mardi 20 janvier 2009

n° 526 : Che Guevara (1ère partie) : L'argentin

Che - 1ère partie : L'Argentin

Che 1ère partie : L'argentin ++I (N°14 059)

Lundi 19 janvier, je suis allé voir le film Che, 1ère partie, L'argentin.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une belle performance d'acteur pour Benicio del Toro qui incarne Che Guevara et surtout Demian Bichir qui est un impressionnant Fidel Castro.

2°) Le film permet d'en apprendre plus et de manière précise sur "l'épopée" de Che Guevara, notamment la prise de Santa Clara prélude à la prise finale de La Havane en janvier 1959.

3°) Je ne suis pas castriste pour un sou mais voir partout des drapeaux avec en grand la date du 26 juillet, cela ne me laisse pas indifférent. Ce qui me connaissent comprendront pourquoi...

4°) J'ignorais tout de la venue de Che Guevara à l'ONU en 1964. Cette façon de cracher à la gueule des Américains est très suprenante.

5°) Ce film est beaucoup plus "politique" que le film qui était sorti il y a quelques années Les carnets de voyage qui ne racontaient que la jeunesse de Che Guevara en Amérique latine.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le film fait (malgré les dénis du réalisateur) de Che Guevara un héros romantique, un personnage "incorruptible". Des ouvrages récents ont montré que c'était très loin de la réalité (voir mon article sur le livre de Jacobo Machover).

2°) Je me dis que ce film fait approcher de l'orgasme certains militants de l'extrême gauche par ses discours anti-individualise, anti-américains... Il y en avait plus d'un dans la salle. Le genre sans gêne, super-individualiste, qui font du bruit mais qui sont persuadés qu'ils sont la conscience humaine... pas du tout mon truc.

3°) Le film fait du "Che" un être ermite sur le plan des moeurs... Pourquoi pas si c'était vrai mais ce n'était pas le cas. Aucune importance mais pourquoi broder sur ce thème ?

4°) Je me méfie de ce genre de film qui finalement glorifient la violence. Che Guevara a l'énorme défaut pour moi d'avoir fait partie de ceux qui étaient prêts à tuer pour des idées. Comme le chantait Brassens, je trouve que "Mourir pour des idées, l'idée est excellente" mais il faut mieux réfléchir avant et ne le faire que dans des cas extrêmes (du genre résistance à un Etat totalitaire) autrement rien ne vaut la non-violence.

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