mercredi 31 janvier 2007

n° 158 : Pars vite et reviens tard

Pars vite et reviens tard +++ I (N°13339)


Cet après-midi, je suis allé voir le film "Pars vite et reviens tard" dont m'avait parlé ... un de mes élèves !


Ce que j'ai aimé :


1°) Ce film est un hymne à Paris, notamment au quartier Beaubourg. Des endroits où je passe presque tous les jours.


2°) Oliver Gourmet est transfiguré dans son rôle de "crieur public".


3°) Ce film repose sur la peur diffuse aujourd'hui du retour d'une épidémie qui provoquerait une hécatombe et réveillerait les pires réactions de repli et de paranoïa. C'est vraiment très réaliste.


4°) Pour ceux qui en auraient besoin, ce film permet de faire une petite révision sur les grandes vagues de peste du passé, notamment celle de 1348.


5°) José Garcia, dont je ne suis pas un fan, n'en fait pas trop pour une fois dans ce film. Il réussit à jouer sobrement son rôle de flic. Michel Serrault, dont je ne suis pas toujours un adepte, est parfait dans son rôle de vieux monsieur humaniste.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) On ne comprend pas trop la fin... Sans trop en écrire pour ceux qui verraient le film, pourquoi finalement, les puces n'ont pas l'effet prévu ?


2°) Les errements amoureux du flic interprété par José Garcia n'apportent pas grand chose à l'histoire.


3°) Ce film peut passer pour un film de série B par les moyens utilisés. Je ne peux évidemment pas prétendre que c'est un chef d'oeure. Ceci dit, rien que pour l'ambiance de Paris, allezle voir !

lundi 29 janvier 2007

n° 157 : Jacquou le Croquant

Jacquou le Croquant +++  (N°13337)


Cet après-midi du lundi 29 janvier 2007, je suis allé voir le film Jacquou le croquant.


Ce que j'ai aimé :


1°) Contrairement à mon ami Marc qui a aussi fait une critique sur ce film sur son blog, je n'avais pas été un fan de la série Jacquou le Croquant dans les années 70. Je l'avais trouvée un peu gnan-gnan et longuette. Or paradoxalement, contrairement à ce que j'ai peu lire sur le film qui vient de sortir, je ne me suis pas ennuyé, malgré la longueur du film.


2°) J'avais un peu oublié l'histoire du film. Il est intéressant de voir ce film comme une illustration de laterreur blanche consécutive à la fin définitive de Napoléon Ier et du règne des "Ultras" sous le règne de Charles X... un bon moyen de faire mémoriser le retour des Bourbons de 1815 à 1830. Pour aller plus loin, le site officiel du film et "l'espace enseignant" n'est pas mal fait même si parfois c'est un peu tiré par les cheveux.


3°) J'ai été très sensible à la qualité de la photographie dans ce film. Il y a vraiment de magnifiques images. De même la bande-son de Laurent Boutonnat est vraiment bien faite. C'est aussi le réalisateur du film et le compositeur de Mylène Farmer !


4°) Le film utilise les talents d'une brochette d'acteurs qui font honneur à ce film : le jeune Gaspard Ulliel qui s'en sort très bien dans le rôle principal, Jocelyn Quivrin en odieux comte de Nansac (il a des faux airs à Christophe Lambert...), Olivier Gourmet dans le bon vieux curé de campagne, Tchéky Karyo et Albert Dupontel


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le film (et cela est dû au livre dont le film est tiré c'est-à-dire celui écrit en 1899 par Eugène Le Roy) est caricatural à l'excès. La famille de Nansac sont vraiment des affreux méchants nobles.


2°) Le château-fort des Nansac est magnifique à voir mais il ressemble plutôt à une belle bâtisse du Moyen Âge.


3°) Je ne suis pas convaincu par le rôle de la fille du comte de Nansac. On ne sait pas trop vraiment ce qu'elle veut. On comprend qu'elle est partagée entre son éducation d'odieuse aristocrate et son amour pour le beau Croquant... c'est cependant un peu "cul-cul".


4°) Je ne trouve pas les paysans lorsqu'ils crient "Jacquou, Jacquou, Jacquou". Cela manque de force et de conviction.

dimanche 28 janvier 2007

n° 156 : Histoire de la Résistance

Histoire de la Résistance de François-Georges DREYFUS +++ (N°13336)


Le 14 septembre 2006, j'ai fini de lire le livre de François-Georges DREYFUS, Histoire de la Résistance, Editions de Fallois, 1996, Livre de poche N°475, 2003


Ce que j'ai aimé :


1°) Voici un livre récent qui fait une bonne synthèse sur la Résistance dans toute sa diversité.


2°) Le livre évite les caricatures... par exemple, il montre l'importance de l'engagement des courants de la Résistance issus de la droite dès 1940 à l'époque d'un relatif abandon du côté du Parti Communiste. L'auteur évite les simplifications hâtives.


3°) L'auteur montre combien il a été difficule de réussir à unifier la Résistance sous la bannière du général de Gaulle.


4°) L'auteur montre combien la propagande du PC, le parti des "75 000' fusillés, a été mensongère : en tout il y en a eu 27 000 dont peut-être 10 000 communistes !


Ce que j'ai moins aimé :


1°) L'auteur cherche à montrer combien même à Vichy, la Résistance a été présente. Certains passages peuvent être réutilisés par les Pétainistes pour montrer comment le Maréchal a ,à sa manière, permis à la France de survivre malgré l'Occupation.


2°) Certains passages sont un peu laborieux et manque de souffle par volonté d'inventaire trop précis.

samedi 27 janvier 2007

n° 155 : Le sang des farines

Le sang des farines +++ I  (N°13335)

Le 26 janvier 2007, j'ai fini de lire Jean-François PAROT, Le sang des farines, 1ère édition Jean-Claude Lattès, 2005, réédition, collection 10/18 N°3690, 2006.

Ce que j'aime :

1°) Je ne déteste pas trop la personne qui m'a offert ce livre...

2°) C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les aventures de Nicolas Le Floch. Il s'agit ici du 6e tome et il se trouve que j'ai déjà lu les 5 tomes précédents.

3°) Ce livre nous montre les débuts -déjà- difficiles du règne de Louis XVI avec la difficulté d'appliquer la politique de Turgot qui visait à rendre total la liberté du commerce de grains... avec pour première conséquence l'augmentation vertigineuse du prix du pain.

4°) Dans ce roman, on sent que Nicolas Le FLoch va être conduit à jouer un rôle important auprès du nouveau roi Louis XVI.

5°) Les relations entre Nicolas Le Floch et son fils Louis prennent une part de plus en plus importante.

6°) On retrouve avec plaisir le procureur M. de Noblecourt qui organise de sympathiques repas.

7°) Jean-François Parot manie toujours avec autant de virtuosité le vocabulaire et les références historiques et culturelles du siècle des Lumières.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Au début du roman, Nicolas Le FLoch se rend à Vienne. Ce passage en Autriche s'il est exotique par rapport aux autres tomes n'apporte cependant pas grand chose pour la suite et rend même le récit difficile à suivre.

2°) Il y a une histoire de cobra dans le roman. C'est un peu tiré par les cheveux.

jeudi 25 janvier 2007

n° 154 : 27, rue des archives

27, rue des archives +++ I (N°13335)


J'apprécie beaucoup la boulangerie-pâtisserie du 27, rue des archives.


Ce que j'aime :


1°) Voilà une des rares boulangeries qui continue à savoir faire simple pour des prix raisonnables : le flan à 1,40 euros et ce n'est ni du plâtre ni un pavé qui l'on a après dans l'estomac.


2°) La boulangère est une boulangère aimable courtoise et qui est là pour vendre du pain et des gâteaux pas pour rouler des fesses et montrer ces petits pectoraux comme les "vendeurs" de certaines pseudo-boulangeries du quartier.


3°) Je peux en attester, la boulangère est vraiment serviable. Elle s'est mis en 4 au mois de décembre pour permettre à ma mère de passage à Paris (et que donc elle n'avait jamais vu) de pouvoir avoir un gâteau pour 4.


4°) Cette boulangerie fait des gâteaux pour plusieurs. Dans de nombreuses autres boulangeries, le concept du gâteau pour plusieurs, et donc à partager, semble dépasser.


5°) Le pain est correct. Sans plus.


Ce que j'aime moins :


1°) Cette boulangerie est fermée le dimanche (tout comme les boulangeries de ce genre que je connais dans le quartier : celle situé rue des Rambuteaux en face du Fournil de Pierre ou celle située rue du Renard à l'angle en face de l'école Saint-Merry et du centre Pompidou). Résultat le dimanche, soit il faut aller dans une des pâtisseries "bobo" soit il faut se résoudre à s'éloigner du quartier pour trouver par exemple une bonne vieille "religieuse".


mercredi 24 janvier 2007

n° 153 : Bobby

Bobby +++  (N°13332)


Cet après-midi, je suis allé voir le film Bobby.


Ce que j'ai aimé :


1°) Ce film nous replonge dans la saga des Kennedy avec ici la journée lors de laquelle Robert Kennedy a été assassiné le 6 juin 1968. On se rend compte que le frère cadet avait un discours humaniste qui valait au moins celui de J.F.K.


2°) Ce film nous rappelle combien la guerre du Viet-Nam a été une erreur. Toute ressemblance avec une guerre actuelle n'est peut-être pas fortuite !


3°) Il faut attendre la fin du film pour comprendre le sens des différentes histoires qui sont racontées à propos de cette journée du 6 juin 1968. C'est assez réussi.


4°) Le film comporte un nombre non négligeable de vidéos et de photographies prises en ce 6 juin 1968.


5°) Ce film montre l'importance de l'organisation des primaires aux Etats Unis.


6°) Le film donne vraiment envie d'aimer les autres et d'être ouvert sur eux. On en sort très zen.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le film se perd un peu dans les différentes histoires des personnages qui apparaissent dans cette journée du 6 juin.


2°) Il y a certaines longueurs, par exemple les deux jeunes qui planent au LSD.


mardi 23 janvier 2007

n° 152 : Mémorial de la Shoah

Mémorial de la Shoah +++ I (n°13331)


Aujourd'hui, mardi 23 janvier 2007, avec ma collègue de lettres et une de mes classes de 3e, nous sommes allés au mémorial de la Shoah (Paris IVe)


Ce que j'ai apprécié :


1°) La visite se faisait dans le cadre d'un atelier conduit par Laïla Euberger. Cette guide a vraiment eu un bon contact avec les élèves et elle leur a permis d'être à la fois à l'aise avec ce lieu et en même temps d'en comprendre la portée pour la mémoire du génocide juif, avec notamment la crypte.


2°) La partie musée comprend une salle principale mais on y trouve ce qui est nécessaire pour comprendre ce qu'a été l'antisémitisme nazi et vichyste pendant la 2eme guerre mondiale.


3°) La salle qui comporte des portraits d'enfants déportés est vraiment émouvante sans pour autant tomber dans un larmoiement inutile.


4°) L'atelier devait conduire les élèves à comprendre comment la création artistique a pu aider les prisonniers d'un ghetto "modèle" (Terezin) situé en Tchécoslovaquie de tenir malgré des conditions de vie difficiles. La démarche, me sembre-t-il, a vraiment permis aux élèves comment les enfants du ghetto par des dessins ou des textes témoignaient de leur compréhension de la réalité de leur sort et donc de leur intelligence intacte face à la barbarie de leurs bourreaux.


5°) Des vidéos introductives à l'atelier ont bien fait comprendre aux élèves l'extraordinaire liberté et insouciance qui a caractérisé Berlin dans les années 1920.


6°) Une des vidéos nous a permis de découvrir le sort d'un acteur et réalisateur juif très connu avant l'arrivée au pouvoir des nazis et qui a joué dans l'Ange bleu avec Marlen Dietrich : Kurt Gerron. Magda Schneider, la mère de Romy, raconte comment cet acteur a été évincé des plateaux de tournage à l'époque des nazis avant d'être arrêté aux Pays Bas... Envoyé à Térézin, il a réalisé un film qui servait la propagande nazie.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Le mémoral possède une impressionnante collection des fiches faites par la police française et la Gestapo concernant les Juifs de France. Ces fichiers sont derrière des vitrines mais malheureusement, on ne peut voir aucune de ces fiches.


2°) La guide fait parfois quelques imprécisions sur des "détails" qui peuvent être importants : par exemple, parler de la "convention des droits de l'Homme" au lieu de la "déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen" pour le texte de 1789. Un recadrage avec les élèves s'imposera !

lundi 22 janvier 2007

n° 151 : Piscine Blomet

Piscine Blomet (Paris XVe) ++ I (N°1330)


Cela fait plus d'un an que je fréquente de temps en temps la piscine Blomet dans le XVe arrondissement. (Ce que j'aime :


1°) C'est une des seules piscines de 50m accessibles avec la carte de natation trimestrielle de la ville de Paris (32,50euros).


2°) Cette piscine n'est pas loin du métro Volontaires (sur la ligne 12).


3°) Lorsqu'il fait jour (je nage souvent là-bas à 7h du matin), la piscine est très lumineuse car il y a une grande verrière.


Vue de la piscine BlometCe que je n'aime pas :


1°) Il y a des courants d'air insupportables dans cette piscine (le vaste atrium à coursives sur 3 étages, où se trouvent les cabines, est ouvert à tous les vents).


2°) Les douches ne sont pas toujours très chaudes.


3°) Depuis début 2006, les portiers ont été remplacés par un système de cabines à bracelet... Résultat, la moitié des bracelets sont déjà hors d'usage et donc de nombreuses cabines sont fermées.


4°) Le matin, surtout le mardi, il y a vraiment beaucoup de monde. Les nageurs ne font pas vraiment attention aux autres et nagent n'importe comment.


P.S. : Aujourd'hui mon blog entame sa 2e année...C'est mon 151e article.

dimanche 21 janvier 2007

n° 150 : Atlas de Paris au Moyen Age

Atlas de Paris au Moyen Âge ++++ (n°13329)

Pour Noël, je me suis fait offrir le livre de Philippe LORENTZ et Dany SANDRON, Atlas de Paris au Moyen Âge, espace urbain, habitat, société, religion, lieux de pouvoir, Parigramme, 2006.

Ce que j'aime :

1°) C'est vraiment un beau livre avec de magnifiques illustrations.

2°) Le livre contient un nombre impressionnant de cartes claires et précises sur le Paris du Moyen Age.

3°) Je n'avais jamais trouvé un livre si complet sur l'évolution du tracé des enceintes parisiennes.

4°) L'index et la bibliographie sont très bien faits.

Ce que j'aime moins :

1°) Le prix.... c'est un livre un peu cher ! : 49 euros, mais ça les vaut vraiment.

samedi 20 janvier 2007

n° 149 : Michel Richard de Lalande

Michel Richard de Lalande ++++ (N°13328)

Récemment je me suis acheté un CD De Michel Richard de Lalande. Voilà un compositeur que j'aime vraiment beaucoup : Michel Richard de Lalande, Simphonies pour les soupers du Roy par l'orchestre de chambre de Jean-François Paillard, apex, 1985, réédition 2003.

Ce que j'adore :

1°) Ce CD nous replonge dans le "grand-siècle" : de Lalande a vécu de 1657 à 1726 et il a donc principalement composé pendant le règne de Louis XIV.

2°) Le début du CD correspond au "Concert de trompettes pour les Festes sur le canal de Versailles"... un plaisir pour les amateurs de cuivres baroques.

3°) Les 10e et 11e morceaux ne sont pas particulièrement rythmés mais ils sont intitulés "Caprice que le roy demandait souvent"... voilà de quoi nous rapprocher du grand roi.

Ce que je n'apprécie pas :

1°) Malheureusement, il est très difficile de trouver des CD des De Lalande. C'est fort dommage.

vendredi 19 janvier 2007

n° 148 : Afghanistan, les trésors retrouvés

Afghanistan, les trésors retrouvés ++ I  (N°13327)

Vendredi 12 janvier 2007, nous sommes allés voir l'exposition : "Afghanistan, les trésors retrouvés" au musée Guimet.

Ce que j'ai aimé :

1°) Cette exposition nous montre un nombre impressionnant d'objets de l'Afghanistan préislamique et principalement de l'époque hellénistique.

2°) Certaines sculpures hellénistiques sont vraiment magnifiques.

3°) Il y a une vidéo avec reconstitution en 3D d'une ancienne ville hellénistique d'Afghanistan qui est très réussie.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Les cartels sont illisibles (de nombreux sont écrits en petites lettres noires sur des vitrines transparentes), parfois incompréhensibles en raison du vocabulaire trop spécialisé et peu informatives.

2°) Pour accéder à la pièce qui contient les collections en or, il faut faire une queue impressionnante car les visiteurs restent collés comme des mollusques sur les vitrines. De ce fait, nous avons avancés très rapidement dans cette partie de l'exposition car nous avons refusé de faire la queue.

3°) L'entrée de l'exposition est un peu chère : 8 euros sans la visite des collections permanentes. A quand la culture pour tous ???

jeudi 18 janvier 2007

n° 147 : Zone libre

Zone libre ++I   (N°13326)


Mercredi 17 janvier 2007, je suis allé voir le film Zone libre.


Ce que j'ai aimé :


1°) Le film nous replonge dans la France de l'Occupation, la France des "Années noires", lors de laquelle même dans les campagnes, les Français doivent se débrouiller pour se passer de nombreuses choses comme par exemple l'essence. Cette ambiance des années 40 est vraiment bien rendue.


2°) Le rôle de Jean-Paul Roussillon, un grand-père d'une très grande humanité, est vraiment magnifiquement interprété. Ce vieil acteur est vraiment formidable.


3°) Le film évoque de manière très subtil le sort des Juifs pendant l'Occupation et la façon dont certains Français ont pu spontannément les aider sans le crier sur tous les toits. Un film donc à mettre en relation le jour où une cérémonie est organisée au Panthéon en hommage aux "Justes de France".


4°) La présence de Mathilde Seigner dans le casting et l'ambiance rurale du film nous rappelle l'interprétation de cette actrice dans un film trés réussi : Une hirondelle a fait le printemps.


5°) Le film nous montre de magnifiques images de la région Poitou-Charentes (la limite entre la Charente et la Haute-Vienne) avec notamment une splendide chapelle sur le haut d'une colline.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Tout le début du film est centré sur le personnage du jeune Rémy qui disparaît un peu mystérieusement dans le dernier tiers du film sans que cela gêne trop grand monde. C'est un peu dommage pour l'intérêt du film. Je trouve le film un peu décousu et dur à suivre pour un public non averti.


2°) Il y a quelques scènes un peu longues et inutiles comme le petit-fils qui se moque de son grand-père quand il boit sa soupe.


3°) Je ne suis pas convaincu par la présence de Tsilla Chelton qui dans ce film nous fait un remake de "Tatie Danielle" dans le rôle d'une vieille grand-mère parlant Yiddish.


4°) Sur la fin le film fait un amalgame entre l'arrestation des étrangers juifs par les policiers Français et les étrangers en situtation irrégulière. Cela m'a semblé être un façon de dénoncer les mesures prises aujourd'hui. Je ne suis pas sûr que ce genre de confusion soit du meilleur goût.


5°) Dans le générique de fin, le film rend hommage à la présidente de la région Poitou-Charente. Je n'étais pas habitué à ce que les aides apportées par un Conseil régional conduisent à rendre un culte de la personnalité à la présidente d'un exécutif régional...

mercredi 17 janvier 2007

n° 146 : 18th Century Britain

Eighteenth Century Britain +++  (N°13325)


Aujourd'hui, mercredi 17 janvier 2007, je viens de finir le livre de Paul LANGFORD, Eighteenth century Britain, A Very Short Introduction, Oxford University Press, 1984, réédition, 2000 dans le collection "A Very Short Introduction".


Ce que j'ai aimé :


1°) Le format : enfin les anglais se mettent à faire paraître des petits ouvrages du genre de ceux de la collection "Que sais-je ?" : 117 pages. Je l'ai acheté à Londres pendant les vacances de Toussaint : le tarif était de 3 livres de la collection pour 2 £ (environ 3 euros). Un site permet de connaître tous les titres parus.


2°) C'est un livre qui fait vraiment bien le point sur les évolutions tant politiques, sociales, économiques que culturelles de la Grande Bretagne entre la fin du XVIIe siècle (les lendemains de la "Glorieuse Révolution") et la veille de la Révolution Française : en Angleterre le XVIIIe siècle commence donc en 1688 et s'achève en 1789.


3°) Le livre contient une intéressante bibliographie complètement réactualisée en 2000, avec aussi un index et des chronologies très bien faites.


4°) L'ouvrage montre bien la place prise par le 1er ministre dès le XVIIIe siècle : notamment Walpole qui a dirigé le gouvernement de 1721 à 1741.


5°) L'ouvrage évoque les mouvement révolutionnaires anglais : par exemple, les émeutes anti-catholiques à Londres qui en 1780 ont mis la ville dans un véritable état de terreur.


6°) On apprend que l'évolution démographique du XVIIIe siècle n'a pas été une progression linéaire : en 1731, la population était de 5,2 millions, c'est-à-dire moins qu'à l'époque de Cromwell (page 19).


7°) L'ouvrage montre combien au XVIIIe siècle, les routes ont connu une modernisation sans pareil au Royaume Uni. C'est en 1761, que les portes médiévales de Londres ont été abattues.


8°) Au Royaume Uni, 1759 est l"annus mirabilis" : l'année de la déconfiture des armées françaises... l'annus horribilis pour Louis XV en France !


9°) 1776 est une année charnière : la Déclaration d'Indépendance des Etats Unis, l'édition de deux livres majeurs : Smith, La richesse des nations et Gibbon, Le déclin et la chute de l'Empire romain.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Certains aspects sont complètement négligés : par exemple, la personnalité des souverains ou bien certains règnes comme celui de Anne Ière. La personnalité de Marlborough est à peine évoquée.


2°) J'aurais vraiment aimé que l'auteur soit plus clair sur l'organisation des élections et la vie politique au XVIIIe siècle... cela reste très obscur après la lecture de ce livre.


3°) Comme souvent dans les livres britanniques, on ne sait pas d'où viennent les illustrations.

lundi 15 janvier 2007

n° 145 : Si tu mourrais

Si tu mourrais +++  (N°13322)


Samedi 6 février 2007, nous sommes allés voir la pièce Si tu mourrais une création de Florian ZELLER à la comédie des Champs Elysées.


Ce que j'ai aimé :


1°) Catherine Frot est magnifique sur scène et elle interprète un rôle d'une femme complexe qui lui va parfaitement.


2°) Robin Renucci ne manque pas d'un certain charisme dans son interprétation du mari dont on se demande s'il a eu une double-vie.


3°) L'intrigue est assez bien faite car on se demande si le personnage de Catherine Frot s'invente une histoire ou bien si ces supputations reposent sur une réalité.


4°) Le théâtre de la comédie des Champs Elysées possède une belle salle en style art-déco construite juste avant la Grande Guerre (1913).


Ce que j'ai moins aimé :


1°) La fin : j'aurais préféré rester dans l'incertitude concernant les interrogations relatives au personnage de Robin Renucci.


2°) La pièce est parfois un peu difficile à suivre : on ne sait pas ce qui relève de la remémoration des souvenirs du personnage de Catherine Frot et ce qui relève d'une forme de folie.


3°) Il faisait extrêmement CHAUD !


4°) Bruno Putzulu est absolument nul dans le personnage de Daniel.

vendredi 12 janvier 2007

n° 144 : Louis XIV

Louis XIV de Jean Louis DUFREIGNE ++    (N°13320)

Aujourd'hui, 12 janvier 2007, je viens de finir le livre de Jean-Louis DUFREIGNE, Louis XIV, tome 1, Le lever du soleil 1637-1661,Plon, 2002, éditions Press Pocket N°11943, 2006

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) On sent que ce livre est vite écrit et mal écrit. Il y a des répétitions, des petites erreurs (du genre, Anne d'Autriche évoque Philippe II d'Espagne comme son père !)

2°) Le projet semblait être de raconter de manière romancée la vie de Louis XIV tel que lui-même l'a vécue. Or, en fait, on se perd très souvent dans des personnages secondaires, notamment Guitaut.

3°) Finalement, ce roman donne plutôt envie de relire la biographie magnifique de Louis XIV par François BLUCHE.

4°) Ce livre se veut un peu intime, or il manque des anectodes importantes concernant les amours de jeunesse de Louis le Grand : par exemple la relation "intime" avec Paul Mancini.(voir Pierre COMBESCOT, Les petites mazarines, Grasset, 1999, Livre de poche N°14982). Donc, l'auteur dans sa démarche n'est même pas crédible.

Ce que j'ai apprécié malgré tout :

1°) Le livre contribue à nous faire comprendre la personnalité complexe de Louis XIV et comment peu à peu le monarque absolu émerge progressivement.

2°) Je ne me rappelais plus les relations difficiles qu'avaient eu Louis XIV avec Anne d'Autriche à la fin de son règne.

3°) Ce tome 1 est un hymne à la grandeur de la reine Anne d'Autriche.

4°) C'est un livre qui malgré tout se laisse lire... tant le sujet est intéressant !

jeudi 11 janvier 2007

n° 143 : Trésors engloutis d'Egypte

Exposition "Les trésors engloutis d'Egypte" au Grand Palais +  (N°13319)

Jeudi 28 décembre 2006, je suis allé voir l'exposition "Les trésors engloutis d'Egypte" au Grand Palais.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Il y avait un monde fou et l'exposition n'est pas faite pour cela : des vitrines au sol avec des objets, des maquettes : personne ne les voit et on ne peut pas circuler.

2°) Il faisait un froid terrible : il est difficile semble-t-il de chauffer la grande verrière du Grand Palais.

3°) Au lieu de profiter de l'espace permis par cette verrière, une grande partie de l'exposition nous enferme dans des cloisons fermées.

4°) Le site de l'expo est nul. Cela confirme l'idée qu'il s'agit avant tout d'une opération commerciale sans grand souci intellectuel ou pédagogique.

Ce que j'ai bien aimé :

1°) Il y a une salle magnifique (celle à ciel ouvert avec deux magnifiques statues gigantesques).

2°) J'étais heureux de pouvoir enfin remettre les pieds dans la verrière du Grand Palais. Je ne l'avais pas fait depuis sa réouverture au public il y a un an.

3°) L'achat des places à l'avance à la FNAC c'est incontournable pour ce genre d'exposition : nous sommes entrés directement alors qu'à l'extérieur il y avait une queue sans fin pour accéder à l'entrée.

4°) L'exposition nous permet quand même de mieux connaître l'Egypte du dernier millénaire avant J.-C. et de l'époque hellénistique.

mercredi 10 janvier 2007

n° 142 : Mémoires du cardinal de Retz

Mémoires du cardinal de Retz ++ (N°13318)


Le 25 décembre 2006, j'ai fini de lire le tome 1 des Mémoires du cardinal de Retz, Livre de poche, édition 1965, préface de Paul MORAND.


Ce que j'ai aimé :


1°) La langue est magnifique : le français de la fin de la 1ère moitié du XVIIe siècle. Une splendeur.


2°) Le récit nous plonge dans l'imbroglio des intrigues de la Fronde. Le cardinal de Retz, Paul de Gondi défend son action. Un moyen donc de connaître un peu mieux le début du règne de Louis XIV.


3°) Il y a des petites phrases qui ressemblent fort à des maximes du style de celle de son contemporain : La Rochefoucault.


4°) Le cardinal a l'art de faire des petites phrases assassines comme celle à l'égard d'Anne d'Autriche page 186 : " La reine avait, plus que personne que j'aie jamais vu, de cette sorte d'esprit qui lui était nécessaire pour ne pas paraître sotte à ceux qui ne la connaissaient pas.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) C'est terriblement long. Le cardinal de Retz se noie dans les détails. De plus, comme certains personnages ne nous sont plus du tout familiers, on ne sait parfois pas de qui il parle.

lundi 8 janvier 2007

n° 141 : L'importance d'être constant

De l'importance d'être constant ++ I  (N°13316)


Je suis allé voir la pièce d'Oscar Wilde de l'importance d'être constant le mercredi 27 décembre 2006 au soir au théâtre Antoine.


Ce que j'ai aimé :


1°) L'intrigue d'Oscar Wilde est vraiment très bien faite. Je la connaissais déjà grâce à un film avec Rupert Everett sorti en 2003.


2°) Le théâtre Antoine fait partie de ses salles de spectacles dont la déco de la fin du XIXe siècle donne vraiment le sentiment d'aller ... au théâtre.


3°) Macha Méril est vraiment géniale dans le rôle d'une Lady.


4°) Les costumes d'époque victorienne sont vraiment magnifiques.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) J'ai vraiment trouvé Lorant Deutsch nullissime dans son rôle. Il n'est pas crédible un seul moment dans son rôle d'un jeune Lord anglais.


2°) Frédéric Diefenthal s'en sort un peu mieux mais il n'a rien de génial non plus...