mercredi 17 janvier 2007

n° 146 : 18th Century Britain

Eighteenth Century Britain +++  (N°13325)


Aujourd'hui, mercredi 17 janvier 2007, je viens de finir le livre de Paul LANGFORD, Eighteenth century Britain, A Very Short Introduction, Oxford University Press, 1984, réédition, 2000 dans le collection "A Very Short Introduction".


Ce que j'ai aimé :


1°) Le format : enfin les anglais se mettent à faire paraître des petits ouvrages du genre de ceux de la collection "Que sais-je ?" : 117 pages. Je l'ai acheté à Londres pendant les vacances de Toussaint : le tarif était de 3 livres de la collection pour 2 £ (environ 3 euros). Un site permet de connaître tous les titres parus.


2°) C'est un livre qui fait vraiment bien le point sur les évolutions tant politiques, sociales, économiques que culturelles de la Grande Bretagne entre la fin du XVIIe siècle (les lendemains de la "Glorieuse Révolution") et la veille de la Révolution Française : en Angleterre le XVIIIe siècle commence donc en 1688 et s'achève en 1789.


3°) Le livre contient une intéressante bibliographie complètement réactualisée en 2000, avec aussi un index et des chronologies très bien faites.


4°) L'ouvrage montre bien la place prise par le 1er ministre dès le XVIIIe siècle : notamment Walpole qui a dirigé le gouvernement de 1721 à 1741.


5°) L'ouvrage évoque les mouvement révolutionnaires anglais : par exemple, les émeutes anti-catholiques à Londres qui en 1780 ont mis la ville dans un véritable état de terreur.


6°) On apprend que l'évolution démographique du XVIIIe siècle n'a pas été une progression linéaire : en 1731, la population était de 5,2 millions, c'est-à-dire moins qu'à l'époque de Cromwell (page 19).


7°) L'ouvrage montre combien au XVIIIe siècle, les routes ont connu une modernisation sans pareil au Royaume Uni. C'est en 1761, que les portes médiévales de Londres ont été abattues.


8°) Au Royaume Uni, 1759 est l"annus mirabilis" : l'année de la déconfiture des armées françaises... l'annus horribilis pour Louis XV en France !


9°) 1776 est une année charnière : la Déclaration d'Indépendance des Etats Unis, l'édition de deux livres majeurs : Smith, La richesse des nations et Gibbon, Le déclin et la chute de l'Empire romain.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Certains aspects sont complètement négligés : par exemple, la personnalité des souverains ou bien certains règnes comme celui de Anne Ière. La personnalité de Marlborough est à peine évoquée.


2°) J'aurais vraiment aimé que l'auteur soit plus clair sur l'organisation des élections et la vie politique au XVIIIe siècle... cela reste très obscur après la lecture de ce livre.


3°) Comme souvent dans les livres britanniques, on ne sait pas d'où viennent les illustrations.

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