J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
jeudi 31 décembre 2009
n° 590 : Platée
Platée ++++ (N°14 404)
Le 30 décembre 2009, je suis allé voir Platée de Jean-Philippe Rameau à l'opéra Garnier
Ce que j'ai aimé :
1°) Cela faisait plus de 5 ans que je n'étais pas allé voir un opéra à Garnier et c'est toujours un plaisir de retrouver ce lieu magique.
2°) L'orchestre était magistralement dirigé par Marc MINKOWSKI. J'ai trouvé beaucoup des interprètes exceptionnels notamment Jean-Paul Fauchécourt (Platée) et Mireille Delunsch (La folie).
3°) La mise en scène et les décors bien que modernes ont rendu l'aspect très baroque de cet opéra.
4°) Musicalement, cet opéra de Rameau est sublime.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je le savais mais l'histoire de cet opéra n'a rien de très enthousiasmant. La pauvre nymphe Platée est victime d'une mauvaise plaisanterie de la part de Jupiter. Certaines paroles sont un peu loudingues...
dimanche 20 décembre 2009
n° 589 : Vincere
Vincere +++ (N°14 393)
Le 20 décembre 2009, je suis allé voir le film Vincere.
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce film parle de la maîtresse cachée de Mussolini avec qui elle a eu un enfant en 1915. C'est en fait un bon moyen de nous montrer la personnalité singulièrement hors du commun de Benito Mussolini.
2°) Le film utilise beaucoup de documents authentiques qui montrent des discours de Mussolini. On ne peut s'empêcher d'avoir le souffle coupé par la débilité de ses attitudes et de son jeu scénique. Ce qui est inquiétant c'est qu'il a réussi à jouer ce rôle pendant plus de deux décennies.
3°) Le film permet de comprendre comment cette violence et cette volonté d'énergie venue du socialisme révolutionnaire est un des fondements du fascisme.
4°) L'actrice qui incarne Ida Dalser, la maîtresse de Mussolini, et qui s'appelle Giovanna Mezzogiorno est vraiment superbe. Elle a des faux airs de Romy Schneider.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) On n'est jamais vraiment surpris dans ce film...
Le 20 décembre 2009, je suis allé voir le film Vincere.
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce film parle de la maîtresse cachée de Mussolini avec qui elle a eu un enfant en 1915. C'est en fait un bon moyen de nous montrer la personnalité singulièrement hors du commun de Benito Mussolini.
2°) Le film utilise beaucoup de documents authentiques qui montrent des discours de Mussolini. On ne peut s'empêcher d'avoir le souffle coupé par la débilité de ses attitudes et de son jeu scénique. Ce qui est inquiétant c'est qu'il a réussi à jouer ce rôle pendant plus de deux décennies.
3°) Le film permet de comprendre comment cette violence et cette volonté d'énergie venue du socialisme révolutionnaire est un des fondements du fascisme.
4°) L'actrice qui incarne Ida Dalser, la maîtresse de Mussolini, et qui s'appelle Giovanna Mezzogiorno est vraiment superbe. Elle a des faux airs de Romy Schneider.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) On n'est jamais vraiment surpris dans ce film...
lundi 14 décembre 2009
n° 588 : 2012
2012 ++ (N°14 387)
Lundi 14 décembre 2009, j'ai vu le film 2012.
Ce que j'ai aimé :
1°) Il y a de supers effets spéciaux. J'ai particulièrement aimé les scènes au Vatican avec la chapelle Sixtine et Saint-Pierre de Rome.
2°) On ne s'ennuie pas malgré la longueur du film... Il y a plein de rebondissements et de nombreuses scènes d'action.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le film repose sur une série de bons sentiments qui donne au film un ton très fade. Le président américain qui renonce à faire partie des rescapés c'est du n'importe quoi... Mon pessimisme naturel fait que je ne crois même pas que les dirigeants des différents pays agiraient ensemble et collectivement pour parvenir à un
2°) Les scènes finales de retour à la normale au bout d'une vingtaine de jours sont sidérants de bêtise !
3°) Il y a plein de scènes qui ne sont pas crédibles... tout est défoncé à peine 1 seconde après que les héros ne détalent.
Lundi 14 décembre 2009, j'ai vu le film 2012.
Ce que j'ai aimé :
1°) Il y a de supers effets spéciaux. J'ai particulièrement aimé les scènes au Vatican avec la chapelle Sixtine et Saint-Pierre de Rome.
2°) On ne s'ennuie pas malgré la longueur du film... Il y a plein de rebondissements et de nombreuses scènes d'action.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le film repose sur une série de bons sentiments qui donne au film un ton très fade. Le président américain qui renonce à faire partie des rescapés c'est du n'importe quoi... Mon pessimisme naturel fait que je ne crois même pas que les dirigeants des différents pays agiraient ensemble et collectivement pour parvenir à un
2°) Les scènes finales de retour à la normale au bout d'une vingtaine de jours sont sidérants de bêtise !
3°) Il y a plein de scènes qui ne sont pas crédibles... tout est défoncé à peine 1 seconde après que les héros ne détalent.
samedi 12 décembre 2009
n° 587 : The Earth
The Earth +++ (N°14 385)
Le 11 décembre 2009, j'ai fini de lire le livre de Martin REDFERN, The Earth, A very short introduction, Oxord, 2003
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre très complet pour tout savoir sur la géologie et sur l'histoire de notre planète.
2°) J'ignorais que la petite période glaciaire du XVIIe siècle avait commencé en 1645 et fini en 1715 (page 11). Pendant cette période, l'énergie dégagée par le soleil n'a diminué que de 0,5% mais cela a suffi pour faire baisser les températures. Par un curieux hasard de l'Histoire, cela correspond exactement au règne de Louis XIV (1643-1715)... le Roi-soleil !
3°) Si on remonte 150 générations, on se retrouve à l'époque de la construction des Pyramides. Avec 300 générations, on remonte au début du néolithique et à l'apparition de l'agriculture. (p 21)
4°) Le premier grand géologue a été James HUTTON, auteur en 1795 de Theory of the Earth.
5°) Au XVIIe siècle, l'archevêque USSHER avait calculé que la création de la Terre datait de 4004 avant J.-C.
6°) Aucun forrage n'a réussi à aller à plus de 11 Km sous Terre.
7°) La Terre est protégée par un champ magnétique qui n'est possible que parce que l'intérieur de la Planète est en fusion. Dans 2 à 3 milliards d'année, le coeur terrestre aura fini de se solidifier et la Terre perdra cette protection magnétique.
8°) Dans les océans, la lumière solaire ne va pas au de-là de 50 mètres.
9°) la fonte des glaces n'a aucun effet sur le niveau de la Mer s'il s'agit d'iceberg. Ce qui provoquerait une montée des eaux c'est la fonte des glaces situés sur les continents (Inlandsis).
10°) La Mer Méditerranée si elle n'était plus reliée à l'océan atlantique s'évaporerait en à peine 1000 ans.
11°) Pour montre l'importante de la prévention : en 1988, le tremblement de terre de Pitak en Arménie dont la magnitude a été de 7 sur l'échelle de Richter a tué 100 000 personnes... alors qu'en 1989 un séisme de même magnitude à Loma Prieta près de San Francisco n'a tué que 62 personnes ! (page 124)
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je dois admettre que la géologie continue de me laisser un peu froid..
Le 11 décembre 2009, j'ai fini de lire le livre de Martin REDFERN, The Earth, A very short introduction, Oxord, 2003
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre très complet pour tout savoir sur la géologie et sur l'histoire de notre planète.
2°) J'ignorais que la petite période glaciaire du XVIIe siècle avait commencé en 1645 et fini en 1715 (page 11). Pendant cette période, l'énergie dégagée par le soleil n'a diminué que de 0,5% mais cela a suffi pour faire baisser les températures. Par un curieux hasard de l'Histoire, cela correspond exactement au règne de Louis XIV (1643-1715)... le Roi-soleil !
3°) Si on remonte 150 générations, on se retrouve à l'époque de la construction des Pyramides. Avec 300 générations, on remonte au début du néolithique et à l'apparition de l'agriculture. (p 21)
4°) Le premier grand géologue a été James HUTTON, auteur en 1795 de Theory of the Earth.
5°) Au XVIIe siècle, l'archevêque USSHER avait calculé que la création de la Terre datait de 4004 avant J.-C.
6°) Aucun forrage n'a réussi à aller à plus de 11 Km sous Terre.
7°) La Terre est protégée par un champ magnétique qui n'est possible que parce que l'intérieur de la Planète est en fusion. Dans 2 à 3 milliards d'année, le coeur terrestre aura fini de se solidifier et la Terre perdra cette protection magnétique.
8°) Dans les océans, la lumière solaire ne va pas au de-là de 50 mètres.
9°) la fonte des glaces n'a aucun effet sur le niveau de la Mer s'il s'agit d'iceberg. Ce qui provoquerait une montée des eaux c'est la fonte des glaces situés sur les continents (Inlandsis).
10°) La Mer Méditerranée si elle n'était plus reliée à l'océan atlantique s'évaporerait en à peine 1000 ans.
11°) Pour montre l'importante de la prévention : en 1988, le tremblement de terre de Pitak en Arménie dont la magnitude a été de 7 sur l'échelle de Richter a tué 100 000 personnes... alors qu'en 1989 un séisme de même magnitude à Loma Prieta près de San Francisco n'a tué que 62 personnes ! (page 124)
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je dois admettre que la géologie continue de me laisser un peu froid..
lundi 7 décembre 2009
n° 586 : La route
La route ++I (N°14380)
Le 7 décembre 2009, je suis allé voir le film "La route".
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film sur l'Humanité après la catastrophe et j'aime ce genre de films où tout notre confort quotidien a disparu. (Le dernier film que j'avais vu au cinéma était "Les derniers jours du monde"...) Cela lui est assez réussi.
2°) C'est une belle histoire entre un père et un fils.
3°) C'est un film qui fait réfléchir à propos de notre humanité". En cas de grave catastrophe, tous les interdits comme celui de l'anthropophagie disparaient-ils ?
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a pas mal d'incohérence. Il n'y a plus d'animaux mais les hommes sont toujours là... étrange. Tout est détruit mais par contre il y a de magnifiques viaducs encore debout.
2°) Il ya quelques longueurs....
Le 7 décembre 2009, je suis allé voir le film "La route".
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un film sur l'Humanité après la catastrophe et j'aime ce genre de films où tout notre confort quotidien a disparu. (Le dernier film que j'avais vu au cinéma était "Les derniers jours du monde"...) Cela lui est assez réussi.
2°) C'est une belle histoire entre un père et un fils.
3°) C'est un film qui fait réfléchir à propos de notre humanité". En cas de grave catastrophe, tous les interdits comme celui de l'anthropophagie disparaient-ils ?
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a pas mal d'incohérence. Il n'y a plus d'animaux mais les hommes sont toujours là... étrange. Tout est détruit mais par contre il y a de magnifiques viaducs encore debout.
2°) Il ya quelques longueurs....
mardi 1 décembre 2009
n° 585 : The Government of the Qin and Han Empires
The Government of the Qin and Han Empires de Michael Loewe +++I (N°14 374)
Le 30 novembre 2009, j'ai fini de lire le livre de Michael LOEWE, The Government of the Qin and Han Empires 221 BCE-220 CE, Hackett, Cambridge, Etats Unis.
Ce que j'ai aimé :
1°) Malgré le sujet qui peut sembler un peu technique, l'auteur nous permet de survoler 400 ans d'histoire chinoise en centrant l'étude sur le pouvoir, les institutions et la façon dont ils se faisaient obéir du reste de la population. C'est très intéressant.
2°) Le livre permet de comprendre comment les empereurs Han ont réussi à perpétué l'expérience impériale du "fondateur" de la Chine une : Ying Zhen devenu empereur sous le nom de Huangdi (221 à 210 avant J.-C.). Le titre "huangdi" (=empereur) a survécu jusqu'en 1911. (avec une très longue interruption entre 220 et 581).
3°) J'aurais été incapble de donner le nom de l'empereur qui a fondé la dynastie Han. Il s'agit de Ying Zhen. Après lui 10 empereurs se sont succédés jusqu'en 9 après J.-C. (Dynastie des Han occidentaux). Un autre nom à retenir : Xiao He qui est le chancelier (de -206 à -193) qui a oeuvré à cette restauration impériale.
4°) Je ne savais pas qu'à l'époque de l'Empire, certains territoires étaient encore dirigés par des rois (même si les gouverneurs étaient les plus fréquents).
5°) On date de -186 la création des concours de la fonction publique.
6°) Page 121 : cette idée que la "Justice" des lois n'existe pas en Chine. L'important est que l'ordre règne !
7°) Autre idée qui n'exisite pas dans la Chine des Han : la notion de citoyen. Le peuple n'est pas consulté sur les décisions prises par l'Empereur. (page 135).
8°) Je n'avais jamais entendu parlé du système des "ordres" qui étaient comme des échelons que l'élite pouvait gravir. Le 20e ordre marquait l'entrée dans la noblesse.
9°) Cai Lun est d'après la tradition l'inventeur en -105 de la recette pour fabriquer du papier mais en fait il semble que l'invention soit plus ancienne.
10°) Au bout de plusieurs générations, seul l'Empereur Wudi (-141 à -87) a continué à recevoir les honneurs réservés aux anciens empereurs (par mesure d'économie ils ont été aboli pour les autres).
11°) Je n'avais jamais entendu parler de l'Empereur Wang Mang qui de 9 à 23 a provisoirement pris le pouvoir alors qu'il n'appartenait pas à la dynastie Han... Un usurpateur donc !
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Certains passages (peu cependant) sont un peu trop techniques.
2°) On aurait aimé en savoir plus sur le processus de dislocation du pouvoir impériale qui disparaît définitivement en 220 après J.-C. mais qui a cessé semble-t-il de fonctionner dès 184 (page 3).
lundi 30 novembre 2009
n° 584 : Elisabeth-Halle Swimmbad de Aix-la-Chapelle (Aachen)
Swimmbad Elisabeth-Halle d'Aix-la-Chapelle (Palatinat, Allemagne) +++I (N°14 373)
Lundi 30 novembre 2009, je suis allé dans une piscine d'Aix-la-Chapelle, Elisabeth-Halle.
Ce que j'ai aimé :
1°) Cette piscine est situé à quelques centaines de mètres de la Chapelle construite par Charlemagne donc en plein centre d'Aix-la-Chapelle.
2°) En semaine, elle est ouverte toute la journée. Il y a de la place pour les établissements scolaires et pour les nageurs.
3°) La déco qui date du début du XXe siècle est dans le style délirant de l'empereur Guillaume II. C'est assez surprenant. J'avais déjà vu le même genre de cadre nautique dans une piscine de Munich.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La piscine est fermé le samedi à partir de midi et tout le dimanche. Quand, elle est fermée, il n'y auncun moyen de savoir que cette piscine est encore en activité.
2°) Le système des cabines est un peu flippant. Elles sont distribués tout autour du bassin mais il n'y a pas de serrure pour éviter les vols.
Le bassin
Une statue qui décore le hall central après les caisses.
Lundi 30 novembre 2009, je suis allé dans une piscine d'Aix-la-Chapelle, Elisabeth-Halle.
Ce que j'ai aimé :
1°) Cette piscine est situé à quelques centaines de mètres de la Chapelle construite par Charlemagne donc en plein centre d'Aix-la-Chapelle.
2°) En semaine, elle est ouverte toute la journée. Il y a de la place pour les établissements scolaires et pour les nageurs.
3°) La déco qui date du début du XXe siècle est dans le style délirant de l'empereur Guillaume II. C'est assez surprenant. J'avais déjà vu le même genre de cadre nautique dans une piscine de Munich.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La piscine est fermé le samedi à partir de midi et tout le dimanche. Quand, elle est fermée, il n'y auncun moyen de savoir que cette piscine est encore en activité.
2°) Le système des cabines est un peu flippant. Elles sont distribués tout autour du bassin mais il n'y a pas de serrure pour éviter les vols.
Le bassin
La statue centrale à l'extrêmité du Grand bassin.
Une statue qui décore le hall central après les caisses.
vendredi 13 novembre 2009
n° 583 : Architecture de A. BALLANTYNE
Architecture de Andrew BALLANTYNE +++ (N°14 356)
Aujourd'hui vendredi 13 novembre 2009, j'ai fini de lire le livre d'Andrew BALLANTYNE, Architecture, a very short introduction, Oxford University Press, 2002.
Ce que j'ai aimé :
1°) Comme souvent, les petits livres écrits spécialement pour cette collection qui ressemble à nos "Que sais-je ?" (contrairement à des rééditions d'ouvrages plus anciens reformatés) sont souvent très réussi. Il s'agit ici en une centaine de pages d'un essai sur les enjeux de l'architecture avec une brève histoire de son évolution.
2°) Ce livre fait l'effort d'appeler les souverains égyptiens... par leur nom égyption (par exemple Ramses II est Ozymandias (page 3)
3°) Le livre montre le lien -certes évident- entre la concentration de la richesse en un lieu et la richsse architecturale. Par exemple, la construction des pyramides en Egypte montre un effort national en un point du pays qui serait certainement insupportable aujourd'hui.
4°) Page 32, une remarque très intéressante à propos de Paris : c'est une des rares capitales où les principales réalisations architecturales ne sont pas les lieux de pouvoir mais des lieux consacrés à l'art (Tour Eiffel, Opéra(s), pyramide du Louvre,..).
5°) Je n'avais jamais entendu parler de la ville de Chandigarh (au Penjab en Inde) : le quartier administratif est un vaste espace construit par Le Corbusier...
6°) Au début du XIXe siècle, les catholiques irlandais ont construit énormément d'églises catholiques sur le modèle des temples grecs... pour rappeler qu'eux aussi subissaient une domination.
7°) Page 49, l'auteur affirme que les architectes, pour trouver des clients, doivent séduire... leur femme !
8°) Le livre consacre de longs développement à une église baroque de Bavière (la Wieskirche). Cela donnne envie d'aller la voir !
9°) Je n'avais jamais entendu parler de la Chiswick Villa de Londres (situé tout à l'Ouest de l'agglomération). Cela m'a donné envie d'aller voir !
10°) L'auteur fait de passionnant développement sur le Seagram Building (construit par Mies van der Rohe) de New York, gratte-ciel auquel je l'avoue je n'avais attaché aucune importante jusqu'à maintenant. Je ne suis jamais allé à Chicago mais le livre donne aussi envie d'aller voir la Tour du Chicago Tribune (1923-1925).
11°) Pour finir, il donne cette définition de l'architecture : "architecture is produced when a building and a culture come into contact, and connect in such a way that something valuable happens" (page 115).
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a parfois quelques petites imprécisions... Page 41, l'auteur affirme que le mot "gothique" est une création du XVIIe siècle alors que le mot apparaît chez Vésale au XVIe siècle ! Page 96, l'auteur affirme que toutes les entrées Guimart du métro de Paris ont été démantelées sauf deux (celle d'Abbesses et de la Porte Dauphine). Il faudrait que l'auteur vienne faire un petit tout à Paris pour constater qu'heureusement tel n'est pas le cas. Il peut par exemple aller voir la station de l'île de la Cité (et de nombreuses autres de la ligne 4)...
Aujourd'hui vendredi 13 novembre 2009, j'ai fini de lire le livre d'Andrew BALLANTYNE, Architecture, a very short introduction, Oxford University Press, 2002.
Ce que j'ai aimé :
1°) Comme souvent, les petits livres écrits spécialement pour cette collection qui ressemble à nos "Que sais-je ?" (contrairement à des rééditions d'ouvrages plus anciens reformatés) sont souvent très réussi. Il s'agit ici en une centaine de pages d'un essai sur les enjeux de l'architecture avec une brève histoire de son évolution.
2°) Ce livre fait l'effort d'appeler les souverains égyptiens... par leur nom égyption (par exemple Ramses II est Ozymandias (page 3)
3°) Le livre montre le lien -certes évident- entre la concentration de la richesse en un lieu et la richsse architecturale. Par exemple, la construction des pyramides en Egypte montre un effort national en un point du pays qui serait certainement insupportable aujourd'hui.
4°) Page 32, une remarque très intéressante à propos de Paris : c'est une des rares capitales où les principales réalisations architecturales ne sont pas les lieux de pouvoir mais des lieux consacrés à l'art (Tour Eiffel, Opéra(s), pyramide du Louvre,..).
5°) Je n'avais jamais entendu parler de la ville de Chandigarh (au Penjab en Inde) : le quartier administratif est un vaste espace construit par Le Corbusier...
6°) Au début du XIXe siècle, les catholiques irlandais ont construit énormément d'églises catholiques sur le modèle des temples grecs... pour rappeler qu'eux aussi subissaient une domination.
7°) Page 49, l'auteur affirme que les architectes, pour trouver des clients, doivent séduire... leur femme !
8°) Le livre consacre de longs développement à une église baroque de Bavière (la Wieskirche). Cela donnne envie d'aller la voir !
9°) Je n'avais jamais entendu parler de la Chiswick Villa de Londres (situé tout à l'Ouest de l'agglomération). Cela m'a donné envie d'aller voir !
10°) L'auteur fait de passionnant développement sur le Seagram Building (construit par Mies van der Rohe) de New York, gratte-ciel auquel je l'avoue je n'avais attaché aucune importante jusqu'à maintenant. Je ne suis jamais allé à Chicago mais le livre donne aussi envie d'aller voir la Tour du Chicago Tribune (1923-1925).
11°) Pour finir, il donne cette définition de l'architecture : "architecture is produced when a building and a culture come into contact, and connect in such a way that something valuable happens" (page 115).
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a parfois quelques petites imprécisions... Page 41, l'auteur affirme que le mot "gothique" est une création du XVIIe siècle alors que le mot apparaît chez Vésale au XVIe siècle ! Page 96, l'auteur affirme que toutes les entrées Guimart du métro de Paris ont été démantelées sauf deux (celle d'Abbesses et de la Porte Dauphine). Il faudrait que l'auteur vienne faire un petit tout à Paris pour constater qu'heureusement tel n'est pas le cas. Il peut par exemple aller voir la station de l'île de la Cité (et de nombreuses autres de la ligne 4)...
mercredi 21 octobre 2009
n° 582 : The Great Depression & the New Deal
The Great Depression & the New Deal +++ I (N°14 336)
Le 23 octobre 2009, j'ai fini de lire le livre d'Erich RAUCHWAY, The Great Depression & the New Deal, Very short introductions, Oxford University Press, 2008
Ce que j'ai aimé :
1°) Le livre rappelle la profondeur de la crise aux Etats Unis en 1932 au moment de l'élection présidentielle. Le chômage atteignait 25% de la population active et tout le système financier était au bord de l'effondrement total.
2°) Ce livre -dont le sujet peut sembler un peu aride- est en fait captivant car il va contre certaines idées reçues : F.D. Roosevelet était tout sauf un révolutionnaire. Il s'est opposé au principe d'une sécurité sociale universelle en insistant sur le fait que seuls les cotisants pourraient recevoir des indemnités santé ou retraite (page 101).
3°) Le livre rappelle de manière très détaillé la lutte menée par la Cour Suprême contre le New Deal au nom de la défense de la liberté privée et du fédéralisme. Cela n'a fait que renforcer F.D. Roosevelt qui a été triomphalement réélu en 1932 (60% du vote populaire, c'est-à-dire le meilleur résultat jamais obtenu par un président américain).
4°) Le livre rappelle qu'au moment de la prise de pouvoir par F.D. Roosevelt le parti Démocrate était encore marqué par son passé sudiste : il comprenait des conservateurs invétérés qui ont lutté pied à pied contre le président.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a quelques longueurs sur les différents programmes mis en place dans le cadre du New Deal avec un nombre impressionnant d'initiales : A.A.A., N.I.R.A., T.V.A. (rien à voir avec l'impôt), W.P.A., E.R.A., W.I.B., ... C'est un peu pesant !
n° 581 : Exposition Turner and the masters
Turner and the master +++I (N°14 333)
Le 17 octobre 2009, je suis allé voir l'exposition Turner and the masters à la Tate Gallery de Londres.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est une exposition très complète qui montre que Turner s'est inspiré de nombreux grands peintres qui l'ont précédé : Rembrandt, Le Lorrain, Poussin, Canaletto,...). La juxtaposition de l'oeuvre du maître et de celle de Turner montrent les influences et les différences. Cette exposition a l'honnêteté de ne pas systématiquement montrer la suprématie de Turner sur ces prédesseurs.
2°) L'exposition montre que Turner a mis du temps à trouver le style qui fait de ce peintre un génie (je sais que mon avis n'est pas partagé par tous). Turner ne peint pas tant des paysages que la lumière elle-même. Par exemple, j'aime beaucoup la série de ces créations vénitiennes comme le tableau que j'ai photographié ci-dessus : Venise depuis le porche de l'église Notre-Dame de la Salute qui a été prété par le Metropolitan de New York.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a quelques oeuvres de Turner qui sont vraiment peu intéressantes.
2°) Je n'ai pas réussi à faire partager autant que je l'aurais souhaité mon enthousiasme pour ce peintre anglais...
dimanche 4 octobre 2009
n° 580 : Le Montespan, le livre à ne pas lire !
Article tel que je l'avais publié sur Héliosse (avec les commentaires)
Aujourd'hui dimanche 4 octobre 2009, j'ai fini de lire le livre de Jean Teulé, Le Montespan, Press Pocket 2009, édition originale Julliard, 2008. Je m'empresse de faire un article sur ce livre pour l'oublier le plus vite possible.
Ce que j'ai aimé :
1°) La couverture. Ce carosse surmonté de cornes de cerfs par lesquels Montespan a dénoncé sa situation de mari cocu est amusante. Cependant comme tout le livre est pour le moins fantaisiste, on en vient même à se demander si cette histoire est vraie !
Ce que j'ai détesté :
1°) Je n'avais jamais lu de livre de Jean Teulé. Je gardais un bon souvenir de ses chroniques dans l'émission L'Assiette anglaise animée par Bernard Rapp il y a ... déjà pas mal de temps. J'avais entendu dire le plus grand bien des livres de Jean Teulé, notamment son livre sur le poète François Villon. J'ai commencé par "Le Montespan" car m'étant toujours beaucoup intéressé au roi-soleil, je trouvais le thème intéressant. Je suis déçu... Pour écrire comme l'auteur, ce livre est à chier. Il est complètement naze !
2°) Pour appâter son lecteur, Jean Teulé utilise le moyen le plus vil : il passe son temps à se complaire dans des scènes de cul : tout y passe. Dans certains passages, le lecteur finit par baigner dans le sperme... Pour reprendre un des mauvais jeux de mots de l'auteur : "c'est une grande déconnnade !"
3°) L'auteur se pique de truffer l'ouvrage de documents qui donnent à l'ouvrage un aspect érudit. Le risque est que les personnes mal informées sur la période se laissent aller à croire le monceau de bêtises contenues dans ce livre. Quelques exemples :
- page 16 le roi est désigné par le titre "Son Altesse Sérénissime"... Pour le roi de France, on appelait le roi "majesté" et il était désigné par l'expression "Le roi très chrétien". SAS cela fait un peu prince de Monaco !
- page 30 : l'auteur parle "d'une des collines du paysage mollement valloné autour de Saint-Germain-en-Laye"... Pour avoir vécu dans la région pendant 26 ans, je peux assurer qu'à Saint-Germain il y a un plateau mais point de colline !
- page 32 : on apprend que dans les scènes de ballet, le roi Louis XIV endosse "souvent" les rôles de Jupiter... Cela lui est arrivé mais c'est plutôt Apollon qui avait la faveur royal !
- page 74 : dans les années 1660, l'auteur nous parle du confesseur du roi "Le père Lachaise"... L'auteur semble croire que pendant son long règne, seul le père Lachaise a exercé cette charge. Or si le Père Lachaise (célèbre pour avoir donné son nom au cimetière) a bien été confesseur du roi pendant 34 ans, il n'a exercé cette charge qu'à partir de 1675.
- l'auteur nous ressert tous les poncifs hérités de la IIIe République à propos de Louis XIV. Il est sensé être petit (par exemple page 78 ou page 141 : "Le roi sort. Montespan le savait petit mais pas à ce point là") et sale (page 189 :il n'aurait pris qu'un bain dans sa vie). L'historiographie plus récente et les recherches à partir de quelques habits portés par Louis XIV ont montré que le roi avait une taille au dessus de la moyenne (Saint-Simon lui-même, pourtant peu favorable au roi, écrit qu'il était grand) et que pendant toute la 1ère partie de sa vie, il a été fort amateur de bains (notamment... avec Mme de Montespan).
-page 85. Je cite "Montespan, tout en déjeunant, lit la page affaires étrangères du Mercure galant posé près de son assiette". Peut-être garde-t-il la rubrique météo ou les croisés pour plus tard ! On a l'impression que Jean Teulé n'a jamais feuilleté les journaux du XVIIe siècle !
- page 91, alors que l'auteur décrit les débuts de la relation entre la Montespan et le roi, donc vers 1667, l'auteur évoque le château de Marly. Or le terrain de ce château n'a été acheté par le roi qu'en 1676 et les travaux finis... en 1684.
- page 102, on apprend que le traité des Pyrénées de 1659 a donné une partie de la Catalogne à la France. Il est vrai que l'on parle le catalan dans la région de Perpignan, mais il paraît surprenant d'affirmer que le Roussillon est une "partie de la Catalogne"...
- page 191 : A propos des appartements de Madame de Montespan à Versailles : "Elle possède un appartement de vingt pièces au premier étage après la salle du Conseil du roi alors que la reine se contente de onze pièces au second". Là encore c'est du n'importe quoi à l'état pur !! Louis XIV a toujours tenu à ce que sa femme, jusqu'à la mort de celle-ci en 1683, conserve les plus beaux appartements qui donnaient vers le midi (au 1er étage) alors que roi occupait lui l'aile Nord (plus froide). Ce n'est qu'en 1701 que le roi a installé sa chambre au centre du palais.
- page 214, on touche le fond de l'inculture. Montespan se rend en Espagne où il est reçu par le "dauphin" d'Espagne. C'est seulement en France que l'héritier du roi était ainsi appelé depuis qu'au XIVe siècle le dauphiné a été rattaché à la France. De plus certes, depuis la mort de Philippe IV, le père de l'enfant dont parle Jean Teulé, la régence était exercé par la veuve mais l'auteur semble ignorer qu'en titre Charles II est déjà roi : "le dauphin -âgé de 10 ans- le futur Charles II". Philippe IV étant mort en 1665 et Charles II étant né en 1661, il est devenu roi à l'âge de 4 ans...
- page 234 : Jean Teulé insère dans le livre une très belle reproduction du chantier de Versailles. Depuis la place d'armes, le marquis de Montespan voit avec une lunette le roi Louis XIV profiter d'une fellation servie par Mme de Montespan. On comprend par la suite que l'endroit désigné est sensé correspondre aux appartements d'Etat (page 237 : "il sort de l'antichambre et entre dans la salle du conseil où l'attendent ses ministres"). Le problème est que la flèche est situé dans une des ailes latérales (des ministres) dans laquelle on peut être certain que le roi n'a certainement jamais mis les pieds !
- page 247 : à propos du Trianon (je suppose) construit sur les ordres de Louis XIV "un palais de mosaïque chinoise à trois millions d'écus". Je croyais qu'il s'agissait de porcelaine... la mosaïque est elle plutôt une spécialité romaine ou byzantine.
- page 257... la reine Marie Thérèse est sensé parlé de la "tupe" parce que paraît-il elle parle mal le français et confond les "t" et les "p"... Le problème c'est que "pute" en espagnol ça se dit "puta"... donc à moins d'être complètement débile, on voit mal comment elle pourrait intervertir les lettres !
- page 301 : au moment de la mort de Mme de Montespan en 1707, le roi est sensé remercié le marquis d'Antin le fils légitime, de M. de Montespan et de Mme de Montespan,car il aurait détruit les lettres écrites par le marquis. "le roi qui l'a appris va m'offrir une chaussée à Paris. Rendez-vous compte... La chaussée d'Antin"... L'anecdote m'a paru fort suspecte. Vérification faite, cette voie n'est devenue qu'une rue qu'en 1720... Elle était située près de l'Hôtel d'Antin et n'a pris le nom de "rue de la chaussée d'Antin" qu'en 1816. Bref aucun rapport avec le Roi-Soleil !
4°) Des exemples du style de l'auteur :
- page 131 : dans un des bordels de Paris : "Toutes les grues trop pourries du quartier, refusées jusque-là par les bouchers qui pourtant ne sont pas regardants (mais la quand même il ne faut pas exagérer), le marquis les réclame pour lui". La parenthèse montre le style merveilleux de l'auteur.
- page 219 : "L'opinion du gascon est faite. Le futur Charles II n'a pas d'humour et ne se fout pas de sa gueule. Il est complètement con".
Ce qui me désole est que ce livre a reçu le prix de la Maison de la presse en 2008. Il a été élu parmi les 20 meilleurs livres de la rédaction du magazine Le Point en 2008 (C'est décidé je cesse d'acheter ce magazine à propos duquel j'avais cité sur un autre blog une belle stupidité écrite à propos cette fois du XIIe siècle).
. Pire du pire, j'ai entendu des personnes dire qu'elles avaient apprécié ce livre car elles en avaient appris énormément sur le règne de Louis XIV. Ce livre ce n'est pas de l'Histoire. C'est de la FICTION ! Tant pis si je passe pour un fât mais ce genre de littérature me désole. Pour la 1ère fois de ma vie, je vais faire un acte que je n'ai jamais fait jusque là : je vais me débarasser d'un livre car "j'aurais les boules" (pour écrire à la manière de l'auteur) s'il figurait dans ma bibliothèque.
Le Montespan - (N°14316)
Aujourd'hui dimanche 4 octobre 2009, j'ai fini de lire le livre de Jean Teulé, Le Montespan, Press Pocket 2009, édition originale Julliard, 2008. Je m'empresse de faire un article sur ce livre pour l'oublier le plus vite possible.
Ce que j'ai aimé :
1°) La couverture. Ce carosse surmonté de cornes de cerfs par lesquels Montespan a dénoncé sa situation de mari cocu est amusante. Cependant comme tout le livre est pour le moins fantaisiste, on en vient même à se demander si cette histoire est vraie !
Ce que j'ai détesté :
1°) Je n'avais jamais lu de livre de Jean Teulé. Je gardais un bon souvenir de ses chroniques dans l'émission L'Assiette anglaise animée par Bernard Rapp il y a ... déjà pas mal de temps. J'avais entendu dire le plus grand bien des livres de Jean Teulé, notamment son livre sur le poète François Villon. J'ai commencé par "Le Montespan" car m'étant toujours beaucoup intéressé au roi-soleil, je trouvais le thème intéressant. Je suis déçu... Pour écrire comme l'auteur, ce livre est à chier. Il est complètement naze !
2°) Pour appâter son lecteur, Jean Teulé utilise le moyen le plus vil : il passe son temps à se complaire dans des scènes de cul : tout y passe. Dans certains passages, le lecteur finit par baigner dans le sperme... Pour reprendre un des mauvais jeux de mots de l'auteur : "c'est une grande déconnnade !"
3°) L'auteur se pique de truffer l'ouvrage de documents qui donnent à l'ouvrage un aspect érudit. Le risque est que les personnes mal informées sur la période se laissent aller à croire le monceau de bêtises contenues dans ce livre. Quelques exemples :
- page 16 le roi est désigné par le titre "Son Altesse Sérénissime"... Pour le roi de France, on appelait le roi "majesté" et il était désigné par l'expression "Le roi très chrétien". SAS cela fait un peu prince de Monaco !
- page 30 : l'auteur parle "d'une des collines du paysage mollement valloné autour de Saint-Germain-en-Laye"... Pour avoir vécu dans la région pendant 26 ans, je peux assurer qu'à Saint-Germain il y a un plateau mais point de colline !
- page 32 : on apprend que dans les scènes de ballet, le roi Louis XIV endosse "souvent" les rôles de Jupiter... Cela lui est arrivé mais c'est plutôt Apollon qui avait la faveur royal !
- page 74 : dans les années 1660, l'auteur nous parle du confesseur du roi "Le père Lachaise"... L'auteur semble croire que pendant son long règne, seul le père Lachaise a exercé cette charge. Or si le Père Lachaise (célèbre pour avoir donné son nom au cimetière) a bien été confesseur du roi pendant 34 ans, il n'a exercé cette charge qu'à partir de 1675.
- l'auteur nous ressert tous les poncifs hérités de la IIIe République à propos de Louis XIV. Il est sensé être petit (par exemple page 78 ou page 141 : "Le roi sort. Montespan le savait petit mais pas à ce point là") et sale (page 189 :il n'aurait pris qu'un bain dans sa vie). L'historiographie plus récente et les recherches à partir de quelques habits portés par Louis XIV ont montré que le roi avait une taille au dessus de la moyenne (Saint-Simon lui-même, pourtant peu favorable au roi, écrit qu'il était grand) et que pendant toute la 1ère partie de sa vie, il a été fort amateur de bains (notamment... avec Mme de Montespan).
-page 85. Je cite "Montespan, tout en déjeunant, lit la page affaires étrangères du Mercure galant posé près de son assiette". Peut-être garde-t-il la rubrique météo ou les croisés pour plus tard ! On a l'impression que Jean Teulé n'a jamais feuilleté les journaux du XVIIe siècle !
- page 91, alors que l'auteur décrit les débuts de la relation entre la Montespan et le roi, donc vers 1667, l'auteur évoque le château de Marly. Or le terrain de ce château n'a été acheté par le roi qu'en 1676 et les travaux finis... en 1684.
- page 102, on apprend que le traité des Pyrénées de 1659 a donné une partie de la Catalogne à la France. Il est vrai que l'on parle le catalan dans la région de Perpignan, mais il paraît surprenant d'affirmer que le Roussillon est une "partie de la Catalogne"...
- page 191 : A propos des appartements de Madame de Montespan à Versailles : "Elle possède un appartement de vingt pièces au premier étage après la salle du Conseil du roi alors que la reine se contente de onze pièces au second". Là encore c'est du n'importe quoi à l'état pur !! Louis XIV a toujours tenu à ce que sa femme, jusqu'à la mort de celle-ci en 1683, conserve les plus beaux appartements qui donnaient vers le midi (au 1er étage) alors que roi occupait lui l'aile Nord (plus froide). Ce n'est qu'en 1701 que le roi a installé sa chambre au centre du palais.
- page 214, on touche le fond de l'inculture. Montespan se rend en Espagne où il est reçu par le "dauphin" d'Espagne. C'est seulement en France que l'héritier du roi était ainsi appelé depuis qu'au XIVe siècle le dauphiné a été rattaché à la France. De plus certes, depuis la mort de Philippe IV, le père de l'enfant dont parle Jean Teulé, la régence était exercé par la veuve mais l'auteur semble ignorer qu'en titre Charles II est déjà roi : "le dauphin -âgé de 10 ans- le futur Charles II". Philippe IV étant mort en 1665 et Charles II étant né en 1661, il est devenu roi à l'âge de 4 ans...
- page 234 : Jean Teulé insère dans le livre une très belle reproduction du chantier de Versailles. Depuis la place d'armes, le marquis de Montespan voit avec une lunette le roi Louis XIV profiter d'une fellation servie par Mme de Montespan. On comprend par la suite que l'endroit désigné est sensé correspondre aux appartements d'Etat (page 237 : "il sort de l'antichambre et entre dans la salle du conseil où l'attendent ses ministres"). Le problème est que la flèche est situé dans une des ailes latérales (des ministres) dans laquelle on peut être certain que le roi n'a certainement jamais mis les pieds !
- page 247 : à propos du Trianon (je suppose) construit sur les ordres de Louis XIV "un palais de mosaïque chinoise à trois millions d'écus". Je croyais qu'il s'agissait de porcelaine... la mosaïque est elle plutôt une spécialité romaine ou byzantine.
- page 257... la reine Marie Thérèse est sensé parlé de la "tupe" parce que paraît-il elle parle mal le français et confond les "t" et les "p"... Le problème c'est que "pute" en espagnol ça se dit "puta"... donc à moins d'être complètement débile, on voit mal comment elle pourrait intervertir les lettres !
- page 301 : au moment de la mort de Mme de Montespan en 1707, le roi est sensé remercié le marquis d'Antin le fils légitime, de M. de Montespan et de Mme de Montespan,car il aurait détruit les lettres écrites par le marquis. "le roi qui l'a appris va m'offrir une chaussée à Paris. Rendez-vous compte... La chaussée d'Antin"... L'anecdote m'a paru fort suspecte. Vérification faite, cette voie n'est devenue qu'une rue qu'en 1720... Elle était située près de l'Hôtel d'Antin et n'a pris le nom de "rue de la chaussée d'Antin" qu'en 1816. Bref aucun rapport avec le Roi-Soleil !
4°) Des exemples du style de l'auteur :
- page 131 : dans un des bordels de Paris : "Toutes les grues trop pourries du quartier, refusées jusque-là par les bouchers qui pourtant ne sont pas regardants (mais la quand même il ne faut pas exagérer), le marquis les réclame pour lui". La parenthèse montre le style merveilleux de l'auteur.
- page 219 : "L'opinion du gascon est faite. Le futur Charles II n'a pas d'humour et ne se fout pas de sa gueule. Il est complètement con".
Ce qui me désole est que ce livre a reçu le prix de la Maison de la presse en 2008. Il a été élu parmi les 20 meilleurs livres de la rédaction du magazine Le Point en 2008 (C'est décidé je cesse d'acheter ce magazine à propos duquel j'avais cité sur un autre blog une belle stupidité écrite à propos cette fois du XIIe siècle).
. Pire du pire, j'ai entendu des personnes dire qu'elles avaient apprécié ce livre car elles en avaient appris énormément sur le règne de Louis XIV. Ce livre ce n'est pas de l'Histoire. C'est de la FICTION ! Tant pis si je passe pour un fât mais ce genre de littérature me désole. Pour la 1ère fois de ma vie, je vais faire un acte que je n'ai jamais fait jusque là : je vais me débarasser d'un livre car "j'aurais les boules" (pour écrire à la manière de l'auteur) s'il figurait dans ma bibliothèque.
Rédigé le 04/10/2009 à 21:15
vendredi 2 octobre 2009
n° 579 : La girafe de Charles X
La girafe de Charles X ++++ (N°14 314)
Le 1er octobre 2009, j'ai fini de lire le livre Michael ALLIN, La girafe de Charles X, éditions J.-C. Lattès (traduction de Stéphane CARN), 2000, édition originale américaine en 1998.
Ce que j'ai adoré :
1°) Ce livre à travers le périple d'un girafe offerte à Charles X par Méhémet Ali, le souverain d'Egypte en 1827 nous apprend énormément de choses sur les girafes, la France de la Révolution, de l'Empire et de la Restauration, le déclin de l'Empire ottoman, l'histoire de l'Egypte.
2°) Le livre est captivant car le personnage de la girafe partie du Soudan pour arriver à Paris est plutôt sympathique.
Un livre CAPTIVANT !
dimanche 27 septembre 2009
n° 578 : Bruegel, Memling, Van Eyck... la collection Brukenthal
Bruegel, Memling, Van Eyck,... La collection Brukenthal +++I (N°14 309)
Le 27 septembre 2009, je suis allé voir l'exposition Bruegel, Memling, Van Eyck,... La collection Brukenthal au musée Jacquemart-André :
Ce que j'ai aimé :
1°) Il y a de nombreuses oeuvres qui sont superbes notamment deux portraits peints par Memling et un Massacre des Innocents de Bruegel (passionnant car en fait il dénonce la répression espagnole en Flandre dans la 2e moitié du XVIe siècle).
2°) Contrairement à l'exposition au Louvre consacré à Venise (que j'ai vue deux jours plus tôt) les cartels sont lisibles malgré la foule... Le grand musée national devrait prendre modèle sur son petit frère du privé !
3°) Après la visite de l'exposition, c'est toujours avec un grand plaisir que j'ai retrouvé les salles de l'exposition permanente de ce musée. Je garde une grande tendresse pour un repas à Emmaüs de Rembrandt (tableau dans lequel, Jésus n'apparaît qu'en contre-jour).
4°) Grâce au catalogue de l'exposition, j'ai appris que Brukenthal avait été un "ami" de l'impératrice Marie-Thérèse qui a nommé Brukenthal gouverneur de Transylvanie (une province de la couronne de Hongrie dans laquelle on trouvait des communautés germaniques et qui se situe aujourd'hui en Hongrie). Elle lui a fait cadeau de trois tableaux (notamment le Ecce Homo du Titien et Le massacre des Innocents de Bruegel).
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) Heureusement que j'avais acheté des billets coupe-file (à la FNAC) car autrement, ce dimanche vers 11h30 il y avait une queue de plus de une heure trente. L'exposition est un peu victime de son succès.
2°) Il y a quelques oeuvres qui ne sont pas très intéressantes de peintres flamands très mineurs.
3°) Le Ecce Homo du Titien est magnifique mais il tombe un peu comme un cheveu sur la soupe parmi tous ses peintres flamands...
samedi 26 septembre 2009
n° 577 : Titien, Tintoret, Véronèse... Rivalités à Venise
Titien, portrait de Sculpteur, alte Pinakothek, Munich (en 2008) (un tableau présenté dans cette exposition)
Titien, Tintoret, Véronèse... Rivalités à Venise ++ (N°14 308)
Le 25 septembre 2009, je suis allé voir au Louvre l'exposition Titien, Tintoret, Véronèse... Rivalités à Venise.
Ce que j'ai aimé :
1°) L'exposition montre combien Venise est devenue la capitale de la peinture dans le milieu du XVIe siècle (à l'époque où Florence, puis Rome étaient artistiquement en déclin). Plusieurs peintres ont travaillé sur des thèmes très semblales : Titien, Tintoret, Véronèse, Bassano.
2°) L'exposition montre Titien est, à mes yeux du moins, le peintre qui domine tous ces contemporains par la force de ces tableaux. Je ne suis pa convaincu par le lyrisme du Tintoret ou par le maniérisme de Véronèse qui est parfois lourdingue par la place accordée aux décors antiques.
3°) J'avais oublié qu'au centre du tableau les noces de Canaa, Véronèse s'était représenté avec les peintres qui étaient ses contemporains.
4°) J'ai retrouvé de nombreux tableaux que j'ai vu à Vienne, à Munich, à Naples et à Madrid.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) J'y suis allé un vendredi soir. Il y avait un monde fou or cette exposition est faite pour être vue en cercle restreint. Les cartels sont absolument illissibles et l'on ne peut bien voir les peintures que sous certains angles. Par exemple, pour chaque oeuvre, il faut mettre des jumelles pour savoir de quel musée elle vient.
2°) Beaucoup d'oeuvres sont redondantes (le même thème du même peintre à la même époque).
3°) Il est écrit sur plusieurs Cartels que Véronèse est né à Venise alors qu'il est né... à Vérone !
jeudi 24 septembre 2009
n° 576 : Buddha
BUDDHA ++ (N°14 306)
Le 15 septembre 2009, j'ai fini de lire le livre de Michael CARRITHERS, Buddha, A very short introduction, Oxford University Press, 2001, 1ère édition, 1983.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre qui permet de retrouver les grandes phases de la vie de Bouddha qui a vécu en Inde il y a environ 2500 ans.
2°) Le lien entre le Bouddhisme et le Jaïnisme qui sont nés à la même époque. Le Jaïnisme insiste sur la ahimsa, la non-violence reprise plus tard par Gandhi. (page 26).
3°) J'aime beaucoup cette maxime : "une personne ne peut pas changer le monde, mais elle peut au moins se changer elle-même" (One cannot change the world, one can at least change oneself). (page 94)
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a des passages très techniques sur la genèse de la philosophie du Bouddhisme.
2°) J'ai vraiment préféré la version romancée de la biographie du Bouddha écrite par Hermann HESSE, Siddharta.
3°) Comme souvent dans cette collection britannique qui ressemble à nos "Que sais-je ?", les ouvrages qui sont en fait des réimpressions de livres plus anciens dans ce nouveau format sont en général moins réussis que les nouveautés faites spécialement pour cette collection. La bibliographie est par exemple complètement dépassée (l'ouvrage cité le plus ancien date de 1984 !)
Le 15 septembre 2009, j'ai fini de lire le livre de Michael CARRITHERS, Buddha, A very short introduction, Oxford University Press, 2001, 1ère édition, 1983.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre qui permet de retrouver les grandes phases de la vie de Bouddha qui a vécu en Inde il y a environ 2500 ans.
2°) Le lien entre le Bouddhisme et le Jaïnisme qui sont nés à la même époque. Le Jaïnisme insiste sur la ahimsa, la non-violence reprise plus tard par Gandhi. (page 26).
3°) J'aime beaucoup cette maxime : "une personne ne peut pas changer le monde, mais elle peut au moins se changer elle-même" (One cannot change the world, one can at least change oneself). (page 94)
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a des passages très techniques sur la genèse de la philosophie du Bouddhisme.
2°) J'ai vraiment préféré la version romancée de la biographie du Bouddha écrite par Hermann HESSE, Siddharta.
3°) Comme souvent dans cette collection britannique qui ressemble à nos "Que sais-je ?", les ouvrages qui sont en fait des réimpressions de livres plus anciens dans ce nouveau format sont en général moins réussis que les nouveautés faites spécialement pour cette collection. La bibliographie est par exemple complètement dépassée (l'ouvrage cité le plus ancien date de 1984 !)
samedi 12 septembre 2009
n° 575 : XPD
XPD +I (N°14 294)
Le 9 septembre 2009, j'ai fini de lire le livre de len DEIGHTON, XPD, éditions HARPER, 2009, 1ère édition, Grafton, 1982.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre qui part sur une idée intéressante : le 1er ministre anglais Winston Churchill, au plus fort de la débâcle française de juin 1940, se serait laisser aller à rencontre Adolf Hitler le 11 juin 1940 pour mettre au point un projet d'accord afin de mettre fin à la guerre. Cet accord secret (qui devait conduire l'Allemagne à recouvrer certaines colonies perdues en 1918 et à être reconnue comme une puissance navale) n'aurait pas abouti car finalement Churchill aurait opté pour la guerre jusqu'au bout.
2°) Cette rencontre cachée ressurgit en 1979 au moment de la prise de pouvoir : des documents cachés jusque-là pourrait prouver que l'honneur de Churchill était compromis. Cela provoque une lutte impressionnante entre les services secrets anglais, le KGB, la CIA et même d'anciens réseaux nazis...
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je trouve l'ouvrage confus. On passe sans arrêt d'un lieu à l'autre : Londres, Los Angeles, Genève, New York, Moscou, Hambourg,...
2°) Il y a tellement de parties prenantes dans la recherche de ces documents que l'on finit par s'y perdre !
Le 9 septembre 2009, j'ai fini de lire le livre de len DEIGHTON, XPD, éditions HARPER, 2009, 1ère édition, Grafton, 1982.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre qui part sur une idée intéressante : le 1er ministre anglais Winston Churchill, au plus fort de la débâcle française de juin 1940, se serait laisser aller à rencontre Adolf Hitler le 11 juin 1940 pour mettre au point un projet d'accord afin de mettre fin à la guerre. Cet accord secret (qui devait conduire l'Allemagne à recouvrer certaines colonies perdues en 1918 et à être reconnue comme une puissance navale) n'aurait pas abouti car finalement Churchill aurait opté pour la guerre jusqu'au bout.
2°) Cette rencontre cachée ressurgit en 1979 au moment de la prise de pouvoir : des documents cachés jusque-là pourrait prouver que l'honneur de Churchill était compromis. Cela provoque une lutte impressionnante entre les services secrets anglais, le KGB, la CIA et même d'anciens réseaux nazis...
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je trouve l'ouvrage confus. On passe sans arrêt d'un lieu à l'autre : Londres, Los Angeles, Genève, New York, Moscou, Hambourg,...
2°) Il y a tellement de parties prenantes dans la recherche de ces documents que l'on finit par s'y perdre !
vendredi 28 août 2009
n° 574 : Les derniers jours du monde
Les derniers jours du monde +++ (N°14 277)
Le mercredi 26 août 2009, continuant ma cure de cinéma (il faut que je rentabilise mon abonnement ce que je n'ai pas bien fait depuis des mois), je suis allé voir le film Les derniers jours du monde.
Ce que j'ai aimé :
1°) J'ai toujours été attiré par les fictions relatives à la fin du monde, la décomposition du bel ordre de notre civilisation policée. Je pense par exemple au superbe livre de Paul Auster, Le voyage d'Anna Blume. Je pense aussi Au film Pars vite et reviens tard. Il y à un autre film dont j'ai oublié le titre car je l'ai vu avant janvier 2006 et donc j'ai oublié le titre !
2°) Les auteurs de ce film ont imaginé la fin du monde comme une big sex party. L'idée est intéressante car on pense plutôt à des films catastrophes angoissants. Ici, malgré les cadavres qui traînent un peu partout, on suit le film sans tro p de gêne.
3°) Le film met en scène deux actrices que j'apprécie beaucoup : Catherine Frot et Karyn Viard.
4°) Paris étant menacé c'est Toulouse qui devient la capitale...Ce n'est pas un mauvais choix car après Paris, la "ville rose" est une de mes villes de France préféré.
5°) La dernière scène, après une ballade en tenue d'Adam dans les rues de Paris, se termine quai d'Orléans dans le 4e arrondissement : imaginer de subir la fin du monde dans ce superbe endroit, quelle bonne idée !
6°) Le film s'achève sur une chanson de Léon Ferré "ton style". Mes connaissances musicales ont fait une grande découverte avec ce couplet tout romantique "ton style c'est ton cul" ! (voir la vidéo sur YouTube). La chanson est sauvée par les dernières paroles !
7°) Comme dans le film que j'ai vu hier (Memory of Love), il semble que finalement la seule personne à laquelle le héros soit vraiment attaché "humainement" est sa femme (enfin son ex-femme)... sa maîtresse ne le tient que par "L'Empire des sens".
Ce que j'ai moins aimé :
1°) On tombe parfois dans le trash, la vulgarité et le film de peep show. (J'ai touvé beaucoup plus sereine et digne la fin imaginée par Dupontel dans Deux jours à tuer). Cela devient un peu long et répétitif parfois.
2°) J'ai toujours eu beaucoup de mal avec Sergi Lopez et dans ce film je le trouve particulièrement répugnant, surtout quand il est à poil. Il nous montre une facette de gros bisexuel pervers et immonde.
3°) On pourra remarquer d'ailleurs que Mathieu Amalric ne me semble pas être un Appolon alors que fin du monde ou pas il est présenté comme un grand séducteur !
4°) Il y a des scènes pas très crédibles de fête au Pays Basque : tout semblait continuer à bien aller côté espagnol à tel point que la course de taureau à Pampelune est maintenue (il y a d'ailleurs d'impressionnantes vues de ces festivités populaires). Il est vrai que cela ne dure pas !
De toute façon la fin du monde c'est pour le 21 décembre 2012 d'après des sources sûres !
Le mercredi 26 août 2009, continuant ma cure de cinéma (il faut que je rentabilise mon abonnement ce que je n'ai pas bien fait depuis des mois), je suis allé voir le film Les derniers jours du monde.
Ce que j'ai aimé :
1°) J'ai toujours été attiré par les fictions relatives à la fin du monde, la décomposition du bel ordre de notre civilisation policée. Je pense par exemple au superbe livre de Paul Auster, Le voyage d'Anna Blume. Je pense aussi Au film Pars vite et reviens tard. Il y à un autre film dont j'ai oublié le titre car je l'ai vu avant janvier 2006 et donc j'ai oublié le titre !
2°) Les auteurs de ce film ont imaginé la fin du monde comme une big sex party. L'idée est intéressante car on pense plutôt à des films catastrophes angoissants. Ici, malgré les cadavres qui traînent un peu partout, on suit le film sans tro p de gêne.
3°) Le film met en scène deux actrices que j'apprécie beaucoup : Catherine Frot et Karyn Viard.
4°) Paris étant menacé c'est Toulouse qui devient la capitale...Ce n'est pas un mauvais choix car après Paris, la "ville rose" est une de mes villes de France préféré.
5°) La dernière scène, après une ballade en tenue d'Adam dans les rues de Paris, se termine quai d'Orléans dans le 4e arrondissement : imaginer de subir la fin du monde dans ce superbe endroit, quelle bonne idée !
6°) Le film s'achève sur une chanson de Léon Ferré "ton style". Mes connaissances musicales ont fait une grande découverte avec ce couplet tout romantique "ton style c'est ton cul" ! (voir la vidéo sur YouTube). La chanson est sauvée par les dernières paroles !
7°) Comme dans le film que j'ai vu hier (Memory of Love), il semble que finalement la seule personne à laquelle le héros soit vraiment attaché "humainement" est sa femme (enfin son ex-femme)... sa maîtresse ne le tient que par "L'Empire des sens".
Ce que j'ai moins aimé :
1°) On tombe parfois dans le trash, la vulgarité et le film de peep show. (J'ai touvé beaucoup plus sereine et digne la fin imaginée par Dupontel dans Deux jours à tuer). Cela devient un peu long et répétitif parfois.
2°) J'ai toujours eu beaucoup de mal avec Sergi Lopez et dans ce film je le trouve particulièrement répugnant, surtout quand il est à poil. Il nous montre une facette de gros bisexuel pervers et immonde.
3°) On pourra remarquer d'ailleurs que Mathieu Amalric ne me semble pas être un Appolon alors que fin du monde ou pas il est présenté comme un grand séducteur !
4°) Il y a des scènes pas très crédibles de fête au Pays Basque : tout semblait continuer à bien aller côté espagnol à tel point que la course de taureau à Pampelune est maintenue (il y a d'ailleurs d'impressionnantes vues de ces festivités populaires). Il est vrai que cela ne dure pas !
De toute façon la fin du monde c'est pour le 21 décembre 2012 d'après des sources sûres !
mardi 25 août 2009
n° 573 : Memory of love
Memory of love +++I (N°14 276)
Le mardi 25 août 2009, je suis allé voir le film Memory of love.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est une très belle histoire qui met en scène un couple dont la femme a un amant. Suite à un accident, elle perd la mémoire et oublie les trois dernières années de sa vie. Son mari qui avait négligé sa femme a une attitude superbe. Malgré l'amour retrouvé de sa femme, il fait tout pour qu'elle retrouve la mémoire au risque de renouer avec son amant.
2°) La morale de l'Histoire est qu'il ne faut pas laisser tomber la relation de couple dans le train-train au risque d'en oublier l'essentiel.
3°) Ce film montre de très nombreux intérieurs de la Chine moderne qui continue d'avoir un certain art de vivre. Par exemple, il y a une très belle scène de partage du thé entre le mari et l'amant.
4°) L'actrice Yan Bingyan est vraiment superbe.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Ce film est un peu un conte. On a du mal à croire aux sentiments du mari. Son amour pour sa femme est tel qu'il ne montre aucun geste de jalousie. Je ne suis pas sûr que la nature humaine puisse être aussi bonne mais peut-être faut-il y croire... quand même ! Au moins par rapport à mes deux dernières séance de cinéma, ce film réconcilie avec le genre humain.
2°) Il y a dans ce film un petit relent de misogynie... comme si c'est toujours les femmes qui étaient infdèles.
Le mardi 25 août 2009, je suis allé voir le film Memory of love.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est une très belle histoire qui met en scène un couple dont la femme a un amant. Suite à un accident, elle perd la mémoire et oublie les trois dernières années de sa vie. Son mari qui avait négligé sa femme a une attitude superbe. Malgré l'amour retrouvé de sa femme, il fait tout pour qu'elle retrouve la mémoire au risque de renouer avec son amant.
2°) La morale de l'Histoire est qu'il ne faut pas laisser tomber la relation de couple dans le train-train au risque d'en oublier l'essentiel.
3°) Ce film montre de très nombreux intérieurs de la Chine moderne qui continue d'avoir un certain art de vivre. Par exemple, il y a une très belle scène de partage du thé entre le mari et l'amant.
4°) L'actrice Yan Bingyan est vraiment superbe.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Ce film est un peu un conte. On a du mal à croire aux sentiments du mari. Son amour pour sa femme est tel qu'il ne montre aucun geste de jalousie. Je ne suis pas sûr que la nature humaine puisse être aussi bonne mais peut-être faut-il y croire... quand même ! Au moins par rapport à mes deux dernières séance de cinéma, ce film réconcilie avec le genre humain.
2°) Il y a dans ce film un petit relent de misogynie... comme si c'est toujours les femmes qui étaient infdèles.
lundi 24 août 2009
n° 572 : Inglorious Basterds
Inglorious Basterds + (N° 14 275)
Le 24 août 2009, je suis allé voir le film Inglorious Basterds.
Ce que je n'ai pas du tout aimé :
1°) C'est une histoire (certes) purement fictionelle dans laquelle on voit des Juifs se comporter de façon sanguinaire, sadique et inhumaine envers des nazis. Je trouve cela ignominieux car cela laisse penser que la violence des nazis étaient somme toute assez normale et que la solution aurait consisté à en faire autant. On voit un chef nazi se faire défoncer la tête à coups de bate de base-ball avec les autres autour qui l'encouragent.
2°) De même, dans la scène de la fin, les hauts dignitaires nazis sont tués par le feu et massacrés à la mitraillette en suggérant un plaisir assez jubilatoire. Cela m'a évoqué les victimes du massacre d'Oradour-sur-Glanes. Je ne comprends pas le public qui semblait jubiler à ce moment. La destruction d'êtres humains en masse ne devraient JAMAIS être présentée comme une oeuvre positive. Ce film présente donc de nombreux dangers pour un public influençable.
3°) L'idée de faire un compteur de scalps nazis faits par le commando juif est elle aussi abominable.
==> Tarantino se complait dans la violence mais ici il s'agit d'une période historique qui devrait avoir un caractère sacré.
4°) A la fin du film Goebbels, Goering et Hitler sont assassinés dans un attentat perpétré en juin 1944 à Paris. J'espère que cette fiction ne sera pas prise au pied de la lettre.
5°) L'idée qu'une jeune juive Shosannah Dreyfus, sous une fausse identité, puisse diriger un cinéma parisien en 1944 est tout simplement ahurissante (même si cette jeune femme est interprétée par la jolie Mélanie Laurent).
Ce que j'ai apprécié malgré tout :
1°) J'aime l'idée de faire travailler des acteurs américains, anglais, allemands et français pour jouer des rôles dans leur propre langue : entendre de l'anglais, de l'allemand, du français et de l'italien dans un même film, voilà une chose intéressante dans ce film !
2°) Ce film nous permet de retrouver de très bons acteurs allemands : Christoph Waltz est malheureusement génial en officier S.S. qui est un maître de l'intrigue et qui est impressionnant dans la sa manière de retourner sa veste. Une mention aussi pour Diane Kruger qui est formidable en actrice américaine à la Marlène Dietrich. On retrouve même Daniel Brühl rendu célèbre grâce à Good bye Lenine en 2002. Martin Wuttke joue un Adlof Hitler assez crédible : il n'en fait pas trop ce qui est toujours le danger avec ce personage.
Pour ceux qui veulent voir une vraie histoire de résistance juive au nazisme je conseille le film Les Insurgés que j'ai vu au début de l'année 2009.
Le 24 août 2009, je suis allé voir le film Inglorious Basterds.
Ce que je n'ai pas du tout aimé :
1°) C'est une histoire (certes) purement fictionelle dans laquelle on voit des Juifs se comporter de façon sanguinaire, sadique et inhumaine envers des nazis. Je trouve cela ignominieux car cela laisse penser que la violence des nazis étaient somme toute assez normale et que la solution aurait consisté à en faire autant. On voit un chef nazi se faire défoncer la tête à coups de bate de base-ball avec les autres autour qui l'encouragent.
2°) De même, dans la scène de la fin, les hauts dignitaires nazis sont tués par le feu et massacrés à la mitraillette en suggérant un plaisir assez jubilatoire. Cela m'a évoqué les victimes du massacre d'Oradour-sur-Glanes. Je ne comprends pas le public qui semblait jubiler à ce moment. La destruction d'êtres humains en masse ne devraient JAMAIS être présentée comme une oeuvre positive. Ce film présente donc de nombreux dangers pour un public influençable.
3°) L'idée de faire un compteur de scalps nazis faits par le commando juif est elle aussi abominable.
==> Tarantino se complait dans la violence mais ici il s'agit d'une période historique qui devrait avoir un caractère sacré.
4°) A la fin du film Goebbels, Goering et Hitler sont assassinés dans un attentat perpétré en juin 1944 à Paris. J'espère que cette fiction ne sera pas prise au pied de la lettre.
5°) L'idée qu'une jeune juive Shosannah Dreyfus, sous une fausse identité, puisse diriger un cinéma parisien en 1944 est tout simplement ahurissante (même si cette jeune femme est interprétée par la jolie Mélanie Laurent).
Ce que j'ai apprécié malgré tout :
1°) J'aime l'idée de faire travailler des acteurs américains, anglais, allemands et français pour jouer des rôles dans leur propre langue : entendre de l'anglais, de l'allemand, du français et de l'italien dans un même film, voilà une chose intéressante dans ce film !
2°) Ce film nous permet de retrouver de très bons acteurs allemands : Christoph Waltz est malheureusement génial en officier S.S. qui est un maître de l'intrigue et qui est impressionnant dans la sa manière de retourner sa veste. Une mention aussi pour Diane Kruger qui est formidable en actrice américaine à la Marlène Dietrich. On retrouve même Daniel Brühl rendu célèbre grâce à Good bye Lenine en 2002. Martin Wuttke joue un Adlof Hitler assez crédible : il n'en fait pas trop ce qui est toujours le danger avec ce personage.
Pour ceux qui veulent voir une vraie histoire de résistance juive au nazisme je conseille le film Les Insurgés que j'ai vu au début de l'année 2009.
samedi 22 août 2009
n° 571 : Un blog consacré à ma généalogie familiale
Depuis quelques années, je ne me suis lancé une modeste enquête concernant ma généalogie. Mon père, depuis, a intensifié les recherches et fait de nombreuses trouvailles.
J'ai donc décidé de créer un blog consacré à ces ancêtres souvent complètement oubliés : par exemple je viens d'écrire un article consacré à un arrière-grand-père dont je savais plus ou moins qu'il était mort pendant la 1ère guerre mondiale... contrairement à la légende familiale, il ne peut pas être le soldat inconnu puisqu'il est mort dans un hôpital militaire.
Mon 2e article concerne l'arrière-grand-père de mon arrière-grand-père condamné à mort en 1812 certainement pour avoir participé à une révolte. Cela bien sûr nous incite à chercher à en savoir plus !
Voici le lien vers ce blog sur lequel j'essaierai d'écrire un article une fois par moi : Delarue & Gibot : les ancêtres.
lundi 17 août 2009
n° 570 : Modern Japan
Modern Japan +++I (N° 14278)
Le 14 août 2009, j'ai fini de lire le livre de Christopher GOTO-JONEs, Modern Japan, A Very Short Introduction, Oxford University Press, 2009
Ce que j'ai aimé :
1°) Je suis toujours aussi enthousiaste envers cette collection anglaise qui ressemble à nos "Que Sais-je ?". Ce volume-ci a l'avantage d'être tout frais puisque sa première publication date de 2009.
2°) L'auteur étudie l'Histoire du Japon moderne. Je trouve très judicieux qu'il remonte au début de l'ère eTokugawa, c'est-à-dire la dernière dynastie de Shogun qui s'est mise en place au XVIIe siècle avant la "restauration" impériale de 1868. Du XVIIe au XIXe siècle, le Japon a connu une longue période d'isolation aâppelée sakoku. A partir de 1644,seuls les Hollandais étaient tolérés sur l'île deDeshima au large de Nagasaki comme cela a été prévu par l'édit de fermeture du pays de 1635 (sakoku-rei)
3°) L'auteur pose de manière magistrale la question de savoir ce que veut dire être "moderne" : des signes d'industrialisation + une économie de marché + un Etat-Nation centralisé + un gouvernement avec une représentation du peuple + un sysème éducatif moderne + la confiance en la rationnalité (la Raison l'emporte sur la superstition). (page 8).
4°) A l'époque des Tokugawa, la force du pouvoir central a reposé sur le Sankin kôtai mis en place dans les années 1630 : l'obligation pour chaque daimyo (gouvernorat) de résider à la cour (du shogun) au moins 6 mois par an (donc à Edo, l'ancien nom de Tokyo).
5°) A la fin du XVIIe siècle, Edo était la ville la plus peuplée du monde (avec plus d'un million d'habitants). (page 29)
6°) Sous les Tokugawa, la société japonaise reposait sur le système appelé shi-nô-kô-shô : la population était divisée en 4 catégories : les samouraï, les paysans, les artisans et tout en bas de l'échelle sociale : les marchands (page 30).
7°) D'après la Tradition mise par écrit vers 712, l'empereur est le descendant de la déesse du soleil : Amaterasu-ômikami.
8°) le vocabulaire concernant les samouraï : seppuku (le suicide) aussi appelé plus communément harakiri qui veut dire l'incision de l'estomac. le bushidô désigne le code de l'honneur des samouraï. Les rônin sont les samouraî qui ne dépendent pas d'un seigneur.
9°) Parmi les peintres japonais, je connaissais Hiroshige et Hokusai mais je n'avais jamais entendu parler de Kunisada et de Kuniyoshi qui pourtant semble très célèbre.
10°) La période 1853 (arrivée du commodore Perry) - 1868 (début de lère Meiji) est appelée bakumatsu (la fin du shogunat).
11°) le livre explique bien comment en 1867-1868, le shogunat a perdu tout son prestige au profit de l'empereur (Meiji a accédé au trône à la mort de son père Kômei en 1867).
12°) Le livre explique bien comment les Japonais ont cherché par tous le moyens à s'affranchir des traités inégaux signés dans les années 1850. Ils se sont mis juridiquement et tecnologiquement au niveau des Occidentaux pour obtenir un statut international (reconnu après la victoire contre la Russie en 1904-1905).
13°) Pendant tout le début du XXe siècle, le Japon a été un allié du Royaume Uni.
14°) Je n'avais jamais entendu parler de Nitobe Inazo qui a été un des membres éminents de la SDN dans les années 1920 : il est un des premiers penseurs de la coopération intellectuelle internationale. Le japon a exigé, en vain, que le préambule du traité de la SDN affirme l'égalité entre les races.
15°) Dans les années 30, le Japon a connu une vie politique très mouvementée : deux premiers ministres ont été assassinés (Hamagushi et Inukai). Le 26 février 1936, un groupe d'officiers a fait une tentative de coup d'Etat qui finalement a échoué en raison de l'intervention de l'Empereur Hiro-Hito (page 79).
16°) En novembre 1943, le Japon a organisé une conférence des peuples d'Asie pour montrer qu'il avait un rôle de libérateur.
17°) C'est en 1967 que le Japon est devenu le 2e producteur mondial de voitures.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'auteur consacre un nombre impressionnant de pages au poids de la culpabilité collective suite aux crimes de la seconde guerre mondiale... pour finalement se demander si la notion de conscince collective a un sens !
vendredi 14 août 2009
n° 569 : Collection de Porcelaine (Porzellansammlung) de Dresde
Porzellansammlung de Dresde (Saxe) +++ (N°14 265)
Le 30 juillet 2009, je suis allé visiter la Porzellansammlung (collection de porcelaine) du Zwinger à Dresde en Saxe.
Ce que j'ai aimé :
1°) Il ne faut pas oublier que c'est en Saxe que le procédé de fabrication de la porcelaine qui n'était jusque-là maîtrisée qu'en Asie de l'Est a été découvert. Cela a été possible grâce à l'insistance de Frédéric-Auguste grand électeur de Saxe de 1694 à 1733 et roi de Pologne (sous le nom d'Auguste II) de 1697 à 1704 et de 1709 à 1733). Auguste le fort possédait une impressionnante collection de porcelaines chinoises et japonaises de son époque (l'empereur Kang Xi en Chine). La Porzellansammlung présente une grande partie de cette collection de porcelaines dont la plupart sont des "blancs-bleus" alors très prisés en Europe :
2°) Visuellement, la présentation des collections est très réussie. Cela donne une idée de la richesse des collections que l'on pouvait trouver dans de nombreuses cours d'Europe à cette époque. Par exemple le roi Louis XIV était un grand amateur de porcelaine d'Asie et le premier Trianon construit à Versailles pour Mme de Montespan était un bâtiment tout dédié à la porcelaine.
3°) La collection présente des créations fabriquées dans la manufacture de Meissen juste après la découverte du procédé de porcelaine en Europe en 1710. Je n'ai choisi de montrer que cette grande composition à la gloire d'Auguste II le fort :
4°) On a depuis cette collection une très belle vue vers le Zwinger, une construction au goût baroque voulue par Auguste le fort.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La porcelaine de Saxe il ne faut pas en abuser et certaines créations d'esprit très baroque sont un peu lourdingues...
2°) Il faut payer un droit de 5€ pour avoir le droit de prendre des photos... Un principe que je n'ai vu dans aucun autre musée. Du coup dans chaque salle, les gardiens vérifient que vous êtes bien porteur du signe qui permet de reconnaître ceux qui ont le droit de prendre des photos et les autres...
jeudi 13 août 2009
n° 568 : Brüno
BRÜNO - (N°14 264)
Le 7 août 2009, je suis allé voir le film Brüno
Ce que j'ai détesté :
1°) C'est un film vulgaire qui finalement réduit les homosexuels à des pervers avec rien dans la tête... Pour des publics non avertis ce film ne fait que renforcer les préjugés anti-homo. Je n'ai pas du tout trouver le personnage de Brüno sympathique. Il ne m'a inspiré que de la répulsion.
2°) Il y a de l'humour très facile sur des sujets très graves : la communauté noire américaine et son sentiment d'humiliation, le traffic des enfants, les problèmes israëlo-palestiniens et le pire le héros se vante de vouloir réussir un aussi bon plan comme que Hitler pour être le 2e autrichien le plus célèbre de l'Histoire.
3°) Vu le matraquage des affiches pour ce film (j'ai pu constater cela à Paris, à Londres et à Berlin), je pensais que ce film s'adressait vraiment à un grand public. Ce n'est pas le cas
Le 7 août 2009, je suis allé voir le film Brüno
Ce que j'ai détesté :
1°) C'est un film vulgaire qui finalement réduit les homosexuels à des pervers avec rien dans la tête... Pour des publics non avertis ce film ne fait que renforcer les préjugés anti-homo. Je n'ai pas du tout trouver le personnage de Brüno sympathique. Il ne m'a inspiré que de la répulsion.
2°) Il y a de l'humour très facile sur des sujets très graves : la communauté noire américaine et son sentiment d'humiliation, le traffic des enfants, les problèmes israëlo-palestiniens et le pire le héros se vante de vouloir réussir un aussi bon plan comme que Hitler pour être le 2e autrichien le plus célèbre de l'Histoire.
3°) Vu le matraquage des affiches pour ce film (j'ai pu constater cela à Paris, à Londres et à Berlin), je pensais que ce film s'adressait vraiment à un grand public. Ce n'est pas le cas
mercredi 12 août 2009
n° 567 : Gedenkstätte Deutscher Winderstand (mémorial de la résistance allemande de Berlin)
Gedenkstätte Deutscher Winderstand (mémorial de la Résistance allemande) à Berlin +++I (N°14 263)
Le 3 août 2009, je suis allé visiter le mémorial de la résistance allemande de Berlin.
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce mémorial est situé dans le quartier des amabassades dans le bâtiment qui servait de Q.G. à la Wehrmacht pendant la 2e guerre mondiale. C'est depuis cet endroit que la tentative de coup d'Etat contre Hitler a été déclenché le 20 juillet 1944 et c'est dans la cour du bâtiment que le chef de ce complot, Von Stauffenberg, a été fusillé dès la nuit du 20 au 21 juillet 1944. L'endroit est sobrement émouvant.
2°) Au 2e étage, des salles présentent les différents aspects de la Résistance allemande en ne réduisant pas celle-ci à cet échec de l'attentat du 20 juillet 1944 : on se rend compte que de nombreuses catégories de la société allemande ont essayé (en vain) de résister au régime nazi et à sa folie.
3°) L'exposition explique bien dans quel contexte le nazisme a réussi à prendre le pouvoir en Allemagne. Il y a de nombreuses reproductions d'affiches des différents partis politiques. On se rend compte que le contexte général n'était pas vraiment irénique.
4°) La fin de l'exposition est consacrée aux "justes" : les Allemands qui ont pris le risque de cacher des Juifs.
5°) Un nombre donne froid dans le dos : le nombre de condamnés à mort par les tribunaux civils pendant le régime nazi : 16 000. Ce nombre ne paraît rien bien sûr par rapport aux populations exterminés mais il montre combien la terreur légale était institutionnalisée. A ces 16 000 morts il faut ajouter 80 000 morts décidés par les tribunaux militaires... Cela fait en tout presque 100 000 Allemands qui ont été tué après un procès. Résister était donc un acte qui était vraiment dangereux.
6°) Ce mémorial et ce musée sont pédagogiques, très informatifs et ne cherchent pas à faire uniquement dans l'émotionnel et le compassionnel.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je trouve que ce mémorial n'est pas assez connu. Mis à part les audio-guides, toute l'information est en allemand comme si ce musée ne devait intéresser que les Allemands eux-mêmes. Le mémorial et le musée font pourtant honneur à l'Allemagne en montrant que le nazisme n'a pas fait l'unanimité et que dans un contexte de terreur certains allemands ont osé résister.
mardi 11 août 2009
n° 566 : Modell Bauhaus
Modell Bauhaus ++ (N°14 262)
Le 29 juillet 2009, j'ai visité l'exposition Modell Bauhaus à la Martin-Gropius-Bau de Berlin.
Ce que j'ai aimé :
1°) Cette exposition montre bien l'importance de l'école du Bauhaus du temps de sa splendeur pendant la république de Weimar... Sa fin (une très brève existence à Berlin) montre aussi la montée au pouvoir du nazisme.
2°) L'exposition montre bien les liens entre différents arts et techniques : peinture, sculpture, design, architecture, mobilier.
3°) Il est intéressant de voir la maquette du bâtiment administratif de Dessau (la ville où était installée l'école du Bauhaus de 1925 à 1932).
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je m'attendais à une exposition davantage centrée sur le mobilier et l'architecture. Or finalement, cela n'est pas central dans l'exposition et ce qui est présenté est pour le moins classique quand on connaît un peu le bauhaus.
Pour un point de vue plus enthousiaste, vous pouvez lire l'article de la gazette de Berlin.
lundi 10 août 2009
n° 565 : Bancs publics (Versailles Rive Droite)
Bancs publics (Versailles Rive droite) ++I (N° 14 261)
Le 6 août 2009, je suis allé voir le fil Bancs publics (Versailles rive droite)
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce film a pour titre bancs publics... Par le plus grand des hasards, j'ai ouvert en juin un blog qui s'appelle "L'amoureux des bancs publics". Je ne pouvais donc pas ne pas aller le voir.
2°) Il y a un casting impressionnant. Dans 50 ans si on veut retrouver la plupart des stars du cinéma français de 2009 (parfois parents et enfants) on pourra regarder ce film.
3°) Ce film est marrant pour ceux qui subissent les relations de travail au bureau : la pesanteur de la hiérarchie, les fêtes de départ en retraite, tout y est !
4°) Le film présente une bonne caricature de ce qu'un client peut subir mais aussi peut faire dans un magasin de bricolage.
5°) Je ne suis pas un fan de Benoit Poolevorde mais son interprétation à la manière de Claude Piéplu est géniale.
6°) Une mention aussi pour Josiane Balasko qui est très bien en secrétaire en départ pour la retraite.
7°) J'ai beaucoup aimé les dialogues entre Claude Rich et Michel Aumont.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Malgré le casting et le nom du scénariste (Podalydès) qui est sociétaire de la Comédie française, ce film manque de rythme et l'histoire traîne en longueur. Il y a des blagues qui ne sont pas à la hauteur (comme le ballon gonflabe qui explose dans le magasin de bricolage).
2°) Les scènes dans le square à Versailles sont d'une longueur à la limite du supportable.
3°) Le générique est intéressant car il montre une femme dans les couloirs labyrinthiques du RER à Auber... Le problème est qu'elle prend une rame de la ligne A à Auber en direction de Boissy Saint-léger pour finalement se retrouver sur le quai de Saint-Lazare en direction de Versailles rive droite !
Vous pouvez aller lire le point de vue de mon meilleur ami Marc sur son blog.
Le 6 août 2009, je suis allé voir le fil Bancs publics (Versailles rive droite)
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce film a pour titre bancs publics... Par le plus grand des hasards, j'ai ouvert en juin un blog qui s'appelle "L'amoureux des bancs publics". Je ne pouvais donc pas ne pas aller le voir.
2°) Il y a un casting impressionnant. Dans 50 ans si on veut retrouver la plupart des stars du cinéma français de 2009 (parfois parents et enfants) on pourra regarder ce film.
3°) Ce film est marrant pour ceux qui subissent les relations de travail au bureau : la pesanteur de la hiérarchie, les fêtes de départ en retraite, tout y est !
4°) Le film présente une bonne caricature de ce qu'un client peut subir mais aussi peut faire dans un magasin de bricolage.
5°) Je ne suis pas un fan de Benoit Poolevorde mais son interprétation à la manière de Claude Piéplu est géniale.
6°) Une mention aussi pour Josiane Balasko qui est très bien en secrétaire en départ pour la retraite.
7°) J'ai beaucoup aimé les dialogues entre Claude Rich et Michel Aumont.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Malgré le casting et le nom du scénariste (Podalydès) qui est sociétaire de la Comédie française, ce film manque de rythme et l'histoire traîne en longueur. Il y a des blagues qui ne sont pas à la hauteur (comme le ballon gonflabe qui explose dans le magasin de bricolage).
2°) Les scènes dans le square à Versailles sont d'une longueur à la limite du supportable.
3°) Le générique est intéressant car il montre une femme dans les couloirs labyrinthiques du RER à Auber... Le problème est qu'elle prend une rame de la ligne A à Auber en direction de Boissy Saint-léger pour finalement se retrouver sur le quai de Saint-Lazare en direction de Versailles rive droite !
Vous pouvez aller lire le point de vue de mon meilleur ami Marc sur son blog.
dimanche 9 août 2009
N° 564 : By Murder's Bright Light
By Murder's Bright Light +++ (N° 14 260)
Le 2 août 2009, j'ai fini de lire le livre de Paul Doherty, By Murder's Bright Light, Headline, 1994.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est le 5e volume des aventures du coroner Sir John Cranston et de frère Athelstan. On ne peut pas s'empêcher de s'attacher à ses deux enquêteurs du début du règne de Richard II à l'époque de la régence de Jean de Gand (1379) [Lire les articles précédents ; volume 1 : The Nightingale Gallery ; volume 2 : The House of the Red Slayer ; Volume 3 : Murder Most Holy ; Volume 4 : The Anger of God.]
2°) L'affaire nous plonge dans le monde des pirates anglais (et français qui écumaient les côtes de la Manche).On se retrouve dans une surprenante histoire avec un capitaine de bateau qui aime les jeunes matelots et sa femme qui aime secrètement sa servante !
3°) Il y a aussi une histoire secondaire qui concerne des voleurs qui passent par les toits sans déplacer la toiture...
4°) Il y a une pittoresque scène d'abordage de bateaux pirates sur la Tamise.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le livre pourrait se passer un peu à n'importe quelle époque agité lors de laquelle le désordre régnait sur les côtes de la Manche... On ne voit pas une seule fois pointe le nez de Jean de Gand ou de Richard II.
Voici les prochains livres de cette série : tome 6 The House of Crows, tome 7 The Assassins Riddle, tome 8 The Devil's Domain, tome 9 The Field of Blood, tome 10 The House of Shadows.
Le 2 août 2009, j'ai fini de lire le livre de Paul Doherty, By Murder's Bright Light, Headline, 1994.
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est le 5e volume des aventures du coroner Sir John Cranston et de frère Athelstan. On ne peut pas s'empêcher de s'attacher à ses deux enquêteurs du début du règne de Richard II à l'époque de la régence de Jean de Gand (1379) [Lire les articles précédents ; volume 1 : The Nightingale Gallery ; volume 2 : The House of the Red Slayer ; Volume 3 : Murder Most Holy ; Volume 4 : The Anger of God.]
2°) L'affaire nous plonge dans le monde des pirates anglais (et français qui écumaient les côtes de la Manche).On se retrouve dans une surprenante histoire avec un capitaine de bateau qui aime les jeunes matelots et sa femme qui aime secrètement sa servante !
3°) Il y a aussi une histoire secondaire qui concerne des voleurs qui passent par les toits sans déplacer la toiture...
4°) Il y a une pittoresque scène d'abordage de bateaux pirates sur la Tamise.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le livre pourrait se passer un peu à n'importe quelle époque agité lors de laquelle le désordre régnait sur les côtes de la Manche... On ne voit pas une seule fois pointe le nez de Jean de Gand ou de Richard II.
Voici les prochains livres de cette série : tome 6 The House of Crows, tome 7 The Assassins Riddle, tome 8 The Devil's Domain, tome 9 The Field of Blood, tome 10 The House of Shadows.
vendredi 7 août 2009
n° 563 : Schloss Moritzburg (Saxe, Allemagne)
Le château de Moritzburg +++I (N°14 258)
Le vendredi 31 juillet 2009, je suis allé au château de Moritzburg situé à 15 Km au nord-ouest de Dresde.
Ce que j'ai aimé :
1°) Le site est magnifique. Le château est situé au centre d'un lac. Cela donne de très belles perspectives.
2°) Ce château est un ancien relais de chasse du XVIe siècle mais il a considérablement été agrandi sous le règne du grand électeur Frédéric Auguste II dit Auguste le fort (fin du XVIIe-début du XVIIIe siècle). Il es conçu comme un palais à la manière de Versailles c'est-à-dire à environ une quinzaine de kilomètres de la capitale.
3°) Dans le jardin, il exite un autre petit palais construit dans la 2e moitié du XVIIIe siècle. C'est un très bel exemple d'influence architecturale chinoise du siècle des Lumières comme le montre le toit :
4°) Depuis cette année, une visite guidée de la collection de porcelaines de Saxe est proposée. J'ai suivi la visite en allemand car la guide était très compréhensible. Cela permet aussi d'en apprendre beaucoup sur la chasse car la collection présente principalement des scènes de chasse et du gibier.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) La visite intérieure du château est un peu décevante car on visite très peu de salles.
P.S. : Pour ceux qui apprécient mes photos, je viens d'ouvrir un nouveau blog : l'amoureux des bancs publics.
dimanche 26 juillet 2009
n° 562 : Richard the third
Richard the Third +++I (N° 14 246)
Le 21 juillet 2009, j'ai fini de lire le livre de Paul Murray Kendall, Richard the Third, WW Norton and Company, 2002, 1ère édition, 1955.
Ce que j'ai adoré :
1°) Paul Murray Kendall est un très grand historien américain spécialiste du XVe siècle. Cela fait de nombreuses années que j'ai lu (en français) sa très célèbre biographie de Louis XI (roi de 1461 à 1483).
2°) Ce livre réhabilité un personnage mal-aîmé par l'Histoire : le roi Richard III que la Tradition accuse d'avoir fait assassiner ses neveux (les fils de son frère Edouard IV) pour pouvoir régner. Kendall montre toutes les qualités de Richard III (roi de 1483 à 1485).
3°) L'ouvrage nous replonge dans la guerre des deux roses avec les nombreuses péripéties de cette guerre civile.
4°) L'ouvrage est un nouvel hommage rendu aux talents politiques de Louis XI.
5°) J'aime beaucoup la couverture.
L'ouvrage a été traduit dans la collection en français (édition dans la collection Fayard).
Le 21 juillet 2009, j'ai fini de lire le livre de Paul Murray Kendall, Richard the Third, WW Norton and Company, 2002, 1ère édition, 1955.
Ce que j'ai adoré :
1°) Paul Murray Kendall est un très grand historien américain spécialiste du XVe siècle. Cela fait de nombreuses années que j'ai lu (en français) sa très célèbre biographie de Louis XI (roi de 1461 à 1483).
2°) Ce livre réhabilité un personnage mal-aîmé par l'Histoire : le roi Richard III que la Tradition accuse d'avoir fait assassiner ses neveux (les fils de son frère Edouard IV) pour pouvoir régner. Kendall montre toutes les qualités de Richard III (roi de 1483 à 1485).
3°) L'ouvrage nous replonge dans la guerre des deux roses avec les nombreuses péripéties de cette guerre civile.
4°) L'ouvrage est un nouvel hommage rendu aux talents politiques de Louis XI.
5°) J'aime beaucoup la couverture.
L'ouvrage a été traduit dans la collection en français (édition dans la collection Fayard).
jeudi 23 juillet 2009
n° 561 : La vie quotidienne au Marais au XVIIe siècle
La place des Vosges (Voir l'article sur L'Indépendant du 4e)
La vie quotidienne au Marais de Jacques WILHELM +++I (N° 14 243)
Le 8 juillet 2009, j'ai fini de lire le livre de jacques WILHELM, La vie quotidienne au Marais au XVIIe siècle, Hachette, 1966. (Comme c'est un livre ancien, je n'ai pas trouvé la couverture sur Internet).
Ce que j'ai aimé :
1°) C'est un livre passionnant pour connaître de nombreuses anecdotes relatives à l'histoire du Marais (3e et et 4e arrondissement de Paris) à l'époque de sa plus grande splendeur c'est-à-dire au XVIIe siècle (à l'époque de la construction de la place des Vosges).
2°) L'ouvrage permet de connaître l'histoire de nombreux bâtiments qui ont été superbement restaurés depuis que le livre a été écrit. Dans les années 1960, le Marais était un quartier dans un triste état.
3°) le livre conscre tout un chapitre à l'église Saint-Paul-Saint-Louis car à l'époque elle était l'église des Jésuites alors tout puissant à Paris au XVIIe siècle.
4°) De nombreusx récits montre qu'avant l'installation de la Cour à Versailles (en 1682), les rois de France étaient souvent présents dans le Marais.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le livre parle très peu de la vie du petit peuple et des domestiques.
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