La Place Royale ++I (N°13584)
Aujourd'hui, mercredi 3 octobre 2007, je viens de finir de lire la pièce de Pierre CORNEILLE, La place royale, création 1633-1634, 1ère édition, 1637, édition Folio Théâtre N°101, 2006.
Ce que j'ai aimé :
1°) Trois ans avant la création du CId, on découvre ici une comédie avec la langue sublime et limpide de Corneille. Certaines tirades annoncent déjà le CId.
2°) Il s'agit d'une comédie et Corneille est capable de dire des idées très crues dans une très belle langue : par exemple "Les restes d'un rival eussent fait mon servage / Elle eût perdu mon coeur avec son pucelage" (Acte III, scène IV, vers 720-721).
3°) C'est un marivaudage avant l'heure.
4°) L'histoire est sensée se passer dans mon arrondissement : le 4e... puisque la Place royale est l'ancien nom de la place des Vosges. C'était déjà le quartier huppé au XVIIe siècle.
Ce que j'ai un peu moins aimé :
1°) L'histoire est un peu alambiquée : le héros Alidor aime trop Angélique et donc pour ne pas souffrir de trop l'aimer, il veut la repasser à un autre alors qu'elle n'aime que lui. Cela est résumé par une tirade du personnage Cléandre : "Vit-on jamais Amant de la sorte enflammé; / Qui se tint malheureux pour être trop aimé" (Acte I, scène IV, vers 206-207).
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