lundi 13 février 2017

n° 1095 : Maximes de Madame de Sablé


Maximes ++ (n° 17 005)

Le 7 février 2017, j'ai fini de lire le livre de Madame de Sablé, Maximes, Rivages poche, 2014, 1ère édition 1678

Ce que j'aimé :

1°) Je trouve la couverture très belle : Un tableau de Christian Berentz, Nature morte à l'horloge.

2°) Les Maximes sont assez brèves : 81 maximes qui font en tout moins de 30 pages.

3°) Mme de Sablé et cet ouvrage (paru après sa mort) ont eu une influence non négligeable sur un ouvrage beaucoup plus connu : les Maximes de La Rochefoucault. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'introduction par un écrivant anglais du XIXe siècle (George Eliot) est un peu obscur. C'est très laborieux.

2°) Plusieurs maximes manquent de clarté. Il m'a fallu les relire plusieurs fois pour en comprendre le sens.

Quelques exemples de Maximes :

VIII : "Etre trop mécontent de soi est une faiblesse. Etre trop content de soi est une sottise".

X :  "C'est une occupation bien pénible aux fourbes d'avoir toujours à couvrir le défaut de leur sincérité et à réparer le manquement de leur parole"

XXXI : "Il faut s'accoutumer aux sottises d'autrui et ne se point choquer des niaiseries qui se disent en notre présence". 

LXVIII : "Il y a de la bassesse à tirer avantage de sa qualité et de sa grandeur pour se moquer de ceux qui nous sont soumis".

LXXX : "L'amour a un caractère si particulier qu'on ne peut le cacher où il est, ni le feindre où il n'est pas".

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