mercredi 28 février 2007

n° 189 : Savoir se fâcher

"Celui-là n'est bon à rien celui qui ne se fâche jamais. Mêler l'aigre et le doux, c'est la marque du bon goût. La douceur toute seule ne sied qu'aux enfants et aux idiots".


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 200, extrait de la pensée 266.

n° 188 : memoiredeshommes.gouv

mémoiresdeshommes.gouv++++ (N°13367)

Un super site fait par le ministère de la Défense pour retrouver nos ancêtres morts à la guerre. En ce qui me concerne, j'ai déjà retrouvé un arrière-grand-père mort à Verdun en octobre 1914 , un arrière-grand oncle mort à Hermonville (au Nord ouest de Reims)en septembre 1914 lors de la bataille de la Marne et un arrière-arrière grand oncle mort à Paissy dans l'Aisne en 1917 lors de l'offensive Nivelle (bataille du Chemin des Dames) : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/

mardi 27 février 2007

n° 187 : Savoir oublier

"Savoir oublier [,] c'est un bonheur plutôt qu'un art. [En effet,] les choses qu'il vaut mieux oublier sont celles dont on se souvient le mieux".


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 198, extrait de la pensée 262.

n° 186 : Grand (Vosges)

Grand (Vosges) + (N°13566)


Lundi 19 février, nous sommes allés visités le site gallo-romain de la commune de Grand dans le nord-ouest du départemement des Vosges, pas loin de Domremy.


Ce que j'ai aimé :


1°) Il est surprenant de découvrir en pleine campagne un site gallo-romain qui correspondait jadis à un endroit impressionnant avec un amphithéâtre de 17 000 places.


2°) La commune a balisé un parcours qui permet vaguement de retrouver les limites de ce sanctuaire consacré à des dieux en relation avec les sources qui étaient vénérées ici à l'époque gallo-romaine.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Normalement, on peut visiter les restes de l'ancienne basilique avec paraît-il une très belle mosaïque mais malheureusement elle était fermée pour travaux jusqu'en mars.


2°) Le seul site vraiment important est donc l'amphithéâtre. malheureusement, il est aujourd'hui recouvert par des gradins en bois qui sont très laids et ne permettent plus d'admirer les ruines elles-mêmes. De plus, en raison des risques d'accidents, il est interdit de déambuler librement dans ce site.


3°) Dans les reste de la ville, il ne reste vraiment que des ruines minuscules, par exemple, celles du mur d'enceinte dont il ne reste en fait que les fondations à la périphérie.


4°) Si vous voulez rencontre du "rural profond"... allez à Grand, vous serez servi !


lundi 26 février 2007

n° 185 : Briller sur les autres

"Ne t'approche jamais de qui te peut éclipser, mais bien de qui peut servir de lustre".


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 127, extrait de la pensée 152.

n° 184 : Marie Antoinette, pièce à conviction

Marie-Antoinette, pièce à conviction + (N°13365)


Dimanche 25 février 2007, nous sommes allés voir l'exposition "Marie-Antoinette, pièce à conviction" aux Archives Nationales (Paris IIIe).


Ce que je n'ai pas aimé :

dimanche 25 février 2007

n° 183 : Bien finir sa vie

"Notre vie se joue comme une comédie, [...] le point est de la bien finir"


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 166, extrait de la pensée 211.

n° 182 : Domremy

Domremy (Vosges) ++ I (N°13364)


Lundi 19 février 2007, lors de mon passage en Lorraine, nous sommes allés à Domremy, la ville de Jeanne d'Arc.


Ce que j'ai bien aimé :


1°) La visite de la maison familiale de Jeanne d'Arc. Elle n'est pas meublée mais cela permet quand même de pénétrer dans une maison, restée quasiment intacte,  de riches paysans du XVe siècle. Ce n'est pas si fréquent.


2°) Dans l'église située juste à côté de la maison, on peut apercevoir le lieu où Jeanne d'Arc a été baptisée.


3°) Le centre "Visages de Jehanne" situé derrière la maison de Jeanne d'Arc est un petit musée animé qui présente une vidéo fort bien faite sur la vie de Jeanne d'Arc ainsi qu'un spectacle avec des statues de cire parlantes qui expliquent les problèmes politiques de la guerre de 100 ans avec la rivalité entre les Français, les Bourguignons et les Anglais. En plus le personnel est très aimable.


4°) La basilique située sur les hauteurs, l'endroit où Jeanne d'Arc a entendu ses voix, n'est pas une merveille - Une basilique du genre Lourdes construite dans les années 30 - mais le site est magnifique. On peut dominer une vaste vallée ensoleillée.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) L'église a été fort mal conservée : à la Restauration, au XIXe siècle le plan de l'église a même été inversé pour faire passer la nef à la place du choeur.


2°) Le centre d'animation "visages de Jehanne" présente toute une partie avec des reproductions mal faites des visages des personnages du XVe siècle. C'est long et ennuyeux et comme le parcours est minuté on ne peut pas avancé plus vite.

samedi 24 février 2007

n° 181 : L'aversion

"Il ne faut jamais provoquer l'aversion ; elle vient assez vite sans qu'on la cherche".


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 105, extrait de la pensée 119.

n° 180 : Rencontres des Sciences Humaines

Rencontres des sciences humaines +++ (N°13363)


Samedi 10 et dimanche 11 février, je suis allé assister à deux conférences organisées lors des "Rencontres des sciences humaines" tenues à l'espace des Blancs Manteaux Pierre-Charles Krieg dans le 4e arrondissement.


Ce que j'ai aimé :


1°) Les deux conférences que j'ai entendues étaient passionnantes. L'une portait sur les "Les droites, entre mouvement et partis" et elle a permis à Albert Kédichian, professeur à Sc Po, de présenter sa thèse selon laquelle les Croix de Feu des années 30 n'était pas un parti fasciste mais un mouvement qui préparait le R.P.F. d'après guerre. Gilles Le Béguec, professeur à Paris X a lui montré que la droite avait été structuré en partis politiques dès le début du XXe siècle. L'autre rencontre était intitulée "Politique des mémoires : la loi et l'histoire". Elle a permis d'opposer le point de vue des historiens qui ont soutenu la pétition "Liberté pour l'Histoire" contre 4 lois dénoncées comme remettant en cause la liberté de travail des historiens : la loi Gayssot de 1990 sur la pénalisation du négationnise, la loi du 25 janvier 2001 sur le génocide arménien, la loi Taubira du 21 mai 2001 reconnaissant la traite négrière comme un crime contre l'Humanité et l'article 4 de la loi du 23 février 2005 affirmant le rôle positif de la colonisation. Jean-Pierre Azéma est venu défendre ce point de vue. Au contraire, d'autres intervenants comme Gilles Maceron, vice-président de la Ligue des Droits de l'Homme, ont soutenu l'idée que les 4 lois étaient de natures différentes et que seule la loi du 23 février 2005 posait problème.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) Ces rencontres n'ont pas été assez médiatisées : pour la rencontre sur les droites, nous étions au maximum une dizaine dans le public. Il y a cependant eu de nombreuses affiches et de cartes postales mais malheureusement, elles étaient accumulées sur les tables du salon sans jamais avoir été distribuées.


2°) Ces rencontres se tenaient à l'espace "Pierre-Charles Krieg". Or, la muncipalité fait tout pour faire oublier ce personnage qui a été maire du 4e arrondissement de Paris de 1983 à 1997 et qui surtout a fait partie de ces jeunes résistants qui le 11 novembre 1940 été présents à l'Arc de triomphe pour dénoncer l'Occupation allemande. Partout il n'était fait référence qu'à l'espace des Blancs Manteaux.

vendredi 23 février 2007

n° 179 : Ne pas envier

"L'envieux meurt autant de fois qu'il entend revivre les louanges de l'envié"


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 134, extrait de la pensée 162.

n° 178 : La tragédie du président

La tragédie du président +++ (N°13362)


Le 21 février 2007, j'ai fini de lire le livre de Franz-Olivier GIESBERT, La tragédie du président, Scènes de la vie politique 1986-2006, J'ai lu "document" N°8113, 2006, 1ère édition, Flammarion, 2006.


Ce que j'ai bien aimé :


1°) C'est un livre agréable à lire et au style très au-dessus de la moyenne pour un essai ce qui n'est pas toujours le cas pour un livre écrit par un journaliste.


2°) C'est un livre qui contient de nombreux dialogues que l'auteur a eu avec les principaux personnages politiques de ces 20 dernières années.


3°) C'est un livre engagé qui dénonce l'immobilisme et le manque de courage général dans les réformes depuis 1981... un vrai plaidoyer pour des réformes de beaucoup plus grande ampleur.


4°) On en apprend de belles sur la part d'ombres du président Chirac. Cet homme-là pratique les "3 B" de Rabelais...


5°) Ce livre nous permet de revivre les grands moments de la vie politique de la droite française depuis 1986.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) C'est un livre qui est parfois un peu trop de parti pris. Giesbert n'hésite pas à dégommer méchamment certains hommes politiques qui en prennent plein la figure : par exemple Alain Madelin ou Edouard Balladur.


jeudi 22 février 2007

n° 177 : Ne pas être trop naïf

"Quiconque ne trouvera personne méchant, ne trouvera personne bon".


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 191, extrait de la pensée 250.

n° 176 : Blood diamond

Blood diamond ++I (N°13361)


Dimanche 18 février 2007, à Nancy, nous sommes allés voir le film Blood diamond.


Ce que j'ai aimé :


1°) Comme le film The Lord of War, que j'ai vu en 2006 ce film montre l'horreur des guerres civiles dans l'Ouest de l'Afrique : ici il s'agit de la Sierra Leone au cours des années 1990.


2°) Le film montre la façon dont les grandes compagnies de diamants contournent les embargos pour réussir à les acheter ce qui permet l'achat d'armes par les partis en conflit.


3°) Le film montre l'état lamentable dans lequel se trouve une grande partie de l'Afrique aujourd'hui et cela dans l'indifférence générale des autres continents.


4°) Le film montre aussi le racisme sous-jacent qui existe dans la population "blanche" présente en Afrique depuis de nombreuses générations avec le personnage de Léonardo Di Caprio.


5°) Je ne suis pas toujours un fan de Léonardo di Caprio mais il s'en sort très bien dans ce film.


6°) Ce film nous fait prendre conscience combien la nature humaine peut être IGNOBLE !


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Autant l'écrire tout de suite, certaines images sont d'une violence insoutenable. Il faut espérer que cela n'est pas fait pour plaire à un voyeurisme malsain.


2°) Le coup de fil final à l'eau de rose entre Léonardo Di Caprio et la journaliste est vraiment inutile.


3°) Je comprends mal pourquoi à la fin, le rescapé de Sierra Leone, qui a fait son bonheur grâce à un des diamants, est bien placé pour intervenir dans une conférence qui dénonce... le commerce de diamants !


mercredi 21 février 2007

n° 175 : Savoir faire l'ignorant

"Il y a des occasions où le meilleur savoir consiste à feindre de ne pas savoir. Il ne faut pas ignorer, mais bien en faire semblant".


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 185, extrait de la pensée 240.

n° 174 : Au Brasseur (Strasbourg)

Au brasseur, Strasbourg ++++ (N°13360)

Samedi 17 février 2007, à Strasbourg, nous sommes allés au Brasseur, 22 rue des Veaux, 03 88 36 12 16.

Ce que j'ai aimé :

1°) Les flammekueche sont excellentes, notamment la régionale à la choucroute.

2°) La bière brassée par le bar lui-même est une merveille.

3°) La formule flammekueche à volonté n'est pas très chère. 12,5 euros si je me rappelle bien.

mardi 20 février 2007

n° 173 : Entrer en colère

"L'art de se contenir" : "C"est avec cette réflexion dominante qu'il faut entrer en colère, et puis y mettre fin".


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 129, extrait de la pensée 155.

n° 172 : Louis XIV

LOUIS XIV de Peter BURKE +++I (N°13359)

Le 19 février, j'ai fini de lire le livre de Peter BURKE, Louis XIV, Les stratégies de la gloire, Point Histoire H372, édition originale, Seuil, 1995, édition en anglais, The Fabrication of Louis XIV, Yale University Press, 1992.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un ouvrage concis qui permet un bon survol du règne de Louis XIV du point de vue de la propagande menée par le roi et ses ministres. L'intérêt est aussi de comprendre comment cette propagande a été reçue par en France et à l'étranger.

2°) Le livre montre bien comment les années 1690 sont des années charnières, les années qui marquent la fin des grandes victoires et rendent donc la propagande difficile.

3°) On se rend compte combien aussi le début du règne est marqué par un nombre impressionnant d'artistes au service du roi, d'abord sous la houlette de Colbert jusqu'à sa mort en 1683, puis sous celle de Louvois. Cependant après 1691, un certain vide apparaît.

4°) L'ouvrage contient un nombre important de petites anectodes ou de commentaires d'ouvres qui sont très intéressants.

5°) Il y a des reproductions impressionnantes de gravure qui montre que Louis XIV était vraiment assimilé sur certaines oeuvres à Jésus lui-même.

6°) L'intérêt majeur est de montrer comment l'image du "Grand roi" s'est "fabriqué" progressivement. Ce n'est qu'en 1671 qu'il prend le surnom de LOUIS LE GRAND, à écrire en majuscule pour plaire au roi.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) C'est un ouvrage d'un historien américain. Comme souvent dans l'historiographie, il se contente trop de petits détails mais on ne se pose pas assez la question de savoir si cela correspond à un mouvement de fond ou si cela reste très marginal.

Louis XIV : les stratégies de la gloire

dimanche 18 février 2007

n° 171 : Savoir relâcher la bienséance

"Ne tiens pas toujours ta gravité, c'est une partie de la galanterie* de relâcher quelquechose de la bienséance pour gagner la bienveillance commune" (pour ne pas être coupé des autres, il faut savoir se relâcher)


* galanterie : le savoir vivre


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 206, extrait de la pensée 275.

n° 170 : The good German

The Good German +++ (N°13357)

Jeudi 15 février 2007, je suis allé voir le film The Good German.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film qui montre bien "Berlin l'année 0" : en 1945, Berlin ravagée, détruite par la guerre, occupée par les alliés. Le film en noir et blanc utilise des images d'archive de la ville ruinée.

2°) Le film montre aussi les débuts de la guerre froide. La rivalité entre les Russes et les Américains, notamment pour récupérer les scientifiques nazis.

3°) De ce fait, le film montre aussi les complaisances américaines qui sont prêts à beaucoup pour permettre aux Nazis de voir négliger leur implication dans les crimes, notamment concernant les camps : par exemple, Dora où les missiles V2 étaient fabriqués.

4°)  Cate Blanchett est vraiment magnifique dans son rôle de Frau Brandt. Les images rendent hommage au cinéma noir des années 40, comme Casablanca. Cate Blanchett joue ainsi les Ingrid Bergamn.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le film est parfois un peu difficile à suivre. L'intrigue n'est pas toujours très claire.

samedi 17 février 2007

n° 169 : Les amis

"Il n'y a point de désert si affreux que de vivre sans amis. L'amitié multiplie les biens, et partage les maux. C'est l'unique remède contre la mauvaise fortune ; c'est le soupirail par où l'âme se décharge"


Balthasar Graciàn,El Criticon, 1647, édition française,  L'art de la prudence, Rivages poche N°116, 1994, page 132, extrait de la pensée 158.

n° 168 : L'art de la prudence

L'art de la prudence ++++ (N°13356)

Hier, j'ai fini de lire le livre de Baltasar GRACIAN, L'art de la prudence, préface de Jean-Claude MASSON, Rivages-poche N°116, 1994.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un ouvrage écrit par un jésuite espagnol au milieu du XVIIe siècle. Cet ouvrage n'est pas très connu en France, cependant il rappelle les livres de sagesse comme les Mémoires de Marc Aurèle qui est un livre qui est toujours sur mon chevet (même si je ne l'ouvre pas tous les jours).

2°) Gracian a été condamné à devoir de se cloîtrer après avoir fait imprimer ce livre. En effet, la morale qu'il prône sans être toujours machavélienne, montre un certain cynisme. Ce n'est donc pas toujours très chrétien, mais le message reste tout de même très humaniste.

3°) L'ouvrage m'a tellement plus que je suis en train de me faire un "best of" comme je l'avais déjà fait pour les Pensées de Marc Aurèle. Plutôt que de mettre quelques unes de ces maximes dans ce même article, je vais en garder un peu pour tous les jours.

4°) Contrairement à ce que laisse penser le titre, l'auteur ne se limite pas à recommander la prudence. Il explique véritablement comment vivre sagement.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La traduction a été faite en français en XVIIe siècle. La langue est belle mais il semble qu'il y ait des erreurs. Il est gentil à l'éditeur de nous les signaler mais pourquoi ne pas les avoir corriger ? De même le titre en français choisi à cette époque est un peu réducteur : en espagnol c'est le criticon.

2°) Sur les 300 pensées, il y en a qui sont un peu obscures. L'ouvrage pourrait gagner en concision.

mercredi 14 février 2007

n° 167 : La môme

La Môme +++ (N°13553)


Aujourd'hui, mercredi 14 février 2007, je suis allé voir le film La Môme qui est sorti aujourd'hui même.


Ce que j'ai aimé :


1°) On retrouve avec plaisir les chansons les plus célèbres d'Edith Piaf. On peut retrouver "l'hymne à l'amour" en allant sur le site officiel du film. Cela s'impose en ce jour de Saint-Valentin.


2°) Le film montre très en détail les origines très humbles d'Edith Piaf.


3°) Ce film insiste sur la foi d'Edith Piaf et sa dévotion envers Sainte Thérèse de Lisieux.


4°) Le film évoque magnifiquement l'amour d'Edith Piaf avec Marcel Cerdan.


5°) Marion Cotillard est vraiment impressionnante dans son interprétation du rôle d'Edith Piaf. Je suis trop jeune pour l'avoir connue mais elle est vraiment capable de prendre l'attitude et le visage d'Edith Piaf telle que je crois qu'elle était.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Les flash back d'une époque rendent le film trop peu linéaire et donc parfois difficile à suivre. Parfois, on ne sait plus trop à quel moment on se trouve et donc on a du mal à suivre l'évolution du personnage d'Edith Piaf.


2°) Pourquoi faut-il que l'on retrouve toujours les mêmes acteurs... encore une fois Gérard Depardieu est là. Même remarque pour Jean-Paul Rouve que je n'ai pas trouvé convaincant dans le rôle du père d'Edith Piaf.


mardi 13 février 2007

n° 166 : Mouette à bord

Mouette à bord +++ I (N°13352)


Nous allons assez souvent dans une crêperie sympa : Mouette à bord, 102, rue du théâtre, Paris XVe, Métro Emile Zola, 0145 77 33 88.


Ce que j'aime :


1°) Les crêpes sont bonnes et originales.


2°) Les prix sont raisonnable : environ 9 euros pour des crêpes créatives.


3°) Le personnel est très aimable.


4°) C'est devenu un peu notre restaurant fétiche dans le XVe arrondissement.


Ce que j'aime moins :


1°) La fois où nous nous sommes cassés le nez : la fermeture le lundi soir !


2°) Il a fallu renoncer à y aller une autre fois car il y avait trop de monde... la salle n'est pas très grande.

lundi 12 février 2007

n° 165 : Mes liens favoris

Voici la liste de mes liens internets favoris :


- mon site de photos personnelles. Autant que je fasse moi-même la publicité pour mon site.


- le blog de Marc mon meilleur ami... depuis plus de 13 ans. "M.A.M." comme l'appelle Michel.


- le blog de Vincent Roger, candidat UMP à la mairie du 4e arrondissement. Que les sectaires anti-UMP jugent sur pièce avant de le rejeter. C'est vraiment quelqu'un de très ouvert et qui aime Paris.


- le site de Jimmy, un ami écrivain et créateur de Lorraine.

n° 164 : Les crises du catholicisme en France

Les crises du catholicisme en France +++ (N°13351)


Aujourd'hui, lundi 12 février 2007, j'ai fini de lire le livre de René REMOND, Les crises du catholicisme en France, dans les années trente, Point Seuil Histoire H227, 1996, 1ère édition, Cana, 1979.


Ce que j'ai aimé :


1°) C'est un ouvrage clair, synthétique, comme René Rémond, aujourd'hui très âgé (il est né en 1918) savait en faire.


2°) Le livre défriche un sujet mal connu : la pensée catholique dans les années 30, une période charnière lors de laquelle, elle cesse d'être systématiquement du côté de la droite la plus réactionnaire.


3°) Le livre montre bien combien, même entre catholiques, les débats étaient vifs voire violents, notamment autour de trois courants : les catholiques conservateurs, les chrétiens-démocrates et les sociaux-chrétiens.


4°) Il  y a des passages où l'on se rend compte à quel point, la catastrophe de la 2nde guerre mondiale semblait déjà prévue par certains : comme par exemple l'éditorial de Georges BIDAULT en septembre 1935 dans le journal l'Aube à propos du refus des sanctions concernant l'invasion de l'Ethiopie par l'Italie, il affirme : "Mais alors, pas de sanctions non plus quand l'Allemagne hitlérienne débarquera à Mémel ni quand elle envahira l'Autriche..." (page 87).


5°) En février 1934, le démocrate chrétien Luigi Sturzo définit ainsi l'Etat totalitaire comme un "Etat aux mains d'un parti armé, supprimant toutes les garanties formelles de liberté civique" (page 114). Il affirme que la France peut regarder comme des "phénomènes qui ne sauraient l'atteindre le bolchévisme, le fascisme et le nazisme" (page 116).


6°) Emmanuel MOUNIER définit le personnalisme comme "le régime qui est celui où toutes les personnes, chacune à sa place que lui assignent ses dons et l'économie générale du bien commun" (page 121).


7°) L'ouvrage montre à quel point une partie de l'Eglise, tout du moins des catholiques, n'a pas forcément eu une attitude hostile à l'égard du Front Populaire.


8°) L'ouvrage montre par contre comment la guerre civile espagnole inquiète tout de même les catholiques français car aucun des deux camps ne semblent vraiment légitimes à ceux qui se réclament de la démocratie chrétienne.


9°) L'ouvrage montre combien dans les années 30, François Mauriac était une conscience éclairée de la droite modérée catholique.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) C'est un ouvrage qui fait beaucoup trop de "copier/coller" en citant sur des pages et des pages, des articles de journaux de l'époque.


2°) Je trouve que les notices biographiques de fin d'ouvrage auraient mérité une problématisation.

dimanche 11 février 2007

n° 163 : Brunch à l'escalme

Brunch à l'Escalme +++ I (N°13350)


Aujourd'hui, j'ai découvert grâce à des amis un brunch dominical sympa  à l'Escalme, 140 boulevard Richard Lenoir, Paris XIe, 01 48 05 29 55.


Ce que j'ai aimé :


1°) Depuis que le Feria Café ne fait plus de brunch à volonté, je cherchais un café qui lui aussi aurait fait ce genre de formule tout en proposant des produits de qualité. Or, à l'Escalme, c'est encore mieux. Tout est à volonté et c'est vraiment délicieux. Une mention spéciale pour les desserts tous faits maison et notamment à la mousse au chocolat.


2°) Les boissons chaudes et les jus de fruits sont à volonté.


3°) Le prix pour un tel brunch est assez raisonnable : 18 euros.


4°) Le café accueillent une clientèle gay friendly mais c'est vraiment plutôt convivial et sympathique. Il n'y a pas de grande zaza dans le personnel de service.


5°) Ce café est à l'écart du Marais : au moins vous n'êtes pas éjectés dès que le repas est fini.


6°) Pour ceux qui veulent en savoir plus, il y a un blog relatif à ce café.


7°) Pendant les repas, le café est NON FUMEUR ! Un vrai plaisir de manger dans un air pur.


Ce que j'ai moins aimé :


1°) Je ne suis pas forcément convaincu qu'il soit nécessaire que tout le personnel soit homo. Un peu de mixité serait la bienvenue !


2°) Nous avions réservé et à midi et demie il n'y avait pas trop de monde mais par contre cela se remplit après très vite. Il faut donc impérativement réserver.

jeudi 8 février 2007

n° 162 : Molière

Molière ++ (N°13347)


Ce matin du jeudi 8 février 2007, je suis allé voir le film Molière.


Ce que je n'ai pas aimé :


1°) C'est un film qui n'a rien compris à ce que peut être la création artistique. Le but est de nous faire croire qu'après 1658, Jean-Baptiste Poquelin, tragédiste râté, a été acculé à écrire des comédies toutes inspirées d'une expérience qu'il a eu dans la vie quelques 15 ans plus tôt. C'est tout simplement débile !


2°) Le film ne montre aucune connaissance historique exacte... Par exemple en 1658, Molière se présente à un Monsieur (frère du roi Louis XIV) déjà marié et père ... c'est oublié que "Monsieur" avait alors à peine 18 ans et qu'il n'était déjà pas à l'époque très porté sur les dames !


Ce que j'ai aimé :


1°) Les magnifiques décors avec notamment le magnifique petit château de style François Monsard possédé par Monsieur Jourdain.


2°) Le casting est assez réussi : Romain Duris en Molière, Fabrice Luchini pas trop mal en Monsieur Jourdain, Edouard Baer très bien en Dorante et Laura Monrante géniale, comme d'habitude,  en Madame Jourdain.


lundi 5 février 2007

n° 161 : J'ai connu... 1934-1945

J'ai connu...1934-1945 de Jean Fabry +++ (N°13344)


Aujourd'hui, lundi 5 février 2007, je viens de finir le livre de Jean Fabry, J'ai connu...1934-1945, Paris, Edition Deschamps, 1960 que j'avais acheté sur une brocante à La Motte Piquet, le 27 janvier dernier.


Ce que j'ai aimé :


1°) Voilà un livre qui nous replonge dans les désastreuses années 30 et dans la seconde guerre mondiale. L'auteur a été ministre de la guerre dans le gouvernement Laval de juin 1935 à janvier 1936. On a ici le point de vue d'un député puis sénateur de droite notamment sur le Front Populaire puis sur le gouvernement de Vichy.


2°) Le 6 février 1934 est décrit vraiment comme une manifestation qui a mal été gérée par Daladier et non pas comme une tentative de coup d'Etat.


3°) L'auteur porte un regard très sévère sur Blum et sur le Front Populaire. Certains passages permettent de remettre en cause l'idée selon laquelle le Front Populaire n'est aucunement responsable de la défaite de 1940. Par exemple en 1935, lors du débat sur le réarmement de la France, Léon Blum a proposé de désarmer complètement la France : "Déposons les armes ; bon gré, mal gré, l'Allemagne en fera autant " !!!! De plus l'auteur est très critique concernant la réduction du temps de travail.


4°) L'auteur affiche un anticommunisme forcené : il dénonce la politique menée par Staline qui a tout fait pour que les pays capitalistes se déclarent la guerre.


5°) L'auteur se fait l'avocat du Pétain de Vichy. Il affirme par exemple que la rencontre de Montoire lors de laquelle, Pétain a parlé de "collaboration" avec l'Allemagne était un expédient destiné à empêcher Hitler d'occuper militairement l'Algérie et le Maroc. De même, il affirme qu'en avril 1942, Pétain a failli partir secrètement en Algérie pour prendre la tête d'un gouvernement de Résistance.


6°) L'auteur montre une certaine volonté de surmonter les clivages et montre un grand attachement à la France en citant notamment son mentor, Joffre, "Avec les Français, rien n'est perdu. Avec eux, tout est toujours possible".


7°) L'auteur décrit de façon très vivante les rencontres qu'il a eu avec les personnages importants de l'époque : Daladier, Doumergue, Laval, ...


Ce que j'ai moins aimé :


1°) L'auteur n'a pas vu combien le Front Populaire a suscité un élan populaire et combien il était nécessaire d'améliorer le sort des "petites gens".


2°) L'auteur ne parle à aucun moment des crimes commis par Vichy. Rien sur le "statut des Juifs", rien sur la déportation.

vendredi 2 février 2007

n° 160 : Hoatong

Hoatong + (N°13341)


Ce soir, vendredi 2 février 2007, nous sommes allés découvrir un restaurant chinois : Hoatong, 35 rue Beaubourg, 75003 - 01.42.71.28.83.


Ce que je n'ai pas apprécié :


1°) Un service très léger... c'est une chinoise très "popu" qui nous a servi. On s'en lasse vite.


2°) La nourriture n'a rien de génial. J'ai testé les nems : ils ne sont pas infâmes mais pas du tout divins non plus.


Ce que j'ai apprécié :


1°) La carte de Chine sur le menu avec la localisation de Wenzhou... la ville de la région de Canton dont ce restaurant se prétend spécialiste.

jeudi 1 février 2007

n° 159 : Chasse au loup

Chasse au loup +++ (N°13340)

Ce matin, j'ai fini de lire le livre d'Armand CABASSON, Chasse au loup, collection 10/18 N°3755, 2005.

Ce que j'ai aimé :

1°) Comme le 1er tome de la série (Les proies de l'officier), l'auteur nous replonge dans la Grande armée. Il n'hésite pas même à faire un flash back puisque le tome I se passait à l'époque de la campagne de Russie (1812) alors que nous voilà revenu en 1809 dans la période qui précède la bataille de Wagram.

2°) Le personnage principal, le capitaine Quentin Margont, reste un personnage très attachant ainsi que ceux l'entourent.

3°) L'auteur montre une impressionnante maîtrise de la question militaire à l'époque napoléonienne. Le livre rappelle par son thème le livre de Patrick RAMBAUD, La bataille, qui concerne exactement la même époque.

4°) Grâce à ce livre, on se rend compte de la surprenante situation de Vienne, capitale occupée de l'Autriche mais attendant frénétiquement, la défaite française alors que l'armée autrichienne reste cantonnée sur l'autre rive du Danube pendant de nombreuses semaines.

5°) Le livre montre clairement combien dès 1809, malgré la victoire, la situation de Napoléon Ier est déjà incertaine : le mécontement de la part de certains militaires qui restent des Républicains convaincus (par exemple Mac Donald) et surtout le recours de plus en plus massif à des contingents "alliés" fort peu fiables ainsi qu'à de jeunes conscrits peu aguérris.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) La description à la fin du livre de la bataille de Wagram est vraiment pesante et laborieuse. Certes, c'est précis, mais je trouve qu'on a du mal à suivre.

2°) Encore une histoire de Serial Killer (comme dans l'aventure lors de la Campagne de Russie). Cela fait peut-être un peu beaucoup ?