Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

vendredi 30 novembre 2012

n° 866 : Les Invisibles

Les invisibles ++++ (n° 15469) 

Le 30 novembre 2012, je suis allé voir le film Invisibles

Ce que j'ai aimé:

1°) C'est un film touchant car il dévoile des parcours de vie. Il concerne principalement l'époque où l'homosexualité était un sujet tabou et masqué. Il pourrait donc aussi s'appeler "les intouchables".

2°) Ce film montre aussi comment des gays et des lesbiennes se sont révélés à eux-mêmes et on comprend que les chemins sont très différents d'un cas à l'autre. Il n'y a pas une forme d'homosexualité semblable.

3°)  c'est aussi un film qui rappelle combien la fin des années 1960 et les années 1970 ont été une période de libération incroyable pour les mœurs. L'époque où le mariage n'était pas... à la mode.

4°) Ce film est aussi passionnant car il concerne un autre sujet tabou : la vieillesse, l'amour entre les personnes âgées et surtout dans un monde gagné par le jeunisme, il souligne que la sexualité et le sentiment amoureux n'ont pas de date de péremption.

5°) Tous les personnages sont attachants mais les deux qui m'ont le plus touché est celui de Monique (qui est une lesbienne à 100% et qui l'assume de façon pétillante. C'est celle qui est la plus intéressante sur la séduction et la difficulté de vieillir) et celui de Christian De La Leusse (qui montre le parcours difficile pour un homme qui a eu une très bonne éducation).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'affiche est très réductrice par rapport à la beauté et à la gravité de ce film.

2°) Il y a une ou deux séquences un peu inutiles avec des séquences provo des années 1970. C'est un peu dommage car cela empêche ce film d'être tout public. Autrement, une grande partie du film pourrait être intéressant pour sensibiliser les ados à l'homophobie et au fait que que l'orientation sexuelle n'est pas une question aussi simple et binaire que cela est enseignée...

samedi 24 novembre 2012

n° 865 : Exposition "The Northern Renaissance. Dürer to Holbein".



The Northern Renaissance ++++ (n°15 463)

Le 10 novembre 2012, j'ai visité l'exposition "The Northern Renaissance. Dürer to Holbein" à la Queen's Gallery de Londres.

Ce que j'ai aimé :

1°) Cela fait des dizaines de fois que je vais à Londres et je n'avais jamais, jusqu'ici, visité la Queen's Gallery, une annexe de Buckingham Palace où est présentée une partie des collections de la famille royale. J'était content de découvrir ce lieu qui a une déco qui rappelle le charme désuet de certaines salles de la National Gallery.

2°) Les oeuvres présentées pour cette exposition temporaires sont d'une beauté époustouflante. J'y ai retrouvé de nombreux peintres des écoles d'Europe du Nord de la Renaissance que j'apprécie tout particulièrement : Holbein, Dürer, Cranach.

3°) L'exposition présente aussi de superbes portraits des rois de... France (notamment un portrait de Louis Louis XII par l'atelier de Jean Perréal).

vendredi 23 novembre 2012

n° 864 : Royal Affair

Royal Affair +++ (N° 15 462)

Le 23 novembre 2012, je suis allé voir le film Royal Affair

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film historique, un genre que j'affectionne tout particulièrement. Il nous plonge dans le Danemark du XVIIIe siècle, un pays que j'ai visité pendant l'été 2010 ce qui m'avait conduit à m'intéresser de près à la situation politique compliquée pendant les premières années du règne de Christian VII.

2°) C'est un film en danois, avec des acteurs danois. Je trouve ça bien de s'ouvrir sur le cinéma d'un petit pays européen.

3°) Mikkel Boe Folsgaard qui joue Christian VII est épatant.

4°) Le film permet de voir les nombreux superbes palais que possèdent le Danemark.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le film est un peu naïf. Par exemple en ce qui concerne le protocole, la façon dont la nouvelle reine du Danemark est accueilli à la Cour est un peu étonnante.

jeudi 22 novembre 2012

n° 863 : The Fears of Henry IV


n° 863 : The Fears of Henry IV de Ian MORTIMER +++I

Le 18 novembre 2012, j'ai fini de lire le livre de Ian MORTIMER, The Fears of Henry IV, Vintage books, 2007

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce livre montre la vie passionnante du roi d'Angleterre Henri IV qui est devenu roi en 1399 après avoir renversé son cousin Richard II et qui s'est maintenu dans un contexte difficile jusqu'à sa mort en 1413. La remise en compte de la légitimité royale a conduit Henry IV à devoir toujours se battre pour conserver le trône.

2°) Avant de devenir roi, à l'âge de 32 ans, Henri IV a eu une vie fort intéressante : il est allé en Mer Baltique, à Jérusalem et il a vécu à Paris pendant son exil (avant de devenir roi).

3°) L'ouvrage permet de mieux comprendre les viscitudes de la vie politique intérieur de l'Angleterre mais aussi de la France.

4°) On se rend compte que contrairement à beaucoup d'idées reçues, la France avait pas mal "redressé" la barre par rapport à l'Angleterre dans la période 1370-1410. C'est même la France qui a envoyé des contingents aux côtés des rebelles gallois et qui a mené des expéditions destructives en  Grande-Bretagne. Ce qui à de nouveau fait repencher la balance du côté de l'Angleterre, c'est l'assassinat de Louis d'Orléans, frère de Charles VI par le Duc de Bourgogne, à Paris, en 1407. C'est après cette date que la France a renoué avec les désastres connus au milieu du XIVe siècle.

5°) Il est intéressant de voir combien Henry IV était un lettré comme le montre ses connaissances dans de nombreux domaines et notamment en ce qui concerne la musique.

6°) Les relations père/fils sont passionnantes entre Henry IV et son fils, le futur Henry V qui est un des plus grands héros de l'histoire anglaise.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Certains passages sont un peu laborieux