jeudi 30 mai 2024

n°1386 : A Companion Guide to the Scottish National Gallery

 

A Companion Guide to the Scottish National Gallery +++ (n°19 660)

Le 28 mai 2024, j'ai fini de lire le livre "A Companion Guide to the Scottish National Gallery", 1ère édition 2000, réédition 2019.

Ce que j'ai aimé :

1°) La Scottish National Gallery d'Edimburghp possède une superbe collection d'art européen. Le guide est très bien fait notamment pour les artistes italiens, français, hollandais et flamands.

2°) Les reproductions sont de très bonne qualité et les commentaires à la fois concis et clairs.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Un quart du livre est consacré à des artistes écossais, principalement du XIXe siècle. Ce n'est pas pas le meilleur moyen de faire aimer les écoles écossaises car au lieu de se concentrer sur les meilleurs peintres, on se perd dans des artistes mineurs qui font pale figure notamment par rapport à la dernière partie -très courte- relative aux peintres anglais.

2°) Plutôt que de regrouper les artistes par nationalité, il aurait peut-être été pl

mardi 28 mai 2024

n°1385 : La Planète des Singes : Le nouveau royaume

 

La planète des Singes : Le nouveau Royaume +I (n°19 668)

Le 28 mai 2024, je suis allé voir le film La planète des Singes, Le Nouveau Royaume

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) J'ai trouvé l'histoire assez ennuyeuse. On ne sait pas ce que l'on cherche à nous dire. 

2°) J'ai trouvé ce film très très long.

Ce que j'ai quand même aimé :

1°) Les effets spéciaux sont impressionnants.


lundi 27 mai 2024

n°1384 : Le tableau volé

 

Tableau volé +++I (n°19 667)

Le 27 mai 2024, continuant à profiter de ma liberté retrouvée et convaincu par mon kiné que je suis dans l'obligation de me réhabitué à bouger, je suis allé voir "Le tableau volé".

Ce que j'ai aimé :

1°) J'ai vraiment adoré les acteurs. Ils sont géniaux dans l'interprétation de leur rôle. Une mention spéciale pour Alex Lutz qui incarne à la perfection son rôle de commissaire priseur.

2°) C'est un film qui donne envie d'aller dans les salles de vente, d'aimer le monde de l'Art. 

3°) Je suis content d'être allé voir ce film qui m'a été conseillé par mon meilleur ami ce qui m'a confirmé dans le fait qu'il me connaissait bien ! 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Ce film donne peut-être une image un peu trop optimiste et bienveillante du monde des Commissaires priseurs. C'est peut-être frais et rassurant mais je ne suis pas certain que toute la profession soit aussi smart envers une personne qui pourrait être complètement plumer car elle ne connait rien au marché de l'Art.


samedi 25 mai 2024

n°1383 : L'Ordre du Jour

 

L'Ordre du Jour d'Eric Vuillard - (n°19 664)

Le 22 mai 2024, j'ai fini le livre d'Eric Vuillard, L'Ordre du Jour, Actes Sud, 2017

Ce que je  n'ai pas aimé :

1°) C'est un livre facile qui replonge de manière très allusive et superficielle dans l'ambiance des années 1930, lors de la montée du nazisme. On ne sait pas si c'est un roman ou un livre d'histoire. Ce n'est pas un livre d'histoire ce qui permet à l'auteur quand ça l'arrange de faire des raccourcis, des simplifications.

2°) Je n'ai pas compris comment cette littérature pocket (144 pages toutes légères avec un format vertical qui évite de mettre trop de mots par page) avait pu obtenir le Prix Goncourt en 2017. Je n'ai même pas trouvé ça bien écrit.

3°) L'auteur se fait plaisir à mettre une grosse baffe à la famille Krupp. Elle le mérite peut-être mais je ne suis pas sûr que le roman soit le meilleur moyen de le faire.

Ce que j'ai aimé :

1°) L'ouvrage est court. On n'a pas trop longtemps à subir l'indigence du propos.


vendredi 24 mai 2024

n°1382 : Un p'tit truc en plus

 

Un p'tit truc en plus +++ (n°19 664)

Le 24 mai 2024, je suis allé voir le film "Un p'tit truc en plus".

Ce que j'ai aimé :

1°) Après une longue période de réclusion forcée, la période de convalescence me conduit à pouvoir commencer à rebouger. J'ai donc pu renouer avec les salles obscures. Je voulais le faire avec un film optimiste et bienveillant, et je suis bien tombé avec celui-ci.

2°) Les acteurs en situation de handicap sont formidables dans ce film puisqu'ils jouent tellement bien leur rôle qu'on a l'impression qu'ils ne jouent pas et c'est donc une superbe performance !

3°) Le film donne envie de grands espaces et de sites en pleine nature.

4°) Je ne connaissais pas Alice Belaïdi et je la trouve formidable dans ce rôle. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Finalement c'est Clovis Cornillac que je trouve le moins subtil dans l'interprétation de son rôle. C'est paradoxal puisqu'il est justement l'acteur le plus chevronné.

jeudi 23 mai 2024

n°1381 : Histoire de la Libération de la France

 

Histoire de la Libération de la France ++I (n° 19 663)

Le 19 mai 2024, j'ai fini de lire le livre de Robert Aron, Histoire de la Libération de la France. Juin 1944-août 1945, éditions Fayard, 1959.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un ouvrage très complet (723 pages sans les notes et la bibliographie) relatif à la Libération de la France depuis le débarquement de Normandie en juin 1944 jusqu'à la reprise des poches tenues par les Allemands sur les ports de l'Atlantique en Mai 1945.

2°) L'auteur montre bien comment cette libération a relevé de ce qui était impossible à priori : maintenir l'ordre sans interruption, empêcher les alliés de diriger la France, étouffer toute tentative de prise de pouvoir par les communistes. Robert Aron montre comment cela été subtilement conduit par De Gaulle et ceux qui le soutenaient.

3°) On voit bien comment cette libération a eu différentes phases et combien après le débarquement de Provence en août, la prise en tenailles de l'armée allemande a précipité son retrait.

4°) La narration des crimes commis par les Allemands au moment de l'été 1944 montre à quel point des horreurs ont été commises.

5°) L'auteur montre que dans les territoires libérés par les maquis, l'épuration a été terrible : il aboutit à un nombre de 30 000 à 40 000 exécutions sommaires (parfois avec en plus des violences).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Pour certains chapitres, Robert Aron évoque la Libération de la France comme si les Alliés avaient joué un rôle annexe. Par exemple pour le débarquement en Normandie il donne par le détail le nom des troupes françaises engagées mais il est très allusif sur le rôle pourtant majeur des Alliés.

2°) J'ai été assez déçu concernant la partie sur la Libération de Paris. Robert Aron est très très allusif concernant les combats et celles et ceux qui ont perdu leur vie. Il se contente d'un récit de manière très institutionnel centré uniquement sur les dirigeants.

3°) Pour certaines villes, Robert Aron choisi de faire un récit très détaillé et minutieux de la Libératin mais il néglige complètement certaines parties de la France, par exemple le Nord (Lille), le Sud-Est (Nice). De même c'est un récit très urbain. Il n'y a pas de récit concernant la vie dans le monde rural lors de cette libération.

mardi 21 mai 2024

n°1380 : Atlas de Paris au Moyen Âge

  

Atlas de Paris au Moyen Âge ++++ (n°19 661)

Le 19 mai 2024, j'ai fini de lire le livre de Philippe LORENTZ et Dany SANDRON (photographies Jacques LEBAR), Atlas de Paris au Moyen Âge. Espace urbain, Habitat, Société, Religion, Lieux de pouvoir, Parigramme, 2006.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un atlas et donc on trouve un nombre impressionnant de cartes sur tout ce qu'on peut savoir sur Paris au Moyen Âge. L'ouvrage est vraiment très synthétique.

2°) Les textes sont d'une grande clarté et organisés de manière très claire.

3°) L'ouvrage aborde des thématiques variées comme par exemple les catégories sociales ou l'accès à l'eau.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) En ce qui concerne l'habitat, il est dommage de ne pas montrer les évolutions que l'on peut observer sur une période qui fait 1000 ans. Il en est de même sur les rues.Il aurait pu être intéressant de prendre une rue et d'essayer de voir son évolution (par exemple dans les zones fouillées par des archéologiques)

2°) Certains sujets ne sont pas évoquées comme par exemple l'hygiène (il n'y a rien sur les étuves), les épidémies (il aurait été intéressant de voir si certains quartiers semblent davantage touchés) ou les loisirs.



dimanche 19 mai 2024

n°1379 : Maurice Louvrier, un peintre à Rouen

 

Maurice Louvrier, un peintre à Rouen +I (n°19 659)

Le 14 mai 2024, j'ai fini de lire le livre d'Alain Letailleur, Maurice Louvrier, Un peintre à Rouen, Editions Altamira, 1992

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre consacré à un peintre rouennais peu connu mais dont l'oeuvre est intéressante : Maurice Louvrier (1878-1954). L'auteur permet de reconstituer les grandes étapes de la vue du peintre et notamment ses débuts à Rouen et son passage par Paris, notamment la galerie Georges Thomas, avenue Trudaine, au début du XXe siècle.

2°) On se rend compte que Louvrier avait plu d'un talent puisqu'il a aussi été acteur (ce qui lui a permis d'avoir des moyens de subsistance).

3°) Le livre permet de voir la grande variété des œuvres de Louvrier : des paysages, mais aussi de très belles natures mortes.

4°) Ce livre est un hymne à la ville de Rouen qui a été l'objet principal des tableaux de Louvrier.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il n'y a AUCUN moyen de savoir de quand datent les oeuvres qui sont dans cet ouvrage, ni leur provenance. Sont-elles la propriété de l'auteur du livre ? Il n'y a aucune explication à ce sujet. De plus, on ne sait pas où sont visibles les autres oeuvres de Maurice Louvrier.

2°) A la fin de l'ouvrage il y a une longue série de textes -sans rapport aucun avec la peinture- écrits par Maurice Louvrier qui sont souvent d'un intérêt très très limité.

mardi 14 mai 2024

n°1378 : Les plans de Paris

 

Les plans de Paris +++I (n° 19 654)

Le 12 mai 2024, j'ai fini de lire le livre de Pierre Pinon, Les Plans de Paris, Histoire d'une capitale, Le Passage, Bibliothèque Nationale de France, Atelier parisien d'urbanisme, Paris Bibliothèques, 2004

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un ouvrage très documenté avec énormément d'illustrations sur les plans et les cartes qui ont été fait de Paris depuis le XVIe siècle. On y trouve un nombre époustouflant d'informations.

2°) Il y a une présentation générale qui permet de réfléchir aux usages de la carte (et pas uniquement pour Paris).

3°) Je connaissais déjà un certain nombre de cartes qui permettent d'étudier l'historie de Paris. J'avoue en avoir découvert dans cet ouvrage certaines que je ne connaissais pas et qui pourtant sont très utiles pour étudier l'histoire de Paris.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'ouvrage manque d'un tableau synthétique qui permettrait de classer les cartes étudiées, de voir les liens entre elles de façon plus visuelles que ce qui est dit dans les différents textes.

2°) L'auteur n'explique pas pourquoi il ne parle de certaines cartes : quels sont les critères utilisés pour sélectionner ou ne pas sélectionner une carte.

dimanche 12 mai 2024

n°1377 : Impressionism The Hasso Plattner Collection

  

Impressionism The Hasso Plattner Collection ++++ (n° 19 652)

Le  10 mai 2024, j'ai fini de lire le livre d'Ortrud Weistheider, Impressionism The Hasso Plattner Collection, Prestel, 2020.

Ce que j'ai aimé :

1°) Cet ouvrage permet de s'intéresser à la collection accumulée par Hasso Plattner et qui concerne principalement des peintres impressionnistes et post impressionnistes français et surtout des paysages. L'auteur évite l'écueil de faire une présentation chronologique ou par artiste. Avec un parcours thématique, l'ensemble des tableaux de la collection sont évoqués de manière intelligente.

2°) Les angles d'approche sont intéressants et variés : les types de lieux représentés, les expositions, les collectionneurs, les évolutions,... Cela est vraiment très réussi.

3°) Les reproductions sont de très bonne qualité.

4°) On ne peut être qu'enthousiasme par les choix faits par Hasso Plattner.

5°) En fin d'ouvrage, une très intéressante chronologie avec les différents artistes et les différentes expositions est vraiment très bien conçue. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Un chapitre m'a moins enthousiasmé celui sur "Landscape and abstraction".

2°) Il y a quelques petites erreurs. Par exemple Haussmann n'a pas été démis de ses fonctions après la défaite de 1870. Il a été écarté par Napoléon III en janvier 1870. Par exemple aussi; Poissy n'était pas un village mais une ville (contrairement à Auvers et d'autres villages cités par ce livre).

 


vendredi 10 mai 2024

n°1376 : Five Hundred Years of British Art

  

Five Hundred Years of British Art - (n°19 650

Le 8 mai 2024, j'ai fini de lire le livre de Kirsteen McSwein, Five Hundred Years of British Art, Tate, 2020

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Ce livre est une imposture totale : Il s'appelle 500 ans d'Art britannique. Or, sur 236 pages, seulement 90 pages concernent les XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècle. Un écrasante majorité concerne donc le XXe siècle avec des artistes dont certains ne sont pas enthousiasmant.

2°) Même les tableaux anciens sont souvent choisis sous un prisme WOK pour montrer systématiquement les populations opprimées. Le genre de commentaires qui page après page devient pesant.

3°) L'ouvrage qui est pourtant publié par un musée national ne prend même pas la peine de préciser les dates de naissance et de mort des artistes. Rien non plus sur la taille des oeuvres. C'est un festival de l'approximation.

4°) Même la couverture est trompeuse. Le choix d'un tableau du XIXe siècle alors que la majorité du livre concerne le XXe siècle.

Ce que j'ai aimé quand même:

1°) Les reproductions sont de bonne qualité.

2°) Il y a quand même malgré tout quelques artistes que j'ai découvert et qui sont intéressants mais qui n'ôtent rien au fait que cet ouvrage laisse une impression très négative.

jeudi 9 mai 2024

n°1375 : Paris et la photographie

  

Paris et la Photographie +++ (n°19 649)

Le 7 mai 2024, j'ai fini de lire le livre de Virginie Chardin, Paris et la Photographie, 100 histoires extraordinaires, Parigramme, 2003.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un ouvrage assez insolite sur les histoires de photographies prises sur Paris mais aussi à Paris avec un récit -souvent du parcours de vie- associé à ce qui est représenté sur la photographie.

2°) Il y a de très nombreuses photographies que je ne connaissais pas et que j'ai trouvé passionnantes.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je pensais qu'il y aurait davantage de photographies sur l'Histoire de Paris et à ce sujet le livre est très décevant.

2°) Un certain nombre de ces histoires sont plutôt tristes et insistent davantage sur les aspects obscurs du genre humain.


mercredi 8 mai 2024

n°1374 : L'impressionnisme au fil de la Seine

 

L'impressionnisme au fil de la Seine ++ (n° 19648)

Le 5 mai 2024, j'ai fini de lire le livre dirigé par Marian Feretti Bocquillon, L'impressionnisme au fil de la Seine, Musée des Impressionnistes, Giverny, 2010.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un sujet passionnant. Les impressionnantes ont énormément peints la Seine et ce livre est un catalogue de l'exposition -que je n'ai pas vue- mais qui montrait de nombreuses oeuvres au musée de Giverny du 1er avril au 18 juillet 2010.

2°) En fin d'ouvrage, il y a des notices biographiques intéressantes -toute de même longueur- des peintres cités dans l'ouvrage.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'ai trouvé les textes introductifs au catalogue très faibles par rapport à l'ampleur du sujet de l'exposition. Par exemple le focus concernant Asnières dans lequel on précise que le lieu n'a pas été peint par tel ou tel artistes. Il en est de même pour un texte qui ne concerne que Sisley à Moret-sur-Loing.

2°) On aurait pu s'attendre à avoir une notice détaillées sur chacun des tableaux présentés et ce n'est pas du tout le cas.

3°) Plutôt que de ranger les tableaux dans l'ordre chronolgique il aurait été intéressant de les classer géographiquement depuis la source jusqu'à l'estuaire.

4°) Il n'y a RIEN sur les écoles impressionnistes régionales qui sont apparues le long de la Seine, je pense par exemple à la très belle école de Rouen, des peintres comme Maurice Louvrier.

5°) L'ouvrage manque d'une carte ! 


lundi 6 mai 2024

n°1373 : Le Guide du Paris occupé

 

Le Guide du Paris occupé +++ (n°19 646)

Le 5 mai 2024, j'ai fini de lire livre de Jean-Baptiste ORDAS, Le Guide du Paris occupé, Parigramme, 2020.

Ce que j'ai aimé :

1°) L'auteur a retrouvé une profusion de détails sur le Paris des  "années noires", l'époque où Paris a été occupé par l'armée allemande de juin 1940 à août 1944. J'en ai appris énormément sur les lieux qui ont joué un rôle important pendant cette triste époque de Paris.

2°) Il y a des "chapeaux" qui permettent d'en apprendre plus sur certains personnages importants dans le Paris de cette époque.

3°) On se rend compte à quel point Paris était une ville de villégiature pour les Allemands.

4°) Le guide est illustré par une profusion de photographies.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) On est parfois assommé par les répétitions. Par exemple la localisation des bordels militaires. Il aurait peut-être été préférable de faire une entrée spéciale pour les sujets qui se répètent.

2°) La résistance est évoquée en creux quand des actions sont menées contre les Allemands. La part belle est faite aux Collabos et très peu aux résistants. Il aurait peut-être été utile de davantage creuser la question des lieux où les réseaux de résistance ce sont mis en place mais peut-être cela mériterait-il un autre ouvrage.

3°) Le sort de la population juive est évoquée (port de l'étoile jaune, rafle du Vel d'hiv) mais c'est de façon très superficielle.

4°) Le livre ne montre peut-être pas assez les inflexions de l'occupation allemande qui est devenue beaucoup plus pesante dans les derniers mois.


dimanche 5 mai 2024

n°1372 : Luca Giordano, Le triomphe de la peinture napolitaine

 

Luca Giordano, le triomphe de la Peinture Napolitaine ++ (n° 19 645)

Le 3 mai 2024, j'ai fini de lire le livre dirigé par Stefano CAUSA, Luca Giordano, Le triomphe de la peinture napolitaine, Paris Musées, 2019

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Il y a pour commencer une chronologie indigeste truffée d'erreurs et d'approximation. C'est désolant pour un livre de ce niveau.

2°) Les textes introductifs sont dans un langage indigeste et ampoulé avec des formules creuses. Le pompon revenant à Stefano Causa dans le texte intitulé "Une histoire de Luca Giordano".

3°) Je n'aime pas la couverture qui est dans une matière cartonnée molle et encore moins la présentation intérieure avec des textes non ajustés. Tout cela fait très cheap.

4°) Les oeuvres en grand format sont présentées dans une partie de l'ouvrage et les notices sont à la fin sans lien claire pour faire le pont entre les deux parties de l'ouvrage. Cela rend la lecture très pénible.

5°) Les notices sur les tableaux sont pour certains très légers et ont l'air bâclé. On ne peut qu'être déçu si on compare par exemple au catalogue de l'exposition que j'ai évoqué précédemment "Pieter de Hooch in Delft' (voir article n°1369)

Ce que j'ai aimé malgré tout : 

1°) Ce catalogue concerne la très belle exposition qui s'est tenu au Petit Palais de novembre 2019 à février 2020. Une exposition dont je garde un excellent souvenir. Une des dernières expositions que j'ai pu voir avant le COVID.

2°) Giordano est un peinte que j'apprécie beaucoup. L'exposition comme le catalogue montre bien les liens avec un autre peintre que j'apprécie énormément : Jusepe de Ribera.

3°) Le livre montre bien comment Giordano est passé de Naples, à Florence, à Venise, en Espagne et comment à chaque fois son style a évolué et aussi comment il a su se faire désirer par les cours de l'époque.

4°) Les reproductions des peintures sont de très bonne qualité.

samedi 4 mai 2024

n°1371 : Sur les traces des enceintes de Paris

 

Sur les traces des enceintes de Paris +++ (n° 19 644)

Le 1er mai 2024, j'ai fini de lire le livre de Renaud GAGNEUX et Denis PROUVOST, Sur les traces des enceintes de Paris, Parigramme, 2004

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un ouvrage très complet sur l'histoire, le tracé et les vestiges de toutes les enceintes de Paris depuis celle des gallo-romains jusqu'à celle de Thiers au XIXe siècle.

2°) Les auteurs utilisent de nombreuses cartes ou plans dont plusieurs dont je n'avais pas connaissance (et qui complètent celles que je connaissais) : le plan Braun qui représente Paris vers 1530 (donc avec l'enceinte de Philippe Auguste) et le plan Gomboust de 1652.

3°) Le livre permet aussi d'aller sur place et de suivre, ouvrage en main, les vestiges des enceintes.

Ce que j'ai moins aimé :

1°)  Quand il y a des secteurs de Paris que l'on ne connaît pas, il est parfois difficile de se repérer.

2°) Ce livre date de 2004. Depuis, plusieurs nouveaux restes de vestiges ont été découverts (par exemple la partie de l'enceinte qui reliait la muraille de Philippe Auguste à celle de Charles V au niveau de la place Teilhard de Chardin). 

3°) Certaines photos ne sont pas très faciles à interpréter. 

4°) Ce qui était un peu difficile pour moi c'est qu'il y a certains quartiers pour lesquels je n'ai pas appris grand chose alors que pour d'autres j'ai été complètement largué.