J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
mardi 30 mars 2010
n° 613 : Carlos III y la España de la Ilustración
Carlos III y la España de la Iustración +++ (N°14 493)
Le 30 mars 2010, j'ai fini de lire le livre d'Antonio DOMÍNGUEZ ORTIZ, Carlos III y la España de la Ilustración, Historia Alianza Editorial, 2005, 1ère édition, 1988.
Ce que j'ai aimé :
1°) Charles III (roi d'Espagne de 1759 à 1788) est un des monarques dont la vie m'intéresse depuis de nombreuses années. Ce livre m'a conforté dans ce choix. Il rend hommage à ce roi de la dynastie des Bourbons qui au XVIIIe siècle est un des rares à avoir eu un talent qui se raprochait de celui de son arrière grand-père : Louis XIV. Charles III de plus a été roi de Naples de 1734 à 1759 et je m'intéresse aussi beaucoup à l'histoire de ce royaume.
2°) Je ne savais pas que Philippe V de Bourbon (le père de Charles III) était un hyper dépressif et qu'outre l'abdication pour quelques mois en faveur de son fils Louis Ier il avait failli renoncer au trône à plusieurs reprises.
3°) Je n'avais jamais entendu parler des émeutes espagnoles de 1766.
4°) Il y a des passages intéressants en fin de livre sur l'évolution de l'Amérique espagnole au XVIIIe siècle, un sujet que je connais mal.
5°) Le livre permet de prendre conscience de la politique anti-jésuite de Charles III : il les considérait comme des menaces pour l'autorité royale et a obtenu leur expulsion d'Espagne puis leur interdiction par le Pape.
6°) C'est le premier livre d'histoire que je lis en langue espagnol depuis que je me suis remis à la pratique de cette langue il y a quelques mois.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Il y a des longueurs sur les différents penseurs du siècle des Lumières en Espagne car l'auteur pour ne froisser personne fait un compte-rendu province par province. C'est un peu indigeste.
2°) Le livre est encore très marquée par l'habitude historiographique des années 1980 : le retour à la biographie (un genre que j'aime beaucoup) a été accompagné par une volonté de faire des chapitres entiers d'histoire économique et sociale dans la continuité des livres dominants dans les années 1960/1970. C'est souvent peu enthousiasmant.
3°) Page 48, l'auteur met Caserte au sud de Naples alors que la ville est au Nord-Est !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire