samedi 27 octobre 2007

n° 397 : Un secret

Un secret ++I (N°13 608)


Hier, vendredi 26 octobre 2007, je suis allé voir le film "Un secret".


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un film intéressant concernant l'attitude des Juifs pendant l'Occupation. Il pose la question de savoir si religieusement, il était acceptable de cacher sa religion.


2°) Cécile de France est magnifique dans ce film... comme toujours d'ailleurs. On prend des cours de natation en la voyant nager dans ce film.


3°) Le film montre que les histoires familiales ne sont pas toujours aussi simples qu'il y paraît... certes ce n'est pas un thème très novateur.


4°) Julie Depardieu est très bien dans son rôle d'amis de la famille. Son homosexualité est évoquée de manière très atténuée.


5°) Le petit garçon chétif et malingre, intello mais pas sportif, est très attachant.


6°) La projection en classe du film "Nuit et brouillard" permet de mettre les "pieds dans le plat" et de clairement évoquer la Shoah.


7°) Le film est inspiré d'un roman autobiographique de Claude Grimbert.


8°) La scène finale qui évoque le cimetière pour chiens de la fille de Pierre LAVAL montre bien le paradoxe des responsables de la déportation des Juifs : ils ont montré plus de compassion pour des animaux que pour des êtres humains.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Patrick Bruel joue encore les bellâtres avec deux jolies jeunes femmes : Ludivine Sagnier et Cécile de France. Il a vraiment passé l'âge. Il finit par faire vieux beau. Je trouve son jeu d'acteur avec ses regards soutenus d'une lourdeur affligeante.


2°) Ludivine Sagnier paraît d'autant trop jeune pour être une mère de famille. Elle fait vraiment trop jeunette.


3°) Le film utilise des images d'archives. Il est dommage qu'il nous montre un extrait d'un discours d'Hitler prononcé en 1933 en nous le faisant passer pour un discours prononcé à la fin des années 30. Cela n'est pas très sérieux historiquement.


4°) Je ne suis pas fan des films qui font des flash-backs sur de nombreuses époques : on passe alternativement des années 50, aux années 60, avec des incursions en noir et blanc dans les années 80 (un parti pris étrange), puis des retours arrières sur les années 30 et 40. On arrive à suivre mais vraiment ce n'est pas très linéaire.


5°) La classe de lycéens de banlieues, des adolescents nazes qui étaient dans les deux rangs devant moi, et qui en étaient encore à faire des commentaires débiles sur les scènes un peu chaudes. Les professeurs qui les accompagnaient ont rouspété, mais il aurait fallu qu'ils serrent davantage les boulons s'ils prennent le "risque" de sortir leurs élèves.


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