mardi 27 mars 2012

n° 817 : La baronne meurt à cinq heures

La baronne meurt à cinq heures +++I (n° 15 221)

Le 2 mars 2012, j'ai fini le livre de Frédéric LE NORMAND, La baronne meurt à cinq heures, Edition du masque, 2012

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un très bon roman policier. Cela peut paraître surprenant mais l'idée de faire de Voltaire un héros était périlleuse mais c'est une vraie réussite.

2°) L'auteur nous replonge dans le Paris des années 1730. Je trouve que c'est au moins aussi réussi ques les aventures de Nicolas Le Floch (dont j'ai beaucoup apprécié les premiers volumes).

3°) Il y a quelques remarques que j'ai trouvées très amusantes par exemple page 237 : "Un policier est pire qu'un jésuite : non seulement il est borné mais il ne parle même pas le latin" et page 254 "On était davantage attirer par les criminels morts que par les philosophes en vie, ce qui est le désespoir de tous les temps".

4°) Le roman policier met en scène le lieutenant du Police, Hérault, un personnage auquel j'ai consacré un article sur l'Indépendant du 4e.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'auteur montre une très bonne connaissance historique du XVIIIe siècle. Il fait cependant une erreur : il parle page 226 de l'église Saint-Paul-Saint-Louis ce qui n'a pas de sens au XVIIIe siècle.

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