil de Napoléon. Voilà un autre beau sujet de roman.

7°) Le roman laisse penser que si, en février 1815, Napoléon a pris le risque de reprendre le pouvoir en France c'est par ce qu'il savait que les Alliés avaient déjà décidé de l'éloigner à Sainte-Hélène.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Les titres des chapitres avec des litanies de plats. Au début, on trouve que c'est une idée géniale mais cela devient vite barbant. Un plat comme titre par chapitre aurait été beaucoup moins indigeste.

2°) On se perd un peu parfois dans le plan de Vienne en 1814. Il est vrai que je ne connais pas du tout cette ville, mais je ne dois pas être le seul...

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