Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

samedi 22 mars 2025

n°1408 : Berlin, été 42 (In Liebe, eure Hilde)

 

Berlin, été 42 (In Liebe, eure Hilde) +++ (n°19 963)

Le 18 mars 2025, je suis allé voir le film Berlin, été 42 (In Liebe, eure Hilde).

 Ce que j'ai aimé :

1°) Je suis allé voir ce film un peu par hasard et j'ai découvert un film très intéressant sur la résistance au nazisme en Allemagne en 1942. Il montre la façon dont des jeunes - parfois insouciants - ce sont  retrouvés engagés au péril de leur vie.

2°) Le film montre un type de résistance qui peut paraître anodin : coller des petites affiches et émettre des messages radios.

3°) Les deux acteurs principaux Liv Lisa Fries (dans le rôle de Hilde) et Johannes Egemann (Hans) interprètent avec beaucoup de fraicheur et de candeur leur rôle de jeunes allemands des années 1940.

4°) Le film montre à quel point la traque des résistants par le régime nazi était impitoyable.

5°) Le film pose aussi la question des libertés que pouvaient avoir les détenus en prison (comme ici élever un nourrisson).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a énormément de flash backs, on finit par s'y perdre un peu.

2°) La fin tragique est évoquée de façon très crue... 

vendredi 14 février 2025

n°1407 : Monet de Pascal Bonafoux

  

Monet de Pascal Bonafoux +++ (n°19 927)

Le 11 janvier 2025, j'ai fini de lire le livre de Pascal BONAFOUX, Monet, Tempus, 2010, Perrin, 2007.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une biographie très complète de Claude Monet qui permet de comprendre combien une longue partie de sa carrière a été marquée par des difficultés financières jusqu'à une aisance assez tardive.

2°) Le livre donne envie de voir et de revoir les œuvres de Claude Monet.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Cette biographie est un peu terne. Les titres des chapitres et leur contenu ne sont pas toujours très enthousiasmant.

 

dimanche 26 janvier 2025

n°1406 : Vernissage de l'exposition "Julie Manet et ses cousines" aux Franciscaines à Deauville

Vernissage de l'exposition "Julie Manet et ses cousines" aux Franciscaines à Deauville ++++ (n°19 914)

Le 25 janvier 2025, j'ai assisté au vernissage de l''exposition "Julie Manet et ses cousines" aux Franciscaines à Deauville.

Ce que j'ai aimé : 

1°) Ce vernissage m'a fait découvrir un espace consacré à la Culture et à l'art que je ne connaissais pas : les Franciscaines, un espace muséal créé il y a 5 ans par la mairie de Deauville à l'aide de mécénat privé.

2°) Le vernissage a permis au maire de Deauville, Philippe Augier, de rappeler que ce lieu est notamment dédié à la création artistique par les femmes, notamment celles qui sont en cours de reconnaissance par les historiens de l'Art.

3°) La commissaire de l'exposition Dominique D'Arnoult a présenté dans un discours d'introduction le but de l'exposition "Julie Manet et ses cousines. La liberté de créer au féminin". Après la mort en 1895 de Berthe Morisot, Julie Manet a -suivant les conseils de sa mère- décidé de partager un appartement avec ses deux cousines germaines Paule et Jeannie Gobillard. Les trois jeunes femmes, placées sous la protection de Stéphane Mallarmé, ont vécu ensemble dans un appartement/atelier. Avant le mariage en 1900 de Julie Manet (avec Ernest Renouard) et de Jeannie Gobillard (avec Paul Valéry) les trois cousines (surnommées "l'escadron volant") ont vécu et voyagé ensemble notamment à Caen et à Rouen, ce qui permet d'évoquer les artistes contemporains qui ont peint ces villes.

4°) Dans la période qui a suivi le décès de Berthe Morisot, une autre femme peintre, Jeanne Baudot a joué un rôle important auprès des trois jeunes femmes. L'exposition rend aussi hommage à cette artiste.

5°) Après le mariage de Julie Manet et de Jeannie Gobillard, il est intéressant de noter que seule Paule Gobillard, la plus agée, a choisi de devenir artiste peintre. Jusqu'à sa propre disparition, elle a peint les membres de sa famille, et surtout celle de sa sœur devenue Mme Paul Valéry. Paule Gobillard,  dans le sillage de Berthe Morisot et d'Auguste Renoir (autre ami de la famille), a créé un style qui lui est propre, comme le montrent par exemple ses paysages de Provence et ses bouquets de fleurs dont certains sont sublimes.

6°)  Les cartels permettent de comprendre de manière  à la fois claire et précise, les liens qui ont uni ces trois femmes et leur famille.

7°) Plus de la moitié des œuvres présentées sont issues de collection privées et donc sont inconnues du grand public,  tout comme de nombreux documents d'archives familiales qui permettent de comprendre les liens entre les cousines.

8°) J'ai vraiment apprécié que cette exposition ne fasse pas de la question du féminisme juste un prétexte. Elle permet en effet de comprendre -dans la société très patriarcale de la fin du XIXe siècle-, comment grâce à un contexte familial très particulier (le fait que les parents des trois jeunes femmes soient décédés de manière précoce) et dans un milieu social très spécifique (une bourgeoisie aisée mais avec une certaine ouverture d'esprit), elles ont pu vivre ensemble la période 1895-1900 et  forger un cercle familial soudé par les femmes.

 J'ai vraiment été très heureux d'assister à ce vernissage, de visiter cette exposition et de découvrir ce superbe lieu que sont les Franciscaines.

La grande cour couverte du couvent des Franciscaines

Discours de Philippe Augier, maire de Deauville

Discours introductif à la visite par Dominique d'Arnoult commissaire de l'exposition

L'entrée de l'exposition

La mise en place de la "compagnie des trois" après le décès de Berthe Morisot
L'évocation de la tutelle bienveillante de Stéphane Mallarmé (avec un portrait de lui par Edouard Manet)

L'amitié des trois femmes avec la peintre Jeanne Beaudot

Le voyage des trois cousines à Rouen

Le voyage des trois cousines à Caen

L'arrivée au 1er étage avec l'évocation de la carrière de Paule Gobillard, la seule des trois qui deviendra une femme artiste

Évocation des liens préservés entre Paule Gobillard, sa soeur Jeannie devenue Mme Valéry, son mari Paul Valéry, sa cousine Julie et son mari Ernest Rouart

Paule Gobillard en Provence


Bouquets peints par Paule Gobillard

Autour d'un portrait de Julie Manet par Auguste Renoir redécouvert à l'occasion de l'exposition dans une collection particulière

lundi 25 novembre 2024

n°1405 : La lucité de José Saramago

 

La lucidité ++++ (n°19 851)

Le 23 novembre 2024, j'ai fini de lire le livre de José Saramago, La Lucidité, Points, traduit du portugais par Geneviève Leibrich, édition originale en portugais 2004, édition en français en 2006.

Ce que j'ai beaucoup aimé :

1°) Le livre commence par la description de la vie d'un bureau de vote et de l'attente des électeurs. C'est absolument bien vu.

2°) Le récit repose sur la déstabilisation d'un gouvernement par le vote blanc d'une large majorité de la population. Là aussi c'est très intéressant.

3°) L'écriture avec des paragraphes très denses. L'absence de ponctuation pour les dialogues très intéressantes. Cela donne une texture particulière à la narration.

4°) C'est aussi très bien vu concernant les arcanes du pouvoir et les relations entre le président de la République, le Premier Ministre et les membres du gouvernement.

5°)) Le récit se finit par une enquête improbable qui n'a ni queue ni tête. On voit la logique d'un pouvoir absurde.

Il faut s'accrocher pour lire ce livre dont la lecture demande beaucoup de concentration mais on n'est pas déçu.

lundi 18 novembre 2024

n°1404 : Gladiator II

 

Gladiator II +++I (n°19 844)

Le 18 novembre 2024, je suis allé voir le film Gladiator II de Ridley Scott

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un très bon peplum. On ne s'ennuie pas un moment. Le scénario est très bien ficelé.

2°) Le personnage principal, Hanno, interprété par Paul Mescal est vraiment génial. Il tient le film.

3°) Il y a des scènes de batailles absolument grandioses (et complètement improbables...). J'ai adoré le débarquement en Numidie. C'est titanesque.

4°) Les scènes de jeux du cirque sont complètement -elles aussi- improbables mais tellement grandioses que si les Romains avaient pu voir cela ils n'auraient pas hésité : des naumachies avec des requins pour tuer ceux qui tombent à l'eau, un gladiateur conducteur de rhinocéros, des babouins sanguinaires. C'est très très inventifs....

5°) Il y a dans tout le film cette idée que l'Empire romain reposait sur la force et la puissance. Le trait est un peu excessif mais c'est intéressant.

6°) Je suis très amusé par ceux qui vont penser que les faits suivants ont vraiment existé. La Numidie n'a pas été conquise par les Romains au IIIe siècle après Jésus-Christ pendant le règne de Geta et Caracalla mais plus de 300 ans plus tôt au Ier siècle avant J.-C. à l'époque de la République, Caracalla n'a pas été éliminé quelques jours après avoir assassiné son frère Geta (il lui a survécu 6 ans et a eu le temps de rédiger le fameux édit de Caracalla en 212), un dénommé Macrinus a bien existé mais il n'est pas mort avant de pouvoir s'imposer au pouvoir et a été empereur pendant 15 mois de 217 à 218. Ah oui ! Caracalla n'a jamais nommé son singe consul de Rome mais cela fait peut-être allusion que l'empereur Caligula avait voulu désigner son cheval Incitatus comme consul en 41 mais il fut assassiné avant de le faire.

7°) Ce film continue à représenter une forme de panégyrique de l'empereur Marc-Aurèle et je n'y suis pas insensible.

8°) A la fin il y a un très beau discours. Cela m'a rappelé le discours final du film Le dictateur de Chaplin.

Ce que j'aime moins :

1°) De penser que certain(e)s vont prendre pour argent comptant les faits qui sont mis en avant dans ce film. Il s'agit uniquement d'histoire fiction et ce qui est raconté à encore moins de chance d'être arrivé dans le passé que ce qu'un film de science fiction peut nous laisser entrevoir du futur.

samedi 9 novembre 2024

n°1403 : Tuer est un art

 

Tuer est un art +++ (n°19 835)

Le 29 octobre 2024, j'ai fini de lire le livre de Philippe GRANDCOING, Tuer est un art, Vents d'Histoire, 2021, 1ère édition, Centre France Livres, 2020

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce 3e volume des enquêtes d'Hippolyte Salvignac nous plonge dans le monde de Claude Monet avec un passage par Giverny. Ce n'est pas désagréable. Il y a aussi une allusion au goût pour les séries de Claude Monet.

2°) Dans ce volume, on passe beaucoup de temps en compagnie de Maurice Leblanc et cela donne envie de lire les aventures d'Arsène Lupin.

3°) Le roman permet d'évoquer  une incroyable destinée : celle de Marguerite Steinhel, la maîtresse avec laquelle le président Félix Faure était lorsqu'il est mort en 1899 et qui le 30 mai 1908 s'est retrouvé dans une situation compliquée qui l'a conduit devant les tribunaux : son mari le peintre Adolphe Steinhel et sa mère Emilie Japy ont été retrouvés assassinés. Elle a été accusée d'être responsable d'avoir organisé ce crime et jugée en 1909 pour finir par être déclarée non coupable.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je n'ai pas trouvé du tout crédible le mobile des meurtres.

mercredi 23 octobre 2024

n°1402 : Le cours de monsieur Paty de Mickaëlle Paty

 

Le cours de monsieur Paty +++ (n°19 818)

Le 23 octobre 2024, j'ai fini de lire le livre de Mickaëlle Paty, Le cours de monsieur Paty, Albin Michel, 2024.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une livre qui permet de faire la lumière sur ce qui s'est vraiment passé en octobre 2020, ce qui a conduit à l'assassinat par décapitation de Samuel Paty, mais aussi les suites administratives puis en justice de cette affaire.

2°) Cet ouvrage est un vibrant plaidoyer pour ouvrir les yeux et ne pas laisser gagner l'islamisme.

3°) J'avoue que jusqu'ici je n'avais pas compris le sens de la caricature de Coco qui a mis le feu aux poudres : "Une étoile est née". Je n'avais pas fait le lien avec "Innocence of muslims" (2012). Cette caricature a été conçue comme un moyen par l'artiste de dénoncer le fait qu'un film qui fait du prophète Mahomet un être pervers puisse être un succès et être considéré comme un film qui mérite une étoile sur Hollywood boulevard.

4°) Fondamentalement, ce livre montre la démarche bienveillante et soucieuse du respect que voulait mettre en oeuvre Samuel Paty. Finalement on a l'impression que Samuel Paty a évoqué cette caricature pour que les élèves se demandent s'ils sont vraiment Charlie ou pas en étant complètement informés de ce qu'était Charlie pour ne pas falsifier leur jugement.

5°) On comprend grâce à ce livre qu'il y avait des rivalités entre collègues, des bisbilles. Un univers assez fréquent dans les salles de professeurs mais certainement aussi dans tout univers professionnel.

6°) Par devoir de réserve, je n'évoquerai pas ce qui concerne la gestion de cette affaire par la hiérarchie. L'ouvrage est lumineux en ce qui concerne ce qu'on peut en penser...

7°) L'ouvrage est glaçant en ce qui concerne ce qui a pu se passer dans la tête dans l'ado qui en fait était absente du cours et qui a fait croire qu'elle y avait assister en inventant ce qu'elle aurait subi. Idem pour les élèves qui le jour du crime, ont désigné à l'assassin sa victime.

8°) Je trouve très touchant les messages des élèves que l'on peut lire en fin d'ouvrage. Cela donne une grande humanité à Samuel Paty et cela montre quelle belle personnalité il avait. J'ai toujours pensé que plus que les inspecteurs, les chefs d'établissement ou les parents, ce sont les élèves qui ont l'avis le plus juste sur la qualité des enseignants.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Sur le fond je continue à ne pas comprendre personnellement comment un professeur peut montrer à des élèves un dessin avec des couilles pendantes. Que ce soit Mahomet, Jésus, Bouddha, un homme politique, un artiste ou n'importe qui, il y a dans le dessin un aspect que je trouve pornographique et d'une vulgarité crasse qui n'avait pas sa place dans une classe de 4e, même pour montrer la liberté d'expression. Bien sûr en aucun cas, cela ne doit conduire à massacrer un enseignant qui est dans cette démarche.

2°) Je ne comprends pas qu'on en arrive à proposer à des élèves de sortir du cours ou de fermer les yeux s'ils ne veulent pas être choqués. Pour moi il important que tous les élèves gardent les yeux grand ouvert pendant tous les cours. Il y avait dans la démarche de Samuel Paty sur cette séquence quelque chose qui n'allait pas. Ce qui m'inquiète c'est que depuis cet attentat, je n'ai pas l'impression que l'on ait beaucoup réfléchi collectivement sur la possibilité de ce type de démarche.

3°) Je respecte donc la colère de Mickaëlle Paty mais je pense qu'il y a un risque à mélanger celles et ceux qui ne sont pas assez vigilants contre l'Islamisme (et sur ce point elle a complètement raison) et celles et ceux qui questionnent la démarche pédagogique mise en œuvre par Samuel Paty dans ce cours même si je comprends bien que cela puisse être très douloureux pour elle.

Un ouvrage en tout cas à lire absolument car il m'a permis enfin de comprendre ce qui s'était passé.Vous pouvez être choqués par ce livre (notamment ceux qui sont dans la bienpensance) mais il est nécessaire de le lire.

mardi 22 octobre 2024

n°1401 : The Apprentice

  

The Apprentice ++++ (n°19 817)

Le mardi 22 octobre, je suis allé voir le film The Apprentice. Contrairement à ce que je craignais c'est un film que je trouve de très grande qualité.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce n'est pas un film complètement à charge contre Trump. Il montre un système de valeur fondé sur le culte du Moi, le rapport de force, l"absence de tout sentiment. Il y a dans ce monde quelque chose de cohérent qui rappelle le fascisme sans être exactement du fascisme car cela reste marqué par une forme absolu d'hédonisme et d'individualisme.

2°) L'acteur qui joue Donald Trump, Sebastian Stan est absolument époustouflant dans ce rôle.

3°) C'est un film très intéressant à propos de l'Histoire politique des Etats-Unis de Nixon à Reagan et surtout à propos de la ville de New York.

4°) Une autre actrice est vraiment très bien : Maria Bakalova qui interprète très bien Ivana Trump.

5°) Le personnage de Roy Cohn est vraiment intéressant. Je ne sais pas dans quelle mesure ce qui est raconté dans ce film est exact mais on y montre que finalement Donald Trump a été façonné par un avocat homosexuel qui lui a inculqué les règles du cynisme le plus absolu.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Ce film finalement montre une certaine fascination pour Donald Trump. En sortant du film on se dit qu'il va forcément gagner en novembre prochain. C'est assez surprenant car je pense que ce n'était pas le but du film.

dimanche 13 octobre 2024

n°1400 : Olympio ou la Vie de Victor Hugo d'André Maurois

 

Olympio ou la vie de Victor Hugo +++ (n°19 803)

Le 11 octobre 2024, j'ai fini de lire le livre d'André MAUROIS, Olympio ou la vie de Victor Hugo, Hachette, 1964

Ce que j'ai aimé : 

1°) Il s'agit à nouveau ici d'un livre que j'ai découvert dans une bibliothèque de famille que nous avons trié. Il comporte une dédicace pour un arrière-grand-père qui a lu le livre en 1965.

2°) André Maurois raconte de manière très enthousiasmante la vie de Victor Hugo depuis ses débuts monarchistes enivrés d'amour pour celle qui allait devenir sa femme Adèle jusqu'à sa panthéonisation de républicain aux aventures amoureuses incessantes de sa fin de vie.

3°) On se rend compte à quel point Victor Hugo était convaincu dès son plus âge du caractère exceptionnel de son génie.

4°) La fin est un vraie apothéose : le cortège de 2 millions de Parisiennes et de Parisiens qui accompagnent Hugo au Panthéon.

5°) André Maurois a une connaissance intime de l'oeuvre d'Hugo. Cela m'a donné envie de lire une oeuvre que je ne connais pas : L'Homme qui rit.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Les frasques sentimentales et sexuelles de Victor Hugo finissent par donner le tournis.

2°) L'ouvrage comporte énormément de citations de l’œuvre de Victor Hugo, notamment la poésie, et je reste assez peu sensible à cet art.

mercredi 28 août 2024

n°1399 : Le Faubourg des dialoliques

  

Le Faubourg des diaboliques +++ (n°19 762)

Le 22 août 2024, j'ai fini de lire le livre de Philippe Grandcoing, Le Faubourg des diaboliques, Vents d'Histoire, 2020, édition originale, Vents d'Histoire, 2019

Ce que j'ai aimé : 

1°) Comme dans le tome 1 des aventures d'Hippolyte Salvignac (voir article du 16 juin 1994), ce roman nous plonge dans le monde de l'Histoire de l'Art : cette fois ci c'est plutôt dans le monde avant-gardistes du Montmartre de 1907 que nous sommes plongé avec Picasso, Derain, Max Jacob. Ce n'est pas inintéressant.

2°) L'ouvrage permet aussi de continuer à tisser les liens entre les différents personnages, notamment avec Jules Lerouet.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je n'aime pas du tout le long passage du début dans l'univers carcéral vécu par Hippolyte Salvignac. Je n'ai pas trouvé cela très crédible.

2°) Je n'apprécie pas trop non plus que l'on fasse comme si Clemenceau passait son temps à donner rendez-vous dans les maisons closes !

3°) Je ne suis pas convaincu par le titre qui fait très racoleur et est très décalé par rapport au récit.