Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

lundi 13 juin 2011

n° 715 : Minuit à Paris

Minuit à Paris ++ (n° 14 933)


Le 13 juin 2011, je suis allé voir le film Minuit à Paris (ou Midnight in Paris).


Ce que j'ai aimé :

1°) Ce film est un hymne à Paris. Les différents vues de Paris avant le générique pourraient être reprises par l'Office de tourisme de la Ville de Paris. On y voit tous les lieux célèbres de Paris : Montmartre, la Tour Eiffel, les quais, le quartier latin,...

2°) L'idée du film est que l'herbe est toujours plus verte chez le voisin : on voit un Américain qui rêve de vivre à Paris et qui rêve des années 20 (avec aussi une Marion Cotillard des années 20 qui rêve de vivre à la Belle époque). La morale de l'Histoire est que peut-être il faudrait mieux se contenter de notre présent !

3°) Owen Wilson est assez crédible dans le rôle de l'Américain fan de Paris.

4°) La seule situation qui nous rappelle le Woody Allen de la grande époque est celle où Owen Wilson prend les boucles d'oreille de sa fiancée pour les offrir ce qui crée une situation rocambolesque qui rappelle la grande époque des films de ce cinéaste. Une autre scène amusante est celle où les Républicains radicaux s'en prennent plein la figure.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le film tombe dans tous les clichés américains concernant Paris. On sent que Woody Allen a cherché à les dénoncer en partie mais il tombe lui-même dans le panneau. Paris ressemble dans ce film à un parc d'attraction géant pour touristes. Cela donne à l'ensemble un peu mièvre.

2°) Woody Allen nous refait le thème du personnage qui change d'époque. C'était beaucoup plus réussi dans la Rose pourpre du Caire. Ici le changement d'époques ne nous conduit qu'à subir une galerie de portraits : Hemingway, Buñuel, Dali, Scott Fitzgerald, Picasso puis Toulouse-Lautrec, Gauguin, Degas,

3°) Mme Sarkozy Bruni parle mieux l'anglais que son mari mais elle prononce quand même le "b" de tumb alors que je m'évertue à dire à mes élèves qu'en anglais dans de nombreux mots il y a des lettres que l'on ne prononce pas...

4°) Je regrette tant les films dans lesquels Woody Allen débordait de talents en créant des situations improbables.

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