mercredi 21 octobre 2009

n° 582 : The Great Depression & the New Deal

The Great Depression & The New Deal: A Very Short Introduction
The Great Depression & the New Deal +++ I (N°14 336)

Le 23 octobre 2009, j'ai fini de lire le livre d'Erich RAUCHWAY, The Great Depression & the New Deal, Very short introductions, Oxford University Press, 2008

Ce que j'ai aimé :

1°) Le livre rappelle la profondeur de la crise aux Etats Unis en 1932 au moment de l'élection présidentielle. Le chômage atteignait 25% de la population active et tout le système financier était au bord de l'effondrement total.

2°) Ce livre -dont le sujet peut sembler un peu aride- est en fait captivant car il va contre certaines idées reçues : F.D. Roosevelet était tout sauf un révolutionnaire. Il s'est opposé au principe d'une sécurité sociale universelle en insistant sur le fait que seuls les cotisants pourraient recevoir des indemnités santé ou retraite (page 101).

3°) Le livre rappelle de manière très détaillé la lutte menée par la Cour Suprême contre le New Deal au nom de la défense de la liberté privée et du fédéralisme. Cela n'a fait que renforcer F.D. Roosevelt qui a été triomphalement réélu en 1932 (60% du vote populaire, c'est-à-dire le meilleur résultat jamais obtenu par un président américain).

4°) Le livre rappelle qu'au moment de la prise de pouvoir par F.D. Roosevelt le parti Démocrate était encore marqué par son passé sudiste : il comprenait des conservateurs invétérés qui ont lutté pied à pied contre le président.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a quelques longueurs sur les différents programmes mis en place dans le cadre du New Deal avec un nombre impressionnant d'initiales : A.A.A., N.I.R.A., T.V.A. (rien à voir avec l'impôt), W.P.A., E.R.A., W.I.B., ... C'est un peu pesant !

n° 581 : Exposition Turner and the masters


Turner and the master +++I (N°14 333)

Le 17 octobre 2009, je suis allé voir l'exposition Turner and the masters à la Tate Gallery de Londres.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une exposition très complète qui montre que Turner s'est inspiré de nombreux grands peintres qui l'ont précédé : Rembrandt, Le Lorrain, Poussin, Canaletto,...). La juxtaposition de l'oeuvre du maître et de celle de Turner montrent les influences et les différences. Cette exposition a l'honnêteté de ne pas systématiquement montrer la suprématie de Turner sur ces prédesseurs.

2°) L'exposition montre que Turner a mis du temps à trouver le style qui fait de ce peintre un génie (je sais que mon avis n'est pas partagé par tous). Turner ne peint pas tant des paysages que la lumière elle-même. Par exemple, j'aime beaucoup la série de ces créations vénitiennes comme le tableau que j'ai photographié ci-dessus : Venise depuis le porche de l'église Notre-Dame de la Salute qui a été prété par le Metropolitan de New York.

Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a quelques oeuvres de Turner qui sont vraiment peu intéressantes.

2°) Je n'ai pas réussi à faire partager autant que je l'aurais souhaité mon enthousiasme pour ce peintre anglais...

dimanche 4 octobre 2009

n° 580 : Le Montespan, le livre à ne pas lire !

Article tel que je l'avais publié sur Héliosse (avec les commentaires)
Le Montespan - (N°14316)

Commentaires


Coucou "Manu", j'ai bien aimé ton intitulé "Le Montespan. Le livre à ne pas lire !" , tu pourrais mettre aussi "à ne pas offrir"^^. Sinon, la foto avec ton oeil est sympa. Bises. Martin et Hélène.

En effet, la couverture est plutot ludique voire amusante mais le contenu décevant. De meme pour "Je, Francois Villon" qui m'avait été signalé et est également un livre à ne pas lire tant son contenu pue le mélange d'excréments, de foutre et de vulgarité. Alors certes on peut voir cet ouvrage comme un hymne au génie de la création sublime pourtant issue des bouges les plus crasseux et des méandres de l'alcool et du sexe (et déjà des prémices de la drogue d'après l'auteur...), mais soyons honnête, les livres de cet auteur n'ont rien d'historique et se complaisent plutot à satisfaire une sorte de voyeurisme malsain chez certains lecteurs tout en leur faisant prendre des vessies pour des lanternes tant les inexactitudes ponctuent les pages... En clair, courez chez votre libraire acheter une vraie biographie de Villon ou du Montespan et non un roman de seconde zone ! En définitive, "Le magasin des suicides" est le seul ouvrage à retenir de cet auteur qui, quand il ne se lance pas dans une étude peu rigoureuse du passé mais se projette plutot dans un avenir intemporel, peut enfin convaincre dans son approche romanesque.

Un livre ou un ramassis vulgaire de scènes douteuses. Inutile d'en parler, ça n'en vaut pas la peine. Je vous conseille plutôt de lire : -Madame de Montespan- Grandeur et décadence d'une Favorite du Lt Col² HENRI CARRE

vendredi 2 octobre 2009

n° 579 : La girafe de Charles X


La girafe de Charles X ++++ (N°14 314)

Le 1er octobre 2009, j'ai fini de lire le livre Michael ALLIN, La girafe de Charles X, éditions J.-C. Lattès (traduction de Stéphane CARN), 2000, édition originale américaine en 1998.

 Ce que j'ai adoré :

1°) Ce livre à travers le périple d'un girafe offerte à Charles X par Méhémet Ali, le souverain d'Egypte en 1827 nous apprend énormément de choses sur les girafes, la France de la Révolution, de l'Empire et de la Restauration, le déclin de l'Empire ottoman, l'histoire de l'Egypte.

2°) Le livre est captivant car le personnage de la girafe partie du Soudan pour arriver à Paris est plutôt sympathique.

Un livre CAPTIVANT !