Pollini Perspectives : Manzoni et Beethoven ++ (n° 15 054)
Le 9 octobre 2011, je suis allé entendre le pianiste Maurizio Pollini qui interprétait "Il rumore del tempo" de Giacomo Manzoni et trois sonates pour pianos de Beethoven : La sonate n°21 "Waldstein", la sonate n°22, la sonate n°23 : "Appassionata".
Ce que je n'ai pas aimé :
1°) Le concert a commencé par l'interprétation d'Il rumore del tempo de Giacomo Manzoni, or j'ai trouvé que c'était très désagréable à entendre. Je n'ai pas du tout aimé.
2°) Après avoir subi Manzoni pendant 20 minutes, je n'étais plus très disponible pour entendre Beethoven. La sonate n°21 était encore à peu près agréable à entendre mais j'ai été usé par les deux sonates suivantes, notamment la n°23 qui finit par être stressante en raison des nombreux changements de rythme incessant.
Ce que j'ai aimé malgré tout :
1°) La composition de Manzoni utilise un texte de Georg TRAKL (1887-1914) qui est incroyablemetn visionnaire. La fin finit ainsi : "ton reflet sur la ville / où, froide et vile, / une race en décomposition / aux blancs petits-fils / prépare un sombre avenir". Ce texte nous parle du thème du déclin de l'Occident alors que la 1ère guerre mondiale n'avait pas encore eu lieu.
2°) Je ne remets bien sûr pas en cause le talent de Pollini qui est vraiment un pianiste impressionnant.
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