Meurtre à Canton +++ (N°13 606)
Hier, mercredi 24 octobre 2007, j'ai fini de lire le livre de Robert VAN GULIK, Meurtre à Canton, collection 10/18 N°1558, 2005, 1ère édition, 1983, traduit de l'anglais par Robert GUERBET, 1ère édition en français, 1968.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un exemplaire très réussi de la saga des enquêtes du Juge Ti, personnage chinois de la fin du VIIe siècle rendu célèbre par Robert VAN GULIK. C'est le dernier, puisqu'à la fin de l'ouvrage, on apprend que le juge Ti a décidé de ne plus se consacrer qu'à sa carrière administrative.
2°) L'ouvrage est intéressant car il permet de prendre conscience de la présence de marchands arabes et musulmans à Canton dès la fin du VIIe siècle, soit une cinquantaine d'années après la disparition de Mahomet.
3°) L'arrière-fond politique de cette aventure est dû aux intrigues de l'impératrice Wou qui tenta de s'accapare le pouvoir.
4°) Le stratagème utilisé par le juge Ti pour retrouver les meurtiers du censeur est très réussi : il consiste à faire croire que les assassins ont tué un ennemi de l'Etat et que donc ils seront récompensés.
5°) La parti d'échec avec Liang (chapitre XXII) est une pure merveille.
6°) La notice rédigée par Van Gulik en fin de livre est très intéressante. Elle permet de comprendre qu'il s'est inspiré d'un personnage machiavien du IVe siècle avant J.-C. : Sou Tsin.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il est dommage que le tome N°1558 de la collection 10/18 soit celui qui concerne la fin aventures du juge Ti alors que les aventures antérieures sont dans des numéros plus tardifs de la collection. Il serait bon qu'en début d'ouvrage, on mette la liste des volumes dans l'ordre chronologique des aventures du juge Ti.
2°) VAN GULIK aime parfois un peu trop faire dans le salasse. Les dessins qu'il a lui-même faits pour illustrer son livre montre son attrait pour les nymphettes...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire