dimanche 16 juin 2024

n°1390 : Le Tigre et les Pilleurs de Dieu

 

Le Tigre et les Pilleurs de Dieu ++++ (n°19 687)

Le 14 juin 2024, j'ai fini de lire le livre de Philippe GRANDCOING, Le Tigre et les pilleurs de Dieu, Editions de Borée, collection vent d'histoire, Edition 2023, 1ère édition, SAS, 2018.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce livre m'a redonné goût au roman policier historique dont j'ai longtemps été un adepte. Le récit nous plonge dans le Paris du début du XXe siècle à l'époque de la République radicale et de la Séparation des Eglises et de l'Etat.

2°) Le personnage principal, Hippolyte Salvignac, un antiquaire est attachant. Il permet de s'intéresser au marché de l'Art, à la question des escroqueries, des faux. C'est très intéressant.

3°) L'inspecteur Jules Lerouet a aussi des failles qui sont intéressantes.

4°) Un des héros du roman est Clemenceau et il est bien de contribuer à mieux faire connaître ce grand personnage de l'Histoire de France.

5°) L'auteur réside rue Vieille-du-Temple dans un ancien hôtel particulier loti entre des ateliers et des logements. Sa boutique est passage du Grand Cerf. Cela ne peut que plaire à ceux qui s'intéressent à Paris Centre.

6°) D'un point de vue historique (mis à part quelques bémols signalés ci-dessous), le récit est historiquement très crédible. Je n'ai pas retrouvé les énormes erreurs que j'avais lu il y a quelques mois dans la suite des aventures de Nicolas Le Floch par Laurent Joffrin. Cela me réconcilie avec le genre du roman policier historique.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a quelques petites erreurs qui m'ont chiffonné. Dès la première phrase "le passage du Grand-Cerf, au coeur du quartier Bonne Nouvelle". Cela m'a déplu car si ce passage est bien dans le quartier Bonne-Nouvelle, il est vraiment dans sa partie la plus au Sud. Assez loin de l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle qui est presque sur les Grands Boulevards. Plus loin, l'auteur évoque les "Halles des Blancs Manteaux". L'appellation Halle est très récente. Elle date des années 2010. Historiquement, il s'agissait du Marché des Blancs Manteaux (nom porté lors de la création de deux marchés alimentaires à partir de Napoléon Ier).

2°) A la fin du livre on évoque une "minute de silence". En France, la première minute de silence a été observée en 1922.

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