Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mardi 29 juin 2010

n° 631 : L'agence tous risques


L'agence tous risques ++I (N°14 489)

Le 29 juin 2010, je suis allé voir le film L'agence tous risques.

Ce que j'ai aimé :

1°) J'avais vu récemment la bande annonce de ce film. Ca m'a tellement fait plaisir de repenser à cette série que je regardais le dimanche après midi sur TF1 que j'ai eu très envie de le voir. On retrouve les personnage de Hannibal, Baracuda, Futé et Looping.

2°) Le film nous permet de voir de nombreux endroits du monde. Il y a notamment plusieurs prises de vue en Allemagne (Francfort, Stuttgart, Cologne). De plus les dernières scènes dans le port de conteneurs de Los Angeles sont très intéressantes pour le professeur de géographie qu'il m'arrive d'être.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Rien ne vaut la série authentique !

2°) Le scénario est un peu complexe : j'ai eu du mal à suivre entre les différents service de la CIA et de l'armée américaine qui sont impliqués.

lundi 28 juin 2010

n° 630 : Le Musée Maurice Denis de Saint-Germain-en-Laye

 "L'éternel Printemps" par Maurice Denis.
Le musée Maurice Denis +++ (N°14 583)

Le dimanche 27 juin, je suis allé visité le musée Maurice Denis de Saint-Germain-en-Laye

Ce que j'ai aimé :

1°) Alors que j'ai vécu pendant 26 ans tout près de Saint-Germain-en-Laye et que j'y ai été lycéen, je n'avais jamais visité ce musée qui est pourtant tout près du centre. Voilà une erreur qui est réparé.

2°) Le lieu est très agréable : la maison du peinte Maurice Denis est un ancien prieuré construit au XVIIe siècle. Il y a un agréable jardin autour.

3°) Le musée permet de mieux connaître les courants de peintures dominants à l'extrâme fin du XIXe siècle et dans les premières décennies du XXe siècle avant le courant des Nabis.

4°) Le musée possède le décor de la salle à manger de Gabriel Thomas (1854-1932) peint par Maurice Denis : l'éternel printemps.

5°) Alors que c'est un musée du Conseil général des Yvelines, ce musée fait la gratuité pour les enseignants.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je ne suis pas absolument fan de ces peintres de cette époque dont certains tableaux religieux sont un peu "hallucinés" notamment la chasse de Saint-Hubert par Maurice Denis.

dimanche 27 juin 2010

n° 629 : The Soviet Union


The Soviet Union ++I (N°14 582)

Le 14 juin 2010, j'ai fini de lire le livre de Stephen LOVELL, The Soviet Union, Oxford, 2009 (collection A Very Short Introduction).

Ce que j'ai aimé :

1°) Comme très souvent dans cette collection de poche, c'est un ouvrage d'une centaine de pages qui permet de survoler un vaste sujet : l'URSS.

2°) Parmi les petites informations que j'ai relevé. Le fait que le programme du parti communiste en 1961 prévoyait la mise en place de la société socialiste en Russie pour les années 1980 (page 24). Le fait que la Cheka, la police politique fondée en 1918 avait pour signification : Commission pour combattre le sabotage et la Contre-Révolution (page 38)

3°) Pavilk Morozov est un jeune paysan devenu célèbre pour avoir dénoncer ces parents. Il a été assassiné en 1932.

4°) Le plan de 1937 prévoyait de porter la production de champagne en 1942 à 20 millions de bouteilles (page 68).

5°) Le taux de croissance moyen de la consommation en URSS a été de +2.3% par an entre 1951 et 1980 ce qui n'est pas si catastrophique que cela (page 72). En 1976, 23% des ménages avaient une télévision ce qui est certes moins qu'aux Etats Unis (57%).

6°) En 1945, les Tatars de Crimée ont été déportés au Kazakhstan : 1 sur 5 n'a pas survécu.(page 105)

7°) J'ignorais qu'en 1927, la Grande Bretagne avait rompu les relations diplomatiques avec l'URSS.

Ce que j'ai moins aimé :
1°) Je n'ai pas été convaincu par le plan thématique qui rend l'ensemble un peu confus.

mardi 8 juin 2010

n° 628 : Edward II


Edward II + (N°14 563)

Le 7 juin 2010, je suis allé voir le film Edward II

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film que je voulais voir depuis très longtemps car il concerne un roi d'Angleterre dont l'histoire est évoquée dans deux grandes saga historiques que j'ai lues : Les rois maudits de Maurice Druhon et les enquêtes du clerc Hugh Corbett par Paul Doherty. Il s'agit du roi Edouard II, roi d'Angleterre de 1307 à 1327. Ce roi est resté célèbre car il était homosexuel. Ce n'est pas le seul puisque tel était aussi le cas de Richard Coeur de Lion et de Guillaume III d'Orange mais comme ces derniers ont a tendance à beaucoup moins en parler. Il faut dire que finalement, Edouard II a été renversé par sa femme Isabelle de France et qu'il a fini sa vie en prison (certainement assassiné dans des conditions pas très claires).

2°) Le film m'a permis de découvrir le texte superbe de la pièce de Marlowe qui était un contemporain de Shakespeare.

3°) Tilda Swinton est très bien dans le personnage d'Isabelle II.

4°) J'ai adoré les décors qui sont d'une grande sobriété.

5°) C'est toujours un plaisir pour moi d'aller au cinéma Le Nouveau Latina (qui projette ce film) car il est situé à quelques centaines de mètres de chez moi et j'aime bien son ambiance cinéma de quartier.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) C'est une adaptation qui ne fait que survoler la pièce et certains passages sont certainement obscures pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de cette histoire. Surtout la fin lorsqu'on voit la reine Isabelle et Mortimer eux-mêmes en prison alors qu'ils ont pris le pouvoir dans la scène précédente... Je ne suis pas sûr que tout le monde comprenne.

2°) Le film date de 1991, pourtant il a tout de l'esthétique des films un peu trash des années 1970. Dans certaines scènes on se croirait dans du Pasolini avec une complaisance écoeurante à force pour le sexe, le sang et la brutalité.

3°) Je n'ai pas été convaincu par Edouard II qui est vraiment trop fallot.

4°) Au niveau des costumes, le mélange des époques (Moyen Age, XIXe siècle, XXe siècle) rend le film un peu ridicule.

lundi 7 juin 2010

n° 627 : Histoire de la Prusse

Histoire de la Prusse ++++ (N°14 562)

Le 7 juin 2010, j'ai fini de lire le livre de Michel KERAUTRET, Histoire de la Prusse, Seuil, Editions Point Seuil, 2005.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est vraiment un ouvrage à la fois très complet, très rigoureux et en même temps captivant sur l'histoire d'un protagoniste majeur de l'histoire de l'Europe qui a mis du temps a émergé avant de disparaître : la Prusse.

2°) Je n'avais jamais bien compris jusque-là comment l'électeur de Brandebourg avait récupéré le duché de Prusse : cela ne date que de 1618 quand par mariage Jean-Sigismond de Hohenzollern a récupéré le duché de Prusse qui avait appartenu à l'ordre Teutonique avant d'être sécularisé.

3°) C'est le même Jean-Sigismond qui en 1613 s'est converti au calvinisme alors que la plus grande partie de ses sujets étaient luthériens.

4°) J'ai vraiment beaucoup appris à propos de la situation très complexe de Frédéric Guillaume IV pendant les guerres napoléoniennes.

5°) J'ai découvert que Mirabeau avait passé plusieurs années en Prusse à la fin du règne de Frédéric II pour pouvoir observer la transition avec son successeur.

6°) J'ai découvert qu'à Berlin la Pariser Platz commémorait la prise de Paris en 1814 (Ce n'est pas un reste de l'amitié qui a existé entre la France et la Prusse [avec des hauts et des bas] jusqu'à 1870). Snif !

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'auteur s'étale sur la vie privée de Frédéric-Guillaume II (qui a droit à une évocation très explicite de son goût immodéré pour les dames). Il est par contre incroyablement discret à propos de l'homosexualité avérée de Frédéric II. Cette pudibonderie est surprenante.

dimanche 6 juin 2010

n° 626 : Prince of Persia : les sables du temps

Prince of Persia : les sables du temps +++ (N°14 561)

Le dimanche 6 juin, je suis allé voir le film Prince of Persia : les sables du temps

Ce que j'ai aimé :

1°) Cela va peut-être en surprendre certains qui auraient pu penser que je dénoncerais le côté complètement farfelu historiquement de ce film. En effet, l'histoire nous plonge dans un Orient historiquement et même géographiquement très flou. Je trouve justement que c'est très réussi : on se retrouve plongé dans les ambiances des contes des 1001 nuits.

2°) Je trouve l'histoire assez réussie avec une petite réflexion sur ce qu'on pourrait faire si on pouvait revenir en arrière dans le temps.

3°) J'ai adoré Ben Kingsley qui joue un rôle à contrepied : il incarne ici un sale type.

4°) J'ai mis du temps à reconnaître le héros du film : Jake Gyllenhaal. C'était un des deux cow boys du film Brokeback montain (l'autre est mort)

5°) J'ai découvert l'actrice Gemma Aterton qui a des faux airs d'Isabelle Adjani du temps de sa jeunesse. Elle jouait dans Good Morning England que j'ai vu en 2009 mais j'avoue qu'elle ne m'avait pas particulièrement marqué à l'époque (voir l'article du 19 mai 2009)

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Bien sûr, le film n'est pas très intello et on n'apprend rien du tout (absolument rien) concernant les grands empires qu'a connu l'Iran.

samedi 5 juin 2010

n° 625 : The Templar

The Templar + (N°14 560)

Le 6 juin 2010, j'ai fini de lire le livre de Paul DOHERTY, The Templar, Headline, 2007.

Ce que j'ai aimé :

1°) Je suis un habitué des romans policiers de Paul DOHERTY (notamment la sage des Hugh Corbett) et j'étais content de voir qu'il continuait à publier...

2°) C'est un livre potable pour se remettre en tête (malgré de nombreuses erreurs) les événements qui entre 1095 et 1099 ont conduit à la prise de Jérusalem par les Croisés (le 15 juillet 1099).

Ce que j'ai détesté :

1°) L'histoire est poussive. C'est plus une chronique historique qu'un roman policier historique.

2°) Paul Doherty est prof à Cambridge (spécialisé dans le XIIIe XIVe siècle). Je suis fort triste de voir qu'il fasse des erreurs monumentales à propos du contexte de la fin du XIe siècle. La pire est celle qui le conduit à systématiquement parler des "turks" à propos des peuples des villes conquises par les Croisés (notamment Antioche et Jérusalem). Ils étaient certes (en tout cas pour Antioche) sous la domination des Turcs Seldjoukides mais en aucun cas on ne peut appeler ces populations des turques (ils étaient principalement arabes... l'auteur aurait pu certes utiliser le mots Sarrasins ("Saracens") mais il ne le fait que très rarement.