J'ai aimé..., J'ai pas aimé... Lecture, cinéma, théâtre, expositions, visites, voyages,...
samedi 14 août 2010
n° 640 : Mort d'un cuisinier chinois
Mort d'un cuisinier chinois +++I (N°14 625)
Le 7 août 2010, j'ai fini de lire le livre de Frédéric LENORMAND, Mort d'un cusinier chinois, sérue des Nouvelles enquêtes du juge Ti, Point Seuil, 2008, 1ère édition Seuil, 2005.
Ce que j'ai aimé :
1°) Ce livre me confirme dans l'idée que Frédéric LENORMAND écrit une suite des enquêtes du juge Ti à la hauteur de celles écrites par Robert Van Gulik (1910-1967) dont j'ai lues de nombreux volumes (lire par exemple mon article sur l'ouvrage Meurtre à Canton paru le 25 octobre 2007). J'ai déjà expliqué dans un article paru à propos du roman Madame Ti mène l'enquête combien Frédéric LENORMAND avait réussi à écrire une suite très inspirée (article paru le 10 octobre 2008) avec en plus les passages salaces un peu lourdingues en moins.
2°) Dans ce volume, l'auteur nous fait entrer avec juge Ti dans le palais impérial de la capitale Chan-an, à l'époque des Tang, au VIIe siècle. Il est intéressant de voir le juge Ti approcher les premiers cercles du pouvoir alors que dans de nombreuses aventures, il est relégué en province.
3°) Ce volume nous donne de l'apétit car de nombreuses pages évoquent la variété de la cuisine chinoise.
4°) Comme dans le volume Madame Ti mène l'enquête, Frédéric LENORMAND a su donné un rôle important à Madame Ti et dans ce volume, l'auteur nous offre à une savoureuse enquête de la femme du juge à propos de son acariâtre belle-mère.
5°) J'avoue que j'ai eu du mal à lâcher ce livre... ce qui est la qualité la plus attendue pour un roman policier !
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'auteur aurait pu peut-être davantage insister sur le contexte historique qui est certes évoquée par la fin de l'ouvrage (je ne veux pas dévoiler la fin). Le Juge Ti vit en effet dans une cour dominée par l'impératrice Wu et pour des lecteurs qui ne connaitrait pas ce contexte, je ne suis pas sûr qu'ils puissent en avoir conscience.
2°) Comme pour le précédent volume que j'ai lu de la série écrite par Frédéric LENORMAND, je trouve dommage que, vu la qualité des informations qui nous sont données, le livre ne soit pas accompagné d'un petit dossier rappelant le contexte avec pourquoi pas quelques explications sur ce que l'on sait de la cuisine chinoise au VIIe siècle. De même une carte de localisation de la capitale ne serait pas une mauvaise idée car je ne suis pas sûr que beaucoup de lecteurs sachent situer la capitale. J'ai déjà évoqué ce souhait avec l'auteur de la série grâce à ce blog.
3°) page 85, l'auteur parle de "porcelaine de la précédente dynastie" ce qui chiffonne un ami expert en porcelaine pour lequel, il est impossible de parler de porcelaine à cette époque. On s'accordera à penser que ce n'est pas dramatique mais cela me conduit à faire une enquête sur la date à partir de laquelle on peut véritablement parler de porcelaine (qui a été inventée en Chine). Je mène l'enquête mais je n'ai pas encore trouvé la réponse...
4°) Je trouve très dommage que l'on ait du mal à trouver en librairie les volumes écrits par Frédéric LENORMAND. J'aimerais trouvé d'autres volumes écrit par Frédéric LENORMAND. Après un passage hier à la FNAC des Halles, je suis revenu bredouille.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire