vendredi 22 août 2008

n° 492 : Stuart Britain

Stuart Britain ++I (N°13906)

Le 17 août 2008, j'ai fini de lire le livre de John MORILL, Stuart Britain, A very short introduction, Oxford University Press, 2000, 1ère édition, 1984.

Ce que j'ai aimé :

1°) Une petite révision concernant la Grande Bretagne du XVIIe siècle ne fait jamais de mal. Comme toujours avec cette collection, on peut avoir en une centaine de pages, un très bon résumé d'un vast sujet.

2°) On apprend grâce à ce livre que le 1er parti politique anglais, les Whigs (libéraux), s'est mis en place pour les élections de 1679 et 1681.(page 69). Le livre m'a donné envie d'en savoir plus sur leur premier grand leader : Lord Shaftersbury.

3°) L'auteur rappelle fort justement que la succession de 1625 a été une des plus tranquilles de l'histoire d'Angleterre. Cela faisait depuis 1507 qu'un roi adulte n'avait pas succédé à son père et cela ne s'est pas renouvelé avant 1727. Pourtant, le nouveau roi, Charles Ier a fini par perdre le pouvoir et par être décapité.

4°) Il est très intéressant de constater (page 11) qu'au XVIIe siècle Londres était 50 fois plus peuplée (250 000 habitants) que les autres villes importantes du pays (Bristol, Newcastle, Norwich comptaient chacune 25 000 habitants).

5°) Au XVIIe siècle, la Grande-Bretagne a vu sa population passer de 4,9 à 7,3 millions mais c'était beaucoup moins que la population française (20 millions d'habitants).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'ouvrage a une approche historique un peu vieillote : il commence par l'aspect socio-démographique avant de se pencher sur le politique. Cela fait un peu dépassé.

2°) Il est surprenant d'arrêter la Grande-Bretagne des Stuarts à l'année 1688. Les filles de Jacques II : Mary II et Anne Ière sont des Stuarts. Il aurait donc fallu aller jusqu'à la mort de cette dernière en 1714...

6°) Il est intéressant de définir l'anglicanisme comme un mélange de doctrine protestante et de pratique catholique (page 77).

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