jeudi 18 janvier 2007

n° 147 : Zone libre

Zone libre ++I   (N°13326)


Mercredi 17 janvier 2007, je suis allé voir le film Zone libre.


Ce que j'ai aimé :


1°) Le film nous replonge dans la France de l'Occupation, la France des "Années noires", lors de laquelle même dans les campagnes, les Français doivent se débrouiller pour se passer de nombreuses choses comme par exemple l'essence. Cette ambiance des années 40 est vraiment bien rendue.


2°) Le rôle de Jean-Paul Roussillon, un grand-père d'une très grande humanité, est vraiment magnifiquement interprété. Ce vieil acteur est vraiment formidable.


3°) Le film évoque de manière très subtil le sort des Juifs pendant l'Occupation et la façon dont certains Français ont pu spontannément les aider sans le crier sur tous les toits. Un film donc à mettre en relation le jour où une cérémonie est organisée au Panthéon en hommage aux "Justes de France".


4°) La présence de Mathilde Seigner dans le casting et l'ambiance rurale du film nous rappelle l'interprétation de cette actrice dans un film trés réussi : Une hirondelle a fait le printemps.


5°) Le film nous montre de magnifiques images de la région Poitou-Charentes (la limite entre la Charente et la Haute-Vienne) avec notamment une splendide chapelle sur le haut d'une colline.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Tout le début du film est centré sur le personnage du jeune Rémy qui disparaît un peu mystérieusement dans le dernier tiers du film sans que cela gêne trop grand monde. C'est un peu dommage pour l'intérêt du film. Je trouve le film un peu décousu et dur à suivre pour un public non averti.


2°) Il y a quelques scènes un peu longues et inutiles comme le petit-fils qui se moque de son grand-père quand il boit sa soupe.


3°) Je ne suis pas convaincu par la présence de Tsilla Chelton qui dans ce film nous fait un remake de "Tatie Danielle" dans le rôle d'une vieille grand-mère parlant Yiddish.


4°) Sur la fin le film fait un amalgame entre l'arrestation des étrangers juifs par les policiers Français et les étrangers en situtation irrégulière. Cela m'a semblé être un façon de dénoncer les mesures prises aujourd'hui. Je ne suis pas sûr que ce genre de confusion soit du meilleur goût.


5°) Dans le générique de fin, le film rend hommage à la présidente de la région Poitou-Charente. Je n'étais pas habitué à ce que les aides apportées par un Conseil régional conduisent à rendre un culte de la personnalité à la présidente d'un exécutif régional...

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