lundi 31 juillet 2023

n°1323 : Le nouveau parcours du Ludwig Museum à Cologne

 

Le Ludwig Museum ++++ (n°19363)

Le 15 juillet 2023, j'ai visité le Ludwig Museum à Cologne, un musée que j'avais déjà visité de nombreuses fois (j'y ai même organisé une visite pour des élèves il y a une dizaine d'années) et j'ai déjà consacré un article à ce musée (voir mon article du 25 décembre 2011). Je refais un article car depuis mon dernier passage dans ce musée (en 2013), les collections ont été complètement réorganisées.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le musée reste toujours aussi lumineux avec ses larges ouvertures et ses terrasses vers le pont du Rhin et la cathédrale.

2°) La collection permanente a été profondément remaniée. Le départ se fait depuis le dernier étage pour progressivement redescendre vers les parties les plus contemporaines.

3°) Depuis ma dernière visite dans ce musée, j'ai davantage apprécié certains artistes ce qui me permet de compléter ma sélection de l'article du 25 décembre 2011.

Ce que j'ai moins aimé : 

1°) Il est dommage que le sens du parcours ne soit pas mieux indiqué car pour ceux -dont j'avoue je faisais partie- qui ne sont pas informés du nouveau sens de visite, commencer par les salles où étaient jadis présentées la partie la plus intéressante de la collection est assez déroutant.

2°) Il y avait une exposition consacrée à une artiste appelée Ursula et vraiment je n'ai pas du tout aimé (Je n'ai d'ailleurs que mis un pied dans les salles où les œuvres étaient présentées  tant les œuvres me déplaisaient).

 

Emil Nolde, Fleurs du jardin V (coquelicots et digitales), 1925

Gabriele Münter, Tête de garçon (Willy Blab), 1908)

August Macke, Femme avec une veste verte, 1913
Oskar Kokoschka, Dresde, Neustadt III, 1921

Nicolas de Staël, L'étagère, 1955

dimanche 30 juillet 2023

n°1322 : The Birth of the RAF

 The Birth of the RAF de Richard OVERY +++ (n°19 362)

Le 23 juillet 2023, j'ai fini de lire le livre de Richard OVERY, The Birth of the RAF, editions Penguin, 2019, 1ère édition Allen Lane 2018.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un ouvrage très concis (140 pages) qui permet de comprendre comment le Royaume Uni a été le premier pays au monde à mettre en place une force aérienne détachée des deux autres armées (armée de terre et Royal Navy) avec la création officielle de la Royal Air Force le 1er avril 1918.

2°) On se rend compte des grandes difficultés liées à la mise en place de cette force en raison notamment des résistances des deux autres armées, du scepticisme des alliées et des problèmes d'égos de certains membres des forces de l'Air.

3°) Deux personnages ont particulièrement soutenu la mise en place de la RAF, Winston Churchill (pourtant très sceptique initialement) en tant que ministre de l'armement (à partir de juillet 1917) et le roi George V.

4°) L'ouvrage insiste sur l'importance de l'opinion britannique qui était très remontée contre les bombardements aériens menés notamment sur Londres notamment celui du 7 juillet 1917. Ces bombardements.

5°) L'ouvrage explique -un peu rapidement- les débats d'après 1918 pour le maintien ou pas de la RAF. La décision acquise de la maintenir en 1922 a été vitale pour le devenir du Royaume Uni en 1940.

6°) On se rend compte à quel point le dirigeant sud africain, De Smut, a été impliqué dans l'effort de guerre de la Première Guerre mondiale. Les rapports qu'il a rendu en 1917 ont joué un rôle important sur la mise en place de la RAF.

7°) On se rend compte de l'importance de la standardisation de la production des avions de guerre. Il y avait plusieurs centaines de modèles différents en 1917.

8°) Il y un petit dossier photographique qui n'est pas inintéressant.

Ce qui j'ai moins aimé :

1°) L'auteur passe très rapidement sur le rôle de l'arrière. Il n'évoque pas du tout les entreprises impliquées et les usines de construction des avions. 

2°) Il aurait été utile d'avoir au moins en introduction ou en conclusion une approche comparative pour évoquer les choix faits par les autres principaux belligérants (notamment l'Allemagne, la France et les Etats-Unis).

 


samedi 29 juillet 2023

n°1321 : La malédiction d'Edgar

 La malédiction d'Edgar ++++ (n°19361)

Le 19 juillet 2023, j'ai fini de lire le livre de Marc Dugain, La malédiction d'Edgar, Folio, 2007, 1ère édition, Gallimard, 2005.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre qui permet de suivre le parcours incroyable de John Edgar Hoover qui de 1924 à 1972,  a dirigé le FBI et qui donc a côtoyé un nombre impressionnant des personnages qui ont fait l'Histoire des Etats-Unis.

2°) La fiction dont il s'agit ici correspond aux mémoires de son adjoint Clyde Tolson, qui était son bras droit... et même plus.

3°) On se rend compte grâce à ce récit des liens étroits entre la police, la classe politique et les réseaux mafieux.

4°) La personnalité de Hoover est intéressant. Son homosexualité honteuse et cachée en fait un personnage très complexe.

5°) Les liens avec la famille Kennedy sont très très intéressant.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a quelques longueurs, avec notamment le chapitre sur la pensée d'Albert Camus.

2°) Ce qui est très très frustrant c'est que cette fiction est tellement bien faite que l'on ne sait pas ce qui correspond à la réalité... ou pas. 

Sur le même sujet je renvoie au film J. Edgar réalisé par Clint Eastwood (voir mon article du 16 janvier 2012).

mercredi 26 juillet 2023

n°1320 : Grand Canyon de Vita Sackville-West

 Grand Canyon de Vita Sackville-West ++++ (n°19 358)

Le 17 juillet 2023, j'ai fini de lire le livre de Vita Sackville-West, Grand Canyon, Autrement, Editions Flammarion, 2022, traduction en français de Gaëlle Josse, 1ère édition en anglais, 1942.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre écrit en 1942 par une écrivaine qui était la femme du ministre de la propagande britannique. Cela a son importance puisqu'elle imagine un récit qui se passe dans le cadre d'une défaite britannique avec un traité de paix entre les Etats-Unis et l'Allemagne nazie.

2°) Le récit est passionnant à suivre car on passe d'un personnage à l'autre ce qui permet de découvrir la profondeur psychologique de chacun d'eux. C'est vraiment palpitant.

3°) L'histoire se passe dans le Grand Canyon aux Etats-Unis dans un contexte qui devient rapidement très anxiogène : les bombardements et l'invasion des Etats-Unis par l'Allemagne nazie.

4°) Le Grand Canyon apparaît à lui tout seul comme un des personnages du récit.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'ai oublié qui m'a offert ce livre. C'est une très belle découverte et je ne sais pas qui remercier.

2°) Il faut que je trouve désormais la version originale en anglaise de ce roman pour la lire et que je vois quels sont les autres livres écrits par Vita Sackville-West.


mardi 25 juillet 2023

n°1319 : Oppenheimer

 Oppenheimer +++ (n°19 357)

Le mardi 25 juillet 2023, je suis allé voir le film Oppenheimer de Christopher Nolan

Ce que j'ai aimé :

1°) Comme dans le film Dunkerque (voir mon article du 19 juillet 2017), le réalisateur Christopher Dolan nous replonge dans l'Histoire du XXe siècle et plus précisément de la 2e Guerre mondiale et le début de la Guerre froide. Le film est très crédible d'un point de vue historique (ce qui est très important à mes yeux).

2°) L'acteur qui joue Robert Oppenheimer, Cilian Murphy est vraiment très bon dans son rôle.

3°) Le film qui intègre un nombre impressionnant de personnages comprend dans son casting des acteurs que j'ai toujours grand plaisir à revoir notamment Matt Damon et Kenneth Branagh 

4°) La bande son est vraiment superbe (notamment le passage juste avant l'explosion de la bombe Trinity).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Ce film est à nouveau une biopic avec un nombre impressionnant de flash back et de mélange des périodes (un peu comme le film sur Simone Veil d'Elsa Zylberstein). Je trouve que cela rend souvent la compréhension du film inutilement difficile et ça finit pas ne plus être original du tout.

2°) Pour avoir été visiter Hiroshima, je trouve que le film n'est pas assez  clair sur l'impact sur place. Ce n'est pas car Oppenheimer n'était pas sur place qu'il n'était pas possible de faire une évocation plus réelle (les nombreux effets spéciaux auraient pu permettre de voir ce qui s'est passé). Je suis sûr qu'Oppenheimer a considérablement étudié le sujet.

3°) On aimerait  en savoir plus sur comment Oppenheimer a fini sa vie.

vendredi 14 juillet 2023

n°1318 : La Vie Municipale au XVIe siècle

 

La Vie Municipale au XVIe siècle de Léo Mouton +++I (n°19 346)

Le 18 juin 2023, j'ai fini de lire le livre de Léo MOUTON, La Vie Municipale au XVIe siècle, Perrin, 1930.

Ce que j'ai aimé : 

1°) C'est un livre passionnant et incontournable concernant la vie de Claude Marcel, Prévôt des Marchands de Paris de 1570 à 1572. L'auteur qui était conservateur à la Bibliothèque Nationale fournit en source de son propos un nombre impressionnant d'archives.

2°) Le livre montre bien le fonctionnement de la haute bourgeoisie parisienne du XVIe siècle et son implication dans la gestion de la ville de Paris en partenariat avec la couronne.

3°) Deux récits sont particulièrement intéressants : l'affaire de la Croix de Gastine en 1571 (qui permet de comprendre le contexte de la Saint-Barthélémy) et la pose de la Première pierre du Pont neuf par Henri III en 1578.

4°) On voit les liens très forts entre Claude Marcel et la haute aristocratie puisqu'il marie sa fille en invitant une grande partie de la Cour et qu'il obtient le droit de le faire dans l'Hôtel de Guise.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je ne comprends pas le choix du titre de l'ouvrage qui est très décalé par rapport à son contenu.

2°) On ne comprend pas bien quelle est la position de Claude Marcel concernant les rivalités entre Catholiques et Protestants. Il fait certainement preuve de pragmatisme, voire d'opportunisme, mais ce n'est pas très clair.

jeudi 13 juillet 2023

n°1317 : Les herbes sèches

Les Herbes sèches +++ (n° 19 345)

Le 13 juillet 2023, je suis allé voir le film Les Herbes Sèches de Nuri Bilge Ceylan

 Ce que j'ai aimé :

1°) Les images et les paysages sont superbes. Cela permet de se rendre compte des conditions très rigoureuses du climat dans l'Est de l'Anatolie avec des hivers qui sont très rigoureux en raison de reliefs de haute altitude dont je n'avais pas conscience.

2°) Le film nous plonge dans l'univers un peu déprimant d'un enseignant d'Art plastique dans un collège d'un village d'Anatolie. Il y a des aspects de la vie dans le monde de l'éducation qui semblent concerner toutes les contrées : la vie de classe, la vie entre collègues.

3°) Ce professeur d'Arts plastiques pose la question des rapports qui peuvent s'établir entre professeurs et élèves. On ne sait pas jusqu'à quel point il n'est pas certaine fois à la limite du dérage... ou pas.

4°) Le film est très fort concernant la tentions que existe entre ce professeur d'Arts plastiques et son collègue co-locataire qui est aussi son rival concernant une professeur d'un autre collège qu'il a rencontré.

5°) Le film montre la complexité de la société turque. Dans cette partie du pays, la lutte entre des mouvements d'inspiration marxistes et le gouvernement. La question politique semble centrale dans les relations humaines. On se rend compte de la place aussi d'Ataturk dans cette partie du pays.

6°)  Merve Dizdar, qui interprète Nuray, l'enseignante est vraiment éblouissante.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le personnage de Sarnet (le professeur d'Arts plastiques) m'a mis profondément mal à l'aise tant il peut apparaître comme un salopard. Le rendez-vous qu'il organise chez l'enseignante, la façon dont il humilie l'élève (jeune fille) qui l'a accusé de gestes déplacées. 

2°) Le film est un peu long. Il y a parfois quelques longueurs notamment lors des tête à tête.

3°)  Je n'aime pas du tout le physique de l'acteur principal Deniz Celiloğlu. En plus il a 36 ans, il est présenté comme un jeune enseignant ce qui ne le rend pas crédible dans le rôle.

4°) Jusqu'au bout du film on est gêné par l’ambiguïté de la relatin entre Sarnet et son élève Sevim.

lundi 10 juillet 2023

n°1316 : Les Âmes de cristal

  

Les Âmes de Cristal de Benjamin Randow ++++ (n° 19 342)

Le 11 août 2022, j'ai fini de lire le livre de Benjamin Randow, Les âmes de cristal, Editions Cohen & Cohen, 2022

Ce que j'ai aimé :

1°) Ayant eu une maman qui a été maire adjointe d'une petite commune des Yvelines de 1985 à 1995 et ayant moi-même suivi la politique locale du 4e arrondissement de Paris de 2007 à 2020, j'ai été passionné par la façon très réaliste et très lucide avec laquelle Benjamin Randow décrit dans ce livre les bassesses et les coups bas que réserve le petit monde politique à l'échelle le plus proche de l'électeur : la commune. C'est là en effet que l'on peut voir les turpitudes auxquelles les êtres humains peuvent se livrer pour finalement exercer des fonctions qui sont parfois ingrates et très peu reconnues.

2°) Comme dans le précédent roman de Benjamin Randow (Carrousel-des-Anges [voir mon article du 9 décembre 2021]), il y a des maximes qui relèvent  d'observateurs tels que Malesherbes ou La Bruyère. Quelques exemples : Page 46 "Les jeunes gens ambitieux rêvant de gloire et se faisant les dents comme conseiller municipal tout en se voyant déjà ministre, pressé comme on l'est quand on a toute la vie devant soi". Page 70 "En contrepartie de la vaine gloire d'être maire, conseiller, député ou sénateur, voire ministre, il [Celui qui veut faire de sa vie un enfer] a le sombre privilège de passer des heures en réunion avec des gens inintéressants au possible dont la plupart, n'ayant rien fait d'autre de toute leur vie, sont absolument ignorants et n'ont jamais rien vu". Page 71 "Le jour ou l'incurie aura pris le contrôle du monde, rien ne changera vraiment, puisque c'est déjà fait". et "Ils viennent d'une race particulière et un peu névrotique, pour laquelle l'amitié n'est qu'un mot creux, l'élu n'ayant que des obligés, des alliés (souvent momentanés) ou des rivaux."  Page 220 : "Si l'on voulait résumer les choses de façon un peu abrupte, on pourrait dire que pour accéder au pouvoir, il faut beaucoup mentir, tandis que pour le conserver il convient d'être rarement sincère". Page "241 "[Il] fut d'autant plus aimable avec lui qu'il le haïssait (selon l'usage dans le monde politique)."

3°) Benjamin Randow est aussi très lucide concernant l'attitude des électeurs. Page 241 : "Avec un peu d'expérience, on finit par faire la différence entre la politesse affable et le soutien enthousiaste quoique discret, entre le vrai hésitant et le faux convaincu, l'électeur sincère et le fourbe qui fait croire à chaque candidat qu'il votera pour lui afin, quoi qu'il arrive, de rester dans les petits papiers du vainqueur". Ce passage me rappelle l'attitude de plus d'une personne !

4°) J'avoue avoir adoré la fin car autant rien ne m'a complètement surpris dans le monde décrit dans ce roman très réaliste... autant la fin révèle une surprise qui rappelle que la vie n'est jamais écrite d'avance et que chaque destin est en soi un roman (ce qui tombe bien puisque justement c'en est un !).  

Je me suis permis de citer quelques extraits mais le mieux est de lire le roman pour comprendre l'ensemble de l'intrigue.

Un livre à lire notamment pour toutes celles et tous ceux qui envisagent de se plonger (ou de se replonger) dans la vie politique même à l'échelle locale... en attendant avec impatience le 3e roman à paraître de Benjamin Randow.

dimanche 9 juillet 2023

n°1315 : Le passe-muraille de Marcel Aymé

  

Le Passe-muraille de Marcel Aymé +++ (n°19341)

Le 7 juillet 2023, j'ai fini de lire le livre de Marcel Aymé, Le passe-muraille, Folio, 2010, édition originale, Gallimard, 1943.

Ce que j'ai aimé :

1°) Il s'agit d'un recueil de nouvelles qui sont parues entre 1941 et 1943 et qui sont très marquées par le climat de l'Occupation allemande, notamment "En attendant" où on peut lire dans un fil d'attente les souffrances de la population.

2°) Il y a dans plusieurs des nouvelles un côté complètement surréaliste avec des voyages dans le temps ou l'espace qui relève de la 6e dimension.

3°) J'ai beaucoup aimé la nouvelle "Le décret" dans laquelle Marcel Aymé imagine un décret qui fait avancé le temps de plusieurs années et voit un personnage se retrouver en 1959 puis revient en 1941. Le rapport à la Mémoire d'une personne qui a déjà vécu dans le futur est très intéressant.

4°) Certaines nouvelles replongent dans le monde de l'enfance avec la figure du père autoritaire (véritable terreur) dans "Le Proverbe" et celle de la mère aimante et du phénomène de bandes de garçons dans "Les bottes de sept lieux".

5°) La nouvelle la plus improbable (qui montre l'absurdité de l'appareil administratif et la docilité de la population) est le "Le Percepteur d'épouses".

6°) La nouvelle peut-être la plus intéressante d'un point de vue des relations sociales et des inégalités est La carte qui permet d'avoir un compte-temps dans lequel initialement les riches sont pénalisés mais le système devient absurde car les pauvres finissent par vendre leurs "jours de vie" aux plus riches.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'ai été un peu déçu par la nouvelle "Le Passe-Muraille". Il y a comme un sentiment d'inachevé quand on lit cette nouvelle.

2°) L'ouvrage est très marquée par la morale religieuse avec plusieurs nouvelles qui font allusion à l'Enfer et à la quête du Paradis.

samedi 8 juillet 2023

n°1314 : Exposition "Rêve bleu" par Olivier Lamboray

 

Exposition "Rêves bleus" par Olivier Lamboray ++++ (n°19 340)

Le 7 juillet 2023, je suis allé visité l'exposition "rêves bleus" par Olivier Lamboray à l'Hôtel Goüin de Tours (Inde-et-Loire).

J'ai vraiment adoré pour plusieurs raisons :

1°) L'exposition permet d'avoir accès (gratuitement) l'hôtel Goüin qui est une très belle demeure Renaissance de Tours.

2°) J'ai vraiment énormément aimé les oeuvres présentés par Olivier Lamboray, un artiste belge né en 1968. Son univers rappelle les surréalistes à la Dali et à la Magritte mais a aussi quelque chose de l'atmosphère de Hopper.

3°) L'agencement des oeuvres sur les trois étages est aussi très réussi. Cest un véritable plaisir des yeux.

4°) Les titres choisis par l'artiste sont à eux seuls des poèmes en soi. C'est d'autant plus le cas depuis qu'il a choisi de leur donner des noms en anglais.

5°) On retrouve d'une oeuvre à l'autre des personnages, des animaux (girafe, chien, hippopotame), des objets (par exemple de vieux trains) et des décors architecturaux qui permettent à chacun des oeuvres de se répondre entre elle.

6°) On voit au cours de l'exposition (notamment avec les oeuvres du dernier étage) l'évolution de l'oeuvre de l'artiste qui a trouvé progressivement "son" style. C'est très intéressant aussi pour cela. C'est aussi pour cette raison que j'ai classé ma sélection des oeuvres par année (alors qu'elles sont présentées par thème dans l'exposition).

A voir du mercredi au dimanche de 14h à 19h jusqu'au 27 août 2023.

La façade de l'Hôtel Gouïn

1. Olivier LAMBORAY, Presence of the Past, 2009

2. Olivier LAMBORAY, Le paradis du rêve, 2009

4. Olivier LAMBORAY, Les larmes de l'innocence, 2013

5. Olivier LAMBORAY, Mystery of tomorrow, 2015

6.  Olivier LAMBORAY, The Melancholy Methodist,2019

7. Olivier LAMBORAY, American History, Part I & II, 2019

8. Olivier LAMBORAY, American History, Part III, Viet Nam Agent Orange, 2019

9. Olivier LAMBORAY, Wondering my Heart, 2022

10. Olivier LAMBORAY, Love comes first, 2022

11. Olivier LAMBORAY, Lonely days, non daté.

La salle du dernier étage de l'Hôtel Goüin pour l'expo "Rêve bleu"

jeudi 6 juillet 2023

n°1313 : Zola par Henri Troyat

 

Zola d'Henri Troyat ++I (n°19 338)

Le 19 juin 2023, j'ai fini de lire le livre d'Henri Troyat, Zola, Flammarion, 1992

Ce que j'ai aimé :

1°) Emile Zola est mon romancier préféré. J'ai quasiment lu toute son oeuvre et j'ai été content de retrouver les différents moments de sa vie qui l'ont conduit à écrire son oeuvre.

2°) J'ai aussi lu énormément de livre d'Henri Troyat quand jétais adolescent. Je me rappelle avoir lu tout jeune sa brillante biographie de Pierre Ier de Russie.

3°) Il y a de nombreux aspects de la vie de Zola dont je n'avais pas conscience. Son adolescence compliquée en raison de la mort prématurée de son père et sa proximité avec Flaubert.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'ai trouvé le style d'Henri Troyat très poussif dans cette biographie. Il n'y a pas de souffle, pas l'énergie que l'on trouve dans d'autres de ces livres.

2°) Sur l'affaire Dreyfus, je n'ai pas appris grand chose.