Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

jeudi 14 mars 2024

n°1355 : The Shot de Philip Kerr

  

The Shot de Philip Kerr ++I (n° 19593)

Le 24 janvier 2024, j'ai fini de lire le livre de Philip Kerr, The Shot, Quercus, 2000, édition originale 1999.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce roman nous replonge dans le monde de 1960: la Guerre froide, Castro au pouvoir à Cuba, l'élection de Kennedy. 

2°) L'ouvrage montre bien les liens qu'il peut y avoir eu entre la CIA, la mafia, les services secrets soviétiques et cubains.

Ce que j"ai moins aimé :

1°) En cours de récit, l'ouvrage bascule d'un coup. Le protagoniste et sa compagne ont un rôle dans le récit qui ne me parait pas cohérent avec le début. Je n'ai pas trouvé cela crédible.

2°) Ce que devient l'opération sur le campus me paraît très futile par rapport aux moyens déployés. Je n'ai pas trouvé cela crédible non plus.

jeudi 28 décembre 2023

n°1354 : Exposition Modigliani, un peintre et son marchand

 

Exposition Modigliani et son marchand à l'Orangerie ++I (n°19514)

Le 17 décembre 2023, je suis allé voir l'exposition "Modigliani. Un peintre et son marchand" à l'Orangerie.

Ce que j'ai aimé :

1°) J'ai eu du plaisir à retrouver l’œuvre de Modigliani un artiste dont j'avais déjà pu voir de nombreuses oeuvres à la Barnes Collection de Philadelphie en 2017 et une rétrospective à la New Tate de Londres en 2018 (voir mon article du 8 mars 2018).

2°) L'idée de s'intéresser aux liens entre un artiste et un de ses marchands, en l'occurrence Paul Guillaume est intéressante. Elle montre les liens étroits nés entre Modigliani et un de ceux qui  fait la promotion de ses oeuvres.

3°) L'exposition permet de présenter des portraits de Paul Guillaume par Modigliani qui viennent d'endroits très différents.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Cette exposition est très FRUSTRANTE. On ne peut voir que très peu d'oeuvres (moins de 30 si j'ai bien comptée. Cela n'a donc rien à voir avec par exemple l'exposition qui s'est tenue à la New Tate en 2018).

2°) La dernière salle permet de découvrir un visuel qui présente les intérieurs de Paul Guillaume avec l'endroit où se trouvaient les peintures de Modigliani. HELAS... il y a un seul banc pour le public et il est disposé de telle façon qu'on ne peut pas voir une partie des informations quand des visiteurs sont assis. C'est donc très dommage car on ne peut pas le regarder correctement alors qu'il est très intéressant.

Portrait de Paul Guillaume, 1916, Milan, Musée del Novecento

 
Portrait de Paul Guillaume, Novo Pilota, 1918, Paris, Musée de l'Orangerie

Portrait d Paul Guillaume, 1915, Toledo, The Toledo Museum of Art (USA)

mercredi 27 décembre 2023

n°1353 : Exposition Van Gogh à Auvers au Musée d'Orsay

 


Van Gogh à Auvers-sur-Oise ++++ (n°19 514)

Le jeudi 12 octobre 2023 et le dimanche 17 décembre 2023, je suis allé voir l'exposition "Van Gogh à Auvers-sur-Oise" au Musée d'Orsay.

Ce que j'ai aimé :

1°) L'idée de l'exposition est vraiment très intéressante : réunir des oeuvres peintes par Vincent Van Gogh dans les dernières semaines de sa vie à Auvers-sur-Oise jusqu'au coup de revolver du 27 juillet qui l'a conduit à mourir le 29 juillet 1890.

2°) Les œuvres viennent de collections très variées, y compris des collections privées.

3°) On se rend compte à quel point jusque dans ces derniers jours Van Gogh a été incroyablement créatif avec une grande variété dans ses oeuvres et dans les sujets peints (Portraits, Nature morte, Paysages).

4°) C'est une très bonne idée d'avoir voulu remettre en place l'encadrement voulu par Vincent Van Gogh.

5°) Il faut prendre le temps d'écouter la vidéo qui évoque les courriers envoyés par Vincent Van Gogh depuis Auvers-sur-Oise, notamment les lettres à son frère Théo. On se rend ainsi compte à quel point il était à la fois dans un état de tension et de fragilité.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y avait un monde de fou. Je conseille la visite juste avant la nocturne du jeudi à 18h ou bien le matin très tôt à l'ouverture. Cette foule dense est en même temps un très bel hommage à l'artiste.

2°) Il aurait peut-être été intéressant de disposer les tableaux dans l'ordre chronologique dans lequel ils ont été peints pour suivre le déroulement de ce moment extraordinaire dans l’œuvre de l'artiste (plutôt que de regrouper les tableaux par thème).

Voici une sélection de 10 oeuvres :

1. Chaume de Cordeville à Auvers-sur-Oise, fin mai-début juin 1890, Paris Musée d'Orsay, don de Paul Gachet 1954

2. L'église d'Auvers-sur-Oise, 4-5 juin 1890, Paris, Musée d'Orsay

3. Champ près d'Auvers-sur-Oise, fin mai-mi juin 1890, Genève, Musée d'Art et d'Histoire

4. Verre avec œillets, mi juin 1890, collection particulière

5. Catherine Ravoux, 28 juin 1890, Collection particulière

6. Champ de coquelicots, 14 juin 1890, La Haye, Kunstmuseum den Haag

7. Racines d'arbre, 27 juillet 1890, Fondation Van Gogh d'Amsterdam

8. Sous bois avec deux personnages, Cincinnati, Cincinnati Art Museum

9. Champ de blé aux corbeaux, 8 juillet 1890, Fondation Van Gogh d'Amsterdam

10. Champ de blé sous des nuages d'orage, 9 juillet 1890, fondation Van Gogh d'Amsterdam


mardi 26 décembre 2023

n°1352 : Exposition Nicolas de Staël au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris

 

Exposition Nicolas de Staël au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris ++++ (n° 19 513)

Le 16 décembre 2023, je suis allé voir l'exposition Nicolas de Staël au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.

Ce que j'ai aimé :

1°) J'ai eu énormément de plaisir à retrouver des œuvres de cet artiste qui a vécu de 1914 à 1955. J'ai pu revoir certaines de ces peintures que j'avais vues à l'exposition organisée en octobre 2014 au Musée André Malraux (voir mon article du 29 octobre 2014).

2°)  L'exposition permet de suivre les grandes phases de l'évolution artistique de Nicolas de Staël. Il est intéressant de noter qu'après un passage par l'abstraction (dans les années 1940) il est revenu dans les dernières années à de l'art figuratif.

3°) En arrivant très tôt le matin à l'ouverture, on peut profiter des salles qui ne sont pas encore bondées.

4°) Un nombre impressionnant de peintures proviennent de collections privées et donc ne sont pas habituellement visibles dans les musées.

Vue de Cassis, 1934, Musée des Beaux-Arts de Dijon

Composition, 1949, collection particulière

Fleurs, 1952, collection particulière

Paysage, 1952, collection particulière

Ciel à Honfleur, 1952, Collection particulière

Agrigente, 1953/1954, Collection particulière

Le Pont des Arts, la nuit, 1954, collection particulière

Arbres, 1955, Collection particulière

Le bocal, 1955, collection privée

lundi 27 novembre 2023

n°1351 : Le Cadavre du Palais Royal

 

Le cadavre du Palais Royal -  (n°19 484)

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) J''avoue que j'attendais énormément de ce livre. Je fais partie des nombreux lecteurs des aventures de Nicolas Le Floch écrites par Jean-François Parot (décédé en mai 2018). J'ai écrit de nombreux articles sur ce blog à ce sujet. Je trouvais d'ailleurs que dans les dernières aventures qu'il avait écrites, il avait du mal à se renouveler et tombait toujours dans les les mêmes intrigues. Pour le coup, Laurent Joffrin a réussi à retomber dans ce travers qui fait qu'on n'est jamais surpris par le récit. Cela le rend ennuyeux.

2°) Ce qui était plaisant c'était la langue de Jean-François Parot. Or la lourdeur du style de Laurent Joffrin n'est pas à la hauteur.

3°) Jean-François Parot ne commettait dans ces ouvrages jamais d'erreurs, ni d'approximations. Là dans ce roman, Laurent Joffrin fait plusieurs erreurs assez grossières. La pire apparaît à la page 65 "Dreux-Brézé qui avait essuyé EN MAI la réplique cinglante de Mirabeau quand il avait intimé aux députés de se séparer". On est presque au niveau classe de 4e sur la Révolution française quand on place la fameuse tirade de Mirabeau "Allez dire au roi que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes" en mai 1789; alors qu'il s'agit de la séance du 23 juin 1789. Une des dates clés de l'histoire de la Révolution.

4°) Jean-François Parot avait aussi un maîtrise totale de la géographie de Paris dans la 2e moitié du XVIIIe siècle. Ce n'est pas le cas de Laurent Joffrin. Par exemple, il explique que le Palais Royal est situé en face du Louvre (page 44 "l'ancien Palais-Cardinal, devenu Palais-Royal, par le don de Richelieu à Louis XIII,qui faisait face au Louvre sur la rue Saint-Honoré" [sic!!!])  . Or, en 1789, le Louvre était très loin du Palais Royal. L'extension du Louvre n'a été décidée que sous Napoléon III et à cette époque le Palais royal était donc assez éloigné du Louvre. Si certains ne me croient pas voici un extrait du plan Verniquet de 1790.


5°) A la fin de l'ouvrage, l'auteur décrit le retour du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette presque comme une joyeuse promenade. Page 298, on est presque dans une ambiance de fête. C'est oublier à quel point, ce retour a été une nouvelle démonstration de haine avec des têtes montrées au bout des piques y compris pendant le retour et plusieurs arrêts lors desquels les souverains ont été conspués.

6°) Même le titre ne fait pas dans l'originalité "Le Cadavre du Palais Royal". Le mot "cadavre" avait déjà été utilisé dans le titre d'une des aventures écrites par Parot (voir mon article du 1er juin 2009 à propos du Cadavre Anglais). J'ai vu que le volume suivant écrit par Laurent Joffrin s'appelait 'L'énigme du Code Noir", on retrouve ici une allusion à l’Énigme des Blancs Manteaux, le 1er volume écrit par Parot. Pourquoi reprendre systématiquement dans les titres des termes qui ont déjà été utilisés par Parot ? Moi, je trouve cela ridicule.

Ce que j'ai aimé:

1°) Cet ouvrage m'a convaincu qu'il fallait définitivement que j'arrête de lire les aventures de Nicolas Le Floch. J'ai toujours adoré les romans historiques, en particulier policier, mais à condition qu'ils soient d'une extrême rigueur sur le fond. Ce n'est plus le cas. Mon volume préféré restera Le sang des farines paru en 2005 (voir mon article du 27 janvier 2007).

dimanche 26 novembre 2023

n°1350 : La flûte enchantée au Théâtre des Champs Elysées

 

La flûte enchantée au Théâtre des Champs Élysées ++++ (n°19 483)

Le mercredi 23 novembre 2023, je suis allé voir et entendre La flûte enchantée de Mozart.

Ce que j'ai adoré :

1°) J'aime énormément cet opéra de Mozart que j'avais déjà été entendre en avril 2016 au Stadtoper de Berlin (voir mon article du 2 mai 2016). Cet opéra est joyeux et musicalement superbe.

2°) La mise en scène de Cédric Klapisch et qui a suscité des controverses est plutôt réussie de mon point de vue cela donne de la vitalité à cet opéra.

3°) L'orchestre dirigé par François-Xavier Roth était vraiment parfait. Il en était de même des chœurs.

4°) Parmi les interprètes, j'ai particulièrement apprécié Florent Karrer qui interprétait Papageno et Regula Mühlemann en Pamina.

Ce que j'ai un peu moins aimé :

1°) La reine de la Nuit était interprété par Anne-Sophie Petit. Elle a pris le rôle à peine 3 jours plus tôt en raison de la cantatrice prévue. Elle s'en est plutôt bien sortie mais elle était -surtout au démarrage- un peu en dessous des autres chanteurs. Elle a tout de même été à peu près bien dans l'air de la Reine de la nuit.

2°) Il y avait à deux places de moi, un ancienne adjointe de Mme Hidalgo et j'ai été assez surpris que cette dame se mette assez régulièrement à parler pendant le spectacle avec sa voisine. Ce n'est pas trop une habitude au TCE... 

jeudi 9 novembre 2023

n°1349 : Charles I, King and Collector

  

Charles I, king and collector ++++ (n°19 466)

Le 6 novembre 2023, j'ai fini de lire le livre Charles I, King and Colllector, Royal Academy of Arts, 2018

Ce que j'ai aimé :

1°) Cet ouvrage m'a permis de me replonger dans l'exposition que j'avais eu le plaisir de visiter en 2018 à Londres à la Royal Academy of Arts.

2°) L'ouvrage permet à la fois de comprendre le goût du roi Charles Ier : la fascination  pour la Renaissance italienne, Titien, les peintres flamands contemporains venus à Londres (Rubens et Van Dyck).

3°) On peut aussi mieux savoir où étaient exposés les oeuvres, notamment les salles du palais de Whitehall aujourd'hui disparu.

4°) On peut pour beaucoup d'oeuvres avoir un vrai suivi des différents propriétaires qui ont possédé les oeuvres avant et après Charles Ier

5°) Le livre est superbement illustré.

6°) Les textes qui éclairent les différents sujets évoqués sont vraiment passionnants.

7°) Ce livre est aussi un hommage au lieu d'affection et de connivence intellectuel et artistique entre le roi Charles Ier et son épouse française Henriettta-Maria

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le catalogue final des oeuvres est un peu indigeste. Il aurait peut-être été utile de le rendre un peu plus accessible.

mardi 7 novembre 2023

n°1348 : Second Tour

  

Second Tour +++ (n°19 464)

Le 7 novembre 2023, je suis allé voir le film "Second tour"

Ce que j'ai aimé :

1°) J'aime très souvent les films d'Albert Dupontel qui sont souvent des fables dans lesquels on sent une profonde humanité. Ce film a été à la hauteur de mes attentes. Un de mes films préférés restent "Deux jours à tuer".

2°) J'aime aussi la fraîcheur de Cécile de France. Sa naïveté qui cache elle aussi une grande sensibilité. C'est très réussi.

3°) Une partie du film repose sur la question de la gémellité, un thème qui m'a toujours intéressé.

4°) Le film décrit assez bien l'ambiance délirante des campagnes électorales, notamment les hordes de groupies dans les meetings. Le discours creux des hommes et des femmes politiques qui n'a aucun fond.

5°) Il y a dans ce film un petit côté Mr Smith goes to Washington un de mes films préférés de James Stewart.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) C'est un conte et comme souvent chez Dupontel, il y a un aspect caricatural. Les méchants capitalistes qui veulent bousiller la planète, mais cela fait partie du côté naïf de ce film. Le risque est quand même de laisser penser que la démocratie est pourrie par le fric alors que rien n'est pire que les régimes dictatoriaux dans lesquels plus aucune contestation n'est possible.

 

dimanche 5 novembre 2023

n°1347 : Art History

  

Art History de Dana Arnold ++I (n°19 462)

Le 29 octobre 2023, j'ai fini de lire le livre de Dana ARNOLD, Art History, collection A Very Short Introduction, Oxford University Press, 2e édition 2020, 1ère édition 2014.

Ce que j'ai aimé :

1°) Comme toujours avec cette collection, cet ouvrage permet en un centaine de pages de faire un point synthétique sur un sujet intéressant : ici l'Histoire de l'Art. Elle permet de se rendre compte que cette discipline est assez récente.

2°) L'autrice montre de manière très convaincante (mais le contraire sur le sujet aurait été difficile à croire) que l'Histoire de l'Art a pendant longtemps un domaine réservé aux hommes et parlant uniquement des hommes. La question du genre est donc très importante dans l'ouvrage.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Les illustrations contenues dans l'ouvrage sont indigentes. A quoi sert-il de mettre une représentation en version noire et blanc d'une des cathédrales de Rouen par Claude Monet sans préciser de quelle version il s'agit (ni sans même préciser dans quel musée la version qui figure dans l'ouvrage se trouve). Je trouve cela très très léger pour un ouvrage sur l'histoire de l'Art. Pour avoir la version en couleur, il aurait pu être utile surtout dans la 2e édition de 2020.

2°) Pour celles et ceux qui connaissent un peu le sujet, on apprend vraiment pas grand chose mais il est vrai que c'est l'esprit de la collection. Cependant en écrivant cette note sur l'ouvrage je me rend compte à quel point, je n'ai personnellement vraiment pas appris grand chose.

3°) Je ne suis pas certain qu'il était été utile de consacrer 2/3 d'une page pour faire figurer Super Mario le personnage de Nintendo...

 

samedi 4 novembre 2023

n°1346 : Architecture from Prehistory to Climate Emergency

 

Architecture from Prehistory to Climate Emergency +++I (n°19 461)

Le 8 octobre 2023, j'ai fini de lire le livre de Barnabas CALDER, Architecture, From Prehistory to Climate Emergency, Pelican Book, 2022

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une synthèse très intéressante de l'histoire de l'architecture depuis les premières constructions par des communautés humaines jusqu'au 3e millénaire. En 400 pages c'est une vraie performance.

2°) L'auteur a choisi un fil conducteur original : le coût en énergie de puissance de la construction mis en parallèle avec les énergies dominantes dans la société.

3°) Certains chapitres sont passionnants, tout particulièrement le chapitre VIII sur Liverpool aux XVIIIe et XIXe siècles

4°) Le chapitre sur la "pagode de fer" de Kaifeng en Chine des Song est aussi très intéressant. Je n'avais jamais entendu parler de cette construction qui date de 1049 et qui fait 57m de haut. Ce n'est que depuis que j'ai visité la pagode de Chanteloup que ce type de construction m'a interpelé (voir article du 24 août 2023).

5°) Il y a dans cet ouvrage de poches des illustrations qui sont incrustés dans les pages avec un texte qui donc suit le motif de ce qui est représenté, c'est assez original.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Ce livre est très frustrant car les photographies ne comportent pas de légendes. On ne sait pas toujours ce qui est représenté. Il faut se reporter en fin de livre. C'est assez pénible.

2°) L'autre élément qui manque ce sont des cartes pour situer les différents lieux. 

3°) L'idée de tout rapporter à la valeur énergétique de construction est parfois un peu tiré par les cheveux. L'auteur en oublie d'insister sur la dimension religieuse et/ou politique qui explique la construction de certains types de monuments.

4°) Mise à part les chapitres 4 qui font une incursion dans le monde chinois au XIe siècle et le chapitre 5 qui réduit l'architecture musulmane à la construction des mosquées, cette histoire de l'architecture est très centrée sur le monde occidental. Il n'y a rien par exemple sur l'architecture mésopotamienne (pourtant passionnante) ou sur celle des civilisations précolombiennes.