Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

dimanche 27 décembre 2015

n° 1028 : SS-GB

SS-GB +++ (n° 16 587)

Le 26 décembre 2015, j'ai fini de lire le livre de Lein DEIGHTON, SS-GB, 1ère édition 1978, Paperback édition 2009.

Ce que j'ai aimé :

1°) Il s'agit une histoire d'espionnage pour le moins surprenante qui se passe dans la Grande-Bretagne occupée par l'Allemagne nazie en 1941. Winston Churchill a été fusillé à Berlin. Le roi George VI est prisonnier à la tour de Londres. Un obscur amiral a appelé à la résistance depuis Washington.

2°) Le roman joue parfaitement sur le double jeu des services impliqués : la Wehrmacht, la Gestapo, l'Abwehr, la SS, le tout sous la houlette de Himmler. C'est assez réussi.

3°) L'ouvrage montre aussi un certaine capacité à décrire un Londres sonné par la défaite.

4°) L'ouvrage montre aussi le double jeu des Etats-Unis qui ne tiennent pas forcément à récupérer sur leur sol le souverain du pays contre lequel ils se sont révoltés en 1776.

5°) La question de la préparation de la bombe nucléraire rentre aussi dans l'affaire.

Ce que j'ai un peu moins aimé :

1°) Le roman  parfois devient un peu obscur car on finit par se perdre dans les méandres de l'intrigue.

2°) Le dénouement et le sort réservé au roi Geoge VI est un peu saugrenu. Je ne suis pas sûr que la reine Elizabeth apprécierait la lecture de ce livre !

3°) L'ouvrage prétend que c'est De Gaulle tout seul qui s'est déclaré général à Londres en 1940 alors qu'il avait reçu ce grade en France avant l'armistice quand il est entré dans le gouvernement Reynaud.

Il est surprenant que ce livre n'ait pas été traduit en français car c'est dans son genre une histoire fiction assez réussie. 

mercredi 23 décembre 2015

n° 1027 : Cantates de Bach au TCE

Cantate de Bach au TCE +++ (n° 16 587)

Le 18 décembre 2015, je suis allé entendre des cantates de Bach interprétées par l'orchestre de chambre de Bâle et avec parmi les interprètes Andreas Scholl.

Ce que j'ai aimé : 

1°) L'orchestre était de très grande qualité. La musique de Bach a été superbement interprétée, notamment la suite pour orchestre BWV 1066.

2°) Andreas Sholl est un contre-ténor vraiment formidable.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il aurait été assez utile que le texte des cantates apparaisse sur un écran pour que l'on puisse mieux suivre le thème des cantates. Cela a vraiment manqué.

samedi 28 novembre 2015

n° 1026 : Macbeth réalisé par Justin Kurzel

Macbteh de Justin Kurzel ++I (n°16 562)

Le mercredi 25 novembre 2015, je suis allé voir le film Macbeth de Justin Kurzel

Ce que j'ai aimé :

1°) Il est impressionnant de voir une actrice française telle que Marion Cotillard jouer dans la langue de Shakespeare... une pièce de Shakespeare.

2°) Il y a quelques jolis paysages d'Ecosse...

3°) Ce film rappelle le thème majeur de la pièce. "Bien mal acquis ne profite jamais", "le sang appelle le sang". Rien de très neuf cependant. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il est certes difficile d'être très créatif avec une pièce aussi classique que Macbeth. Le risque est de vouloir donné dans le spectaculaire et ce n'est pas toujours du meilleur goût.

2°) Il y a dans cette pièce un petit parti pris misogyne avec le thème de la mauvaise conseillère du valeureux mari.

mercredi 18 novembre 2015

n° 1025 : Suffragettes

Suffragettes +++ (n° 16 552)

Le 18 novembre 2015, je suis allé voir le film "Les Suffragettes".

Ce que j'ai aimé:

1°) Ce film est bien fait en ce qui concerne la façon dont une femme modeste, une blanchisseuse, prend conscience de ses droits et s'engage progressivement dans la campagne organisée par Mrs Pankhurst pour obtenir le droit de vote.

2°) J'ai adoré la scène avec Meryl Streep incarnant Mrs Pankhurst parlant à la foule. Après avoir incarné Lady Thatcher, Meryl Streep confirme ses talents à incarner les grandes figures féminines du XXe siècle britannique !

3°) Le personnage qui incarne Lloyd George est aussi assez réussi. Un très bel accent gallois. Le film rend assez bien le caractère un peu opportuniste du personnage...

4°) Certaines scènes permettent de bien reconstituer le Londres des années 1910.

5°) C'est un sujet qui finalement n'a pas été tellement évoqué au cinéma.

6°) Un film bienvenu en ces temps où certains prétendent que la femme a une vocation à l'asservissement...

7°) Un film idéal pour les élèves en section internationale britannique (même si les personnages ont un accent populaire parfois difficile à comprendre).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je n'ai pas été hyper convaincu par la prestation de l'actrice principale, Carey Mulligan sans savoir expliquer pourquoi.

2°) J'ai eu du mal à cerner le personnage du policier qui est chargée de surveiller les Suffragettes et qui en même temps semble être admiratif. Cela crée une tension dans le personnage qui complique inutilement l'histoire.
 

lundi 16 novembre 2015

n°1024 : Le Poignard et le poison

Le poignard et le poison +I (n° 16 549)

Le 15 novembre 2015, j'ai fini de lire le livre de Marc PAILLET, Le poignard et le poison, 1995,collection 10/18

Ce que j'ai aimé :

1°) Les deux enquêteurs, les deux missi dominici, envoyés par le roi Charles sont attachants, notamment l'abbé saxon Erwin.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'ai trouvé cette enquête ennuyeuse. L'action pourrait se dérouler à n'importe quelle époque. Historiquement, l'ouvrage a très peu d'intérêt.

2°) Il est surprenant que la couverture soit un extrait de la tapisserie de Bayeux qui illustre la bataille de Hastings qui s'est déroulé plus de 250 ans après le moment où se passe ce roman. Imagine-t-on un portrait de Louis XV pour illustrer l'année 2015 ?



vendredi 6 novembre 2015

n°1023 : The Celts

The Celts de Barry CUNLIFFE ++++ (n°16 540)

Le 2 novembre 2015, j'ai fini de lire le livre de Barry CUNLIFFE, The Celts, Oxford University, 2003

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre vraiment très clair concernant l'histoire des Celtes. L'auteur montre à partir de sources et de recherches archéologiques qu'il est très difficile d'appréhender l'histoire de la population celte au 1er millénaire avant J.-C. Un peuple qui occupait la plus grande partie de l'Europe de l'Ouest avec sa façade atlantique, sans qu'on sache exactement comment ils se sont mis en place dans cet espace.

2°) L'ouvrage rappelle que les Celtes se sont répandu vers l'Est et le Sud puisqu'ils sont allés jusque dans la Turquie actuelle (la Gallatie antique).

3°) L'ouvrage rappelle comment à la fin du XVIIIe siècle et au XVIIIe siècle, des chercheurs ont essayé de retrouver les racines celtes (parfois en les fantasmant un peu).

4°) Il est intéressant de noter que certaines langues "celtes" avaient disparu et ont été recréées de toute pièce : le Cornish qui a été reconnu en 2002 la 6e langue officielle du Royaume Uni.

5°) Il y a des petites notices biographiques très synthétiques.

6°) L'ouvrage contient des cartes très claires.

7°) Ce n'est qu'après le traité d'Union de 1707 que le nom de Britons a été donné aux habitants du Royaume Uni. Auparavant, cette appellation désignait les habitants du pays de Galles.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il est dommage que l'auteur ne fasse pas allusion à la légende du roi Arthur et à la façon dont ce roi légendaire est devenue une figure du monde celte largement diffusé à partir du XIe siècle.

samedi 31 octobre 2015

n° 1022 : Nuclear weapons

Nuclear Weapons +++ (n° 16 534)

Le 27 octobre 2015, j'ai fini de lire le livre de Joseph M. Siracusa, Nuclear Weapons, 2015, 1ère édition, 2008.

Ce que j'ai apprécié :

1°) C'est un livre intéressant pour une étude des relations internationales depuis 1945 tant l'arme nucléaire a joué un rôle important.

2°) On se rend assez rapidement compte que la bombe à Hydrogène mise au point en 1952 a des effets incomparablement plus importants que ceux de la bombe A.

3°) Le livre explique bien combien la course aux armements nucléaires entre les Américains et les Soviétiques étaient devenus complètement irrationnelle avec des stock de bombes qui ont coûté énormément d'argent alors qu'elles étaient inutilement nombreuses. Le seul but était surtout de rassuré leurs propres alliés.

4°) L'ouvrage dans les dernières pages explique très bien les nouveaux risques liés au terrorisme nucléaire.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a des passages un peu technique sur les tractations diplomatiques entre Américains et Soviétiques.

2°) Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris le fonctionnement d'une bombe nucléaire mais je ne suis pas un pro de physique.

vendredi 30 octobre 2015

n° 1021 : Exposition Vigée-Lebrun


Exposition Elisabeth-Louise Vigée Lebrun +++ (n° 16 532)

Le 30 octobre 2015, je suis allé voir l'exposition Elisabeth-Louise Vigée-Lebrun au Grand Palais

Ce que je j'ai aimé :

1°) Cette exposition permet d'observer une impressionnante série de peintures qui sont dans des collections particulières ou dans des musées situées aux Etats-Unis.

2°) L'exposition fait bien comprendre en quoi 1789 marque un basculement. Le départ à l'étranger le 6 octobre 1789 de Vigée-Lebrun marque une vraie rupture : avant cette date, Mme Vigée-Lebrun était une artiste officielle. Elle vivait dans un superbe hôtel particulier de la rue de Cléry. Après cette date, elle sera une proscrite, puis au mieux une ancienne gloire.

3°) L'exposition montre une très belle série de portraits de l'aristocratie française des années 1780. J'aime particulièrement le portrait de Calonne qui fait partie des collections de la Reine d'Angleterre.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L’œuvre de Mme Vigée-Lebrun n'est pas très variée... si on exclut les portraits.

2°) On sent que les œuvres peintes en exil en Italie dans les années 1790 sont de beaucoup moins bonne qualité.

3°) Il y avait énormément de monde et quelques personnes incroyablement mal polies (du genre à répondre au téléphone, à parler très fort pendant très longtemps... J'ai horreur de ça !). 

Pour bien comprendre cette exposition, je recommande le documentaire diffusé sur Arte il y a quelques semaines (Le fabuleux destin d'Elisabeth Vigée-Lebrun, diffusé le samedi 3 octobre 2015).

mercredi 28 octobre 2015

n° 1020 : Elser, un héros ordinaire

Elser, un héros ordinaire +++ (n° 16 531)

Le 28 octobre 2015, je suis allé voir le film "Elser, un héros ordinaire".

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce film attire l'attention sur un attentat contre Hitler et les dirigeants nazis organisé à Munich en septembre 1939 et qui est le dernier qui aurait pu -peut-être- d'éviter à l'Europe de basculer dans l'horreur. Cet attentat est intéressant car il a été organisé par un homme seul, non affilié à une organisation et avec ses propres moyens.

2°) Le film pose la question de la légitimité de la violence contre un gouvernement qui viole les droits les plus élémentaires. Il est intéressant de noter que le protagoniste est pacifiste.

3°) Le film est aussi intéressant car il montre les différentes palettes d'adhésion au régime nazi : deux personnages sont particulièrement intéressants : l'officier qui mène l'enquête et qui accepte le recours à la torture mais qui montre un certain respect pour Elser (cet officier en 1944 participera au complot mené par Hitler par Von Stauffenberg) et aussi la Secrétaire qui montre qu'au coeur même du dispositif nazi il pouvait encore y avoir des personnes compatissantes (même si cela ne débouchait sur rien).

4°) Le film est intéressant aussi concernant la façon dont l'encadrement de la vie quotidienne par les nazis se met en place progressivement dans les années 1930 avec l'exemple du village Wurtembergeois où vivait Elser.

5°) Le film insiste sur l'antagonisme entre les valeurs chrétiennes (pour lesquelles, malgré un caractère volage, Elser montre un grand respect) et celles du nazisme.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a des scènes de tortures affreuses. Du coup, je ne recommande pas le film à un jeune public ou à des personnes qui supportent mal la violence.

2°) Je trouve la scène qui montre l'exécution du militaire impliqué dans le complot Von Stauffenberg comme assez inutile par rapport au propos du film. (Sauf s'il s'agit de montrer que seul l'officier de la Gestapo reste lui droit dans ses bottes et ne fléchit jamais).

3°) Je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu un peu de mal avec l'acteur Christian Friedel. De même cette relation assez compliquée qu'il entretient avec une femme mariée à un type qui est un abruti total conduit un peu parfois à perdre le fil conducteur du récit. La violence conjugale est un autre thème qui rend encore plus pesante l'ambiance du film. 

Un film à voir donc mais qu'on n'a pas vraiment envie de revoir tout de suite. 

mardi 27 octobre 2015

n° 1019 : Sharpe's escape

Sharpe's escape +++I (n° 16 530)

Le 26 octobre 2015, j'ai fini de lire le livre de Bernard CORNWELL, Sharpe's escape, Harper, 2004

Ce que j'ai aimé :

1°) Je ne connaissais pas les livres de Bernard CORNWELL et encore moins sa série consacrée au Capitaine Sharpe. C'est vraiment très intéressant concernant les Guerres Napoléoniennes.

2°) Ce volume nous replonge dans la campagne de France lors de laquelle les troupes françaises commandées par le Maréchal Massénat essayèrent pour la 3e fois de prendre le contrôle du Portugal en 1810.

3°) L'ouvrage permet de bien comprendre la stratégie menée par Wellington. Attendre que les Français meurent de faim.

4°) L'intrigue montre bien comment dans une guerre, certains peuvent essayer de tirer profit de la situation en attendant de savoir qui finalement va l'emporter. Le personnage portugais de Ferragus qui cherche à faire de la contre-bande avec l'armée française tout comme son frère qui pourtant est un officier.

5°) La description du sac de Coïmbra par l'armée française ne rend pas très glorieuse la Légende napoléonienne. 

6°) Il y a vraiment un très bon suspens dans le passage où le capitaine Sharpe s'échappe de Coïmbra par les égouts. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Certaines descriptions de scènes de batailles sont un peu longuettes. Les Français sont toujours sur le point de gagner et ils finissent par perdre... souvent grâce aux interventions de Captain Sharpe qui est ressemble un peu à un Rambo du début XIXe

2°) Pour les Français, il est surprenant d'être toujours désigné comme les Frogs, les Crapauds ou les Bastards... Cela permet certes de se mettre dans le camp des Anglais

lundi 19 octobre 2015

n° 1018 : Vers l'autre rive

Vers l'autre rive +++I (n° 16 522)

Le 18 octobre 2015, je suis allé voir le film "Vers l'autre rive" de Kyoshi Kuruzawa

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film très poétique sur un thème pourtant vu et revu au cinéma : le deuil du mari.

2°) Ce film permet de faire un périple qui conduit à découvrir le Japon moderne et le Japon plus traditionnel avec aussi de très beau paysage.

3°) Le film permet de travailler tout le thème du dit et du non dit à l'intérieur du couple avec toute la pudeur des sentiments japonaise. C'est très réussi.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'avoue que parfois je ne suis pas sûr d'avoir tout compris, mais faut-il vraiment tout comprendre ?

2°) Il y a quelques clichés (par exemple la veuve qui cherche à rencontrer l'ancienne maîtresse secrète de son mari, la grande sœur qui regrette d'avoir mal traité sa petite sœur malade et décédée en bas âge).

samedi 17 octobre 2015

n° 1017 : L'art délicat du deuil

L'art délicat du deuil +++I (n° 16 521)

Le 16 octobre 2015, j'ai fini de lire le livre de Frédéric LENORMAND, L'art délicat du deuil, Fayard, 2006, édutions point, 2009

Ce que j'ai aimé :

1°) Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman policier de Frédéric LENORMAND et j'ai eu du plaisir à retrouver son style et son art de conduire les intrigues.

2°) Autre plaisir, retrouver le juge Ti dont j'ai lu beaucoup d'aventure par Van Geluk et quelques unes par Frédéric Lenormard. Le juge de l'ère Tang est ici plongé dans une affaire où il doit réussir à enrayer une épidémie mystérieuse avec des fantômes qui sont fort inquiétants.

3°) Le dénouement est vraiment très réussi dans cette aventure...

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il y a quelques ficelles qui sont toujours les mêmes avec le juge Ti.... Les fantômes qui ne sont pas des fantômes/


dimanche 4 octobre 2015

n° 1016 : La promesse du Samouraï

La promesse du Samouraï ++I (n° 16 507)

Le 4 octobre 2015, j'ai fini de lire le livre de Dale FURUTANI, La promesse du Samouraï, traduction Katia HOLMES, 2005, édition originale Death at the crossroads, 1998.

Ce que j'ai aimé : 

1°) Cet ouvrage nous plonge dans le Japon du XVIIe siècle au moment de la prise de pouvoir des Tokugawa.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'enquête du Samouraï Matsuyama Kaze n'a rien de très enthousiasmant... Je n'ai pas été hyper emballé.

samedi 3 octobre 2015

n° 1015 : Premodern Japan

Premodern Japan +++I (n° 16 506)

Le 22 septembre 2015, j'ai fini de lire le livre de Mikiso HANE et Louis G. PEREZ, Premodern Japan, Westview Press, 2nd edition, 2015

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une version complètement revue d'un ouvrage très complet sur l'Histoire du Japon jusqu'au début de l'ère Meiji. Ca tombe bien puisque je m'intéresse particulièrement au Japon "prémoderne". J'aime les différentes périodes qui se succèdent du VIIe au XIXe siècle et qui ont toute une certaine unité.

2°) Malgré le sujet un peu universitaire, l'ouvrage est vraiment intéressant à lire.

3°) L'ouvrage consacre plus que d'autres des pages à l'Histoire du genre (avec en particulier des résumés très intéressants sur la vie sexuelle et l'homosexualité au Japon).

4°) L'ouvrage contient aussi des pages passionnantes sur l'Histoire culturelle.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'ouvrage aurait gagné en qualité en présentant quelques illustrations (notamment pour illustrer les développements sur l'architecture et les arts en général)

A lire en complément d'autres livres consacrés à l'Histoire du Japon :
MAISON et CAIGER, A History of Japan, 1997 (voir article du 11 décembre 2012)
MURASE, L'art du Japon,  1996 (voir article 28 janvier 2012)
GOTO-JONES, Modern Japan, 2009 (voir article du 27 janvier 2012 et du 17 août 2009)
MARTIN, L'art japonais, 1926 (voir article du 9 janvier 2012)
CLEMENTS, The Samouraï, The History of a Warrior Elite, 2010 (voir article du 23 décembre 2011)

samedi 12 septembre 2015

n° 1014 : Gaillon (Eure)


Gaillon ++I (n° 16 685)

Le 21 août 2015, j'ai visité le château de Gaillon.

Ce que j'ai aimé :


1°) Le château de Gaillon a été au début du XVIe siècle une des plus belles résidences en France. Propriété du cardinal Georges d'Amboise, il a été un des joyaux de la Renaissance.

2°) La visite guidée permet de voir une partie de ce qui a été sauvé mais malheureusement le château a subi d'énormes dommages.

3°) Il est intéressant de visiter les cellules où les Résistants étaient enfermés par la Gestapo pendant l'Occupation.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il faut admettre que le château est en grande partie détruit et que malheureusement il n'est plus que l'ombre de lui-même.

2°) Il est malheureusement interdit de publier sur Internet les photographies que l'on peut prendre à l'intérieur du château. C'est dommage car on peut y voir de très beaux bas-relieds 

3°) A Gaillon, en ce mois d'août, il y avait très peu de restaurants ouverts. L'accueil réservé dans celui où nous avons essayé d'aller a particulièrement retenu notre attention. On nous a fait attendre 5 bonnes minutes à l'entrée ce qui nous a conduit à prendre une table en terrasse à l'ombre sans avoir pu en obtenir l'invitatio. Nous avons eu le droit de voir une serveuse arriver 5 minutes plus tard pour nous dire -sans bien sûr commencer par nous dire bonjour- que la table était réservée. Nous avons alors souhaité obtenir une table à l'ombre (il faisait chaud en ce 21 août). La serveuse nous a alors désigné des tables qui malheureusement étaient à chaque fois en partie au soleil. Impossible donc d'avoir une table protégée du soleil dans ce charmant restaurant alors que seules trois tables étaient occupées. Pour ceux qui souhaitent découvrir cet accueil exceptionnel (ils auront peut-être plus de chance que nous) on le trouve cour de la Mairie. Pour notre part, nous avons préféré nous replier sur les sandwichs d'une boulangerie où nous avons été aimablement reçus.





dimanche 6 septembre 2015

n° 1013 : Fritzlar (Hesse)


Fritzlar +++I (n° 16 479)

Le 9 août 2015, j'ai visité la ville de Fritzlar en Hesse.

Ce que j'ai aimé :

1°) Il s'agit d'une petite ville situé à quelques dizaines de kilomètres au sud-ouest de Cassel. La cité a conservé des fortifications, des tours et des constructions du Moyen Âge. Elle a en grande partie échappé aux bombardemens de la 2e Guerre mondiale.

2°) La plus haute tour de la ville, la Grauer Turm, est la plus haute qui demeure en Allemagne (pour ce qui concerne les enceintes urbaines).

3°) On peut visiter la Grauer Turm d'où on peut avoir une très vue sur la ville et de plus, à l'intérieur, on peut aussi notamment voir une maquette très intéressante de la ville et de ces enceintes à l'époque médiévale.

4°) La plus grande partie de la 1ère enceinte n'a pas été démoli ce qui fait ressembler la ville à Provins.

5°) La cathédrale Saint-Pierre est une très belle église avec de nombreux éléments romans.

6°) La place du marché possède de nombreuses maisons à colombages et une fontaine. Il est très agréable d'y manger (sauf pour ceux qui craignent les guêpes).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Une des plus vieilles maisons de la ville qui date du XVIe siècle la Hochzeitshaus est de moins en moins souvent ouverte.









samedi 5 septembre 2015

n° 1012 : Aschaffenburg ( Bavière)


Aschaffenburg ++++ (n° 16478)

Le 11 août 2015, j'ai visité Aschaffenburg en Bavière.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le château qui domine le Main est superbe et imposant. Malgré les bombardements de la 2e Guerre Mondiale, il a été reconstruit avec beaucoup de goût.

2°) Dans le château, on peut voir une magnifique collection de peintures, notamment des Hollandais du XVIIe siècle.

3°) La chapelle construite par un archevêque électeur du début du XVIIe siècle possède un étonnant décor Renaissance.

4°) Au XIXe siècle, un roi de Bavière a fait construire une surprenante bâtisse qui est une copie d'une demeure de Pompéi.

5°) Les terrasses qui dominent le Main sont très agréables.

6°) On peut visiter un petit musée archéologique très intéressant dans la Stiftkirche.

7°) Un petit café bar propose des plats vraiment délicieux à 5,50€. Il s'appelle "Caramel" (en plus le personnel est très sympa).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Dans la Stiftkirche, il existe un cloître médiéval qui a l'air de toute beauté. Hélas, il n'est ouvert qu'une fois dans la semaine...

2°) La piscine est située sur l'autre rive du Main. Hélas, les ponts sont très loin des terrasses situées près du château.


mercredi 2 septembre 2015

n° 1011 : les fous de Bassan de l'île de Rouzic (Côtes d'Armor)


Les fous de Bassan de l'île de Rouzic ++++ (n° 14 675)

Le 16 août, lors d'une sortie en pêche, je me suis approché de l'île de Rouzic, qui fait partie des Sept-îles au large de Perros-Guirec

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une réserve naturelle interdite à l'Homme. L'ïle est colonisée par des nuées de fous de bassans.

2°) Les fous de bassan qui s'envolent et qui planent au-dessus de la mer son superbes.

3°) Une petite conférence d'une spécialiste m'a permis d'en apprendre beaucoup sur la sociabilité de ces oiseaux qui forment des couples durables et qui ont beaucoup de respect les uns pour les autres : quand un oiseau souhaite prendre son envol, il donne un signal et les autres lui laisse suffisamment d'espace pour qu'il puisse le faire. 



 



samedi 29 août 2015

n° 1010 : Le château de Wilhelmstahl à Calden (Hesse)

Le château de Wilhelmstahl à Calden ++++ (n° 16471)

Le 8 août 2015, j'ai visité le château de Wilhelmstahl à Cassel en Hesse

Ce que j'ai adoré :

1°) Il s'agit d'une superbe construction du milieu du XVIIIe siècle situé dans un parc non moins agréable. L'ensemble a une grande unité et surtout n'a subi aucune destruction pendant la 2nde Guerre mondiale.

2°) Lors de la domination de l'Allemagne par Napoléon Bonaparte, celui-ci a installé son frère Jérome sur un trône en Allemagne. Celui-ci (surnommé par les Allemangs "Koenig Lustig") s'est installé à Cassel et il a voulu remeubler son château dans le goût empire. Du coup, il a fait transférer tout le mobilier à Wilhelmstahl et l'ensemble n'a pas été déplacé depuis. Le château est resté dans l'état. Il a reçu très peu de visites officielles. (L'empereur Guillaume II n'y a séjourné que quelques jours à la fin du XVIIIe siècle).

3°) Fait très rare, les cuisines dans leur état du XVIIIe siècle. Impressionnant !

4°) Un petit moment assez magique dans le parc : le passage d'un berger et son troupeau de mouton, juste devant le château.

5°) Comme le château est très peu connu des circuits touristiques (voir infra), nous avons eu droit à une visite guidée privée. Il n'y avait pas d'autres participants à la 1ère visite guidée du matin [à 10h].

6°) Tout près du château il y a l'hôtel/restaurant du château de Wilhelmstahl. Une très bonne table avec un personnel très aimable.

7°) On peut voir dans le château de très nombreux portraits de Frédéric II de Hesse-Cassel , Landgrave de 1760 à 1785. Celui-ci ressemblait incroyablement au roi Louis XVI (de France).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'interdiction de publier les photographies prises à l'intérieur. J'ai pu en faire (en payant 5€) mais il est interdit de les diffuser.

2°) Le château est très mal desservi. Il faut y aller en bus depuis Cassel et prendre un bus en direction de l'aéroport (situé à Calden) puis faire quelques kilomètres à pied ou en bus. Le tout desservi le samedi par des bus qui ne passent que toutes les deux heures !


vendredi 28 août 2015

n° 1009 : Bad Arolsen ( Hesse)


Bad Arolsen ++++ (n° 16 470)

Le 6 août 2015, j'ai visité Bad Arolsen en Hesse.

Ce que j'ai aimé :

1°) La ville possède un superbe château qui date des années 1720, époque où la famille des Waldeck-Pymont a obtenu le rang de prince. Du coup, le château a une très grande unité car après un effort financier important, le château a été très peu modifié.

2°) Le château est célèbre au Pays Bas car la mère de la reine Wilhelmine (1890-1948) était une Waldeck-Pymont et était née à Bad Arolsen.

3°) La ville possède une rue rue centrale qui relie le château à l'église avec un urbanisme décidé par les princes. C'est encore assez beau à voir.

4°) Dans la ville, on trouve un centre nautique idéal pour se détendre ET pour nager. (Arobella, ouvert tous les jours de 10h à 23h)

5°) A gauche du château, quand on a celui face à soi, il y a un restaurant qui sert de très bonnes salades accompagnées de succulents pains à l'ail. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Il n'était pas possible de prendre des photos à l'intérieur du château.

2°) Le mobilier date en partie du XIXe siècle. Pas toujours du meilleur goût.

3°) La ville est reliée à Cassel par un train local à une seule voie donc du coup, il peut y avoir du retard pour faire le trajet.




jeudi 27 août 2015

n° 1008 : Marburg (Hesse)

Marburg +++ (n° 16 469)

Du 3 au 5 août 2015, j'ai séjourné à Marburg en Hesse.

Ce que j'ai aimé :

1°) L'immense château qui surplombe la ville est vraiment un très bel ensemble. On peut visiter de nombreuses salles avec des collections très diverses (des armes, des objets anciens, des peintures religieuses).

2°) Dans l'église Sainte-Elisabeth située en contrebas de de la ville, on peut voir une nécropole intéressante : les gisants des Landgraves de Hesse.

3°) Le centre-ville possède un centre ancien qui n'est pas désagréable.

4°) Depuis les terrasses situées en hauteur on peut profiter d'une très belle vue sur la vallée de la Lann.

Ce que j'ai moins aimé : 

1°) C'est une ville très tranquille beaucoup moins jeune et dynamique que la ville universitaire de Giessen située à quelques kilomètres.





mercredi 26 août 2015

n° 1007 : La pitié dangereuse

La pitié dangereuse +++ (n° 16 468)

Le 18 août 2015, j'ai fini de lire le livre de Stefan ZWEIG, La pitié dangereuse, 1939.

Ce que j'ai aimé :

1°) J'ai aimé retrouvé le style de Zweig qui sait intéresser son lecteur et qui a une façon de conduire son récit toujours captivante.

2°) Jusqu'ici je n'avais lu que des textes biographiques (ou auto biographiques) de Zweig. Il était intéressant de découvrir ici une fiction.

3°) L'ouvrage  pose la question des moteurs et des conséquences de la pitié (ici envers une handicapée moteur).

4°) Le roman nous replonge dans l'Autriche-Hongrie d'avant-guerre. Elle pose en arrière plan la question de ressentiment envers les Juifs qui ont accumulé une fortune.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Les atermoiements du narrateur sont un peu lassants et la fin donne l'impression que l'auteur a cherché une solution un peu trop facile.

lundi 24 août 2015

n° 1006 : 20th Century Britain

20th Century Britain +++I (n° 16 367)

Le 16 août 2015, j'ai fini de lire le livre de Kenneth O. MORGAN, 20th Century Britain, Oxford University Press, 2000, 1ère édition, 1984

Ce que j'ai aimé :

1°) Je pense assez bien connaître l'Histoire de la Grande Bretagne, notamment au XXe siècle, or, il y a des faits que je ne connaissais pas : exemple :
- l'Appel à la paix de Lord Lansdowne (29 novembre 1917) page 3 /
- Haig était écossais (page 6)
- la loi Fisher de 1918 est celle qui a rendu l'école primaire gratuite (page 8)
- le fait qu'en 1922 Lloydd George a été obligé de démissionner car il voulait intervenir en Turquie (page 20)
 - la capitulation de Lünebourg (ville que je connais près de Hambourg) en mai 1945

2°) Le livre est vraiment bien fait concernant les romans parus aux différentes périodes du XXe siècle. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Une petite erreur de date : la capitulation de Lünebourg a eu lieu le 5 mai 1945 (page 51) (et non le 9 mai 1945)

2°) L'ouvrage date de 2000 et n'a pas été revu depuis (notamment la bibliographie).

3°) Sans donner de raison, l'auteur commence le XXe siècle en 1914. Il s'agit certes d'une date charnière mais elle mérite d'être expliquée.

n° 1005 : Revolutions

Revolutions - (n° 16 466)

Le 12 août 2015, j'ai fini de lire livre de Jack A. GOLDSTONE, Revolutions, Oxford University Press, 2014

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Cet ouvrage surfant sur la vague des "Printemps Arabes" se propose de donner une vision synthétique de la "Révolution". Or, ils donnent une définition qu'il ne respecte pas lui-même. Par exemple, en quoi le début de l'ère Meiji est-il révolution alors que l'intervention du peuple ait sensé joué un rôle important dans une Révolution ?

2°) L'auteur fait un survol de l'Histoire mais il n'est pas toujours à l'aise ou précis en faisant des erreurs grossières : Exemple :
page 67 il affirme que dès la Révolution fraçaise la République a choisi la dévise "Liberté, Egalité, Fraternité". Or ce choix ne date que de la 2e République.
Toujours page 67, on apprend que pendant la Révolution française, les généraux étaient appelé les "Consuls". L'auteur n'a rien compris au Consulat....
page 68, on apprend que c'est en 1801 que la Révolution passe sous la domination de Napoléon Bonaparte...
page 69 on apprend que le neveu de Napoléon Ier, futur Napoléon III s'appelait Louis Bonaparte. Il confond donc le père "Louis Bonaparte" roi de Hollande et son fils Louis-Napoléon Bonaparte...
page 71 on apprend que le Commodore Perry est arrivé dans la baie de Tokyo en 1852... pas de chance c'est en 1853.
On touche le fond page 110 "With Stalin's death in 1956"... Staline est mort en 1953 !

Ce que j'ai quand même aimé :

1°) Il  y a des développement intéressants sur les révolutions les plus récentes (pays de l'Est, Philippines, Ukraine, pays Arabes) mais le manque de rigueur à propos des révolutions plus anciennes jettent un soupçon d'inexactitude sur l'ensemble de l'ouvrage.

jeudi 20 août 2015

n° 1004 : The Cup of Ghosts

The Cup of Ghosts +(n° 16 462)

 Le 10 août 2015, j'ai fini de lire le Paul DOHERTY, The Cup of Ghosts, Headline 2006, 1ère édition 2005.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) J'ai lu beaucoup de romans policiers de Paul Doherty, mais à force d'en écrire il finit par écrire des âneries et faire des approximations qui me rendent la lecture pénible. Dans cet ouvrage de la série consacrée aux enquêtes de "Mathilde" voici quelques perles :
- l'invention de lieux parisiens qui n'ont jamais existé ni au Moyen Âge ni aujourd'hui dans des listes de lieux qui existent " the Place Mordare" (page 23),
- il parle du sea mist (page 191) sur la Seine... la brume de mer à Paris... Surprenant non ? Ce qui est possible à Londre ne l'est pas à Paris !
- la prétention à écrire des expressions en français mais avec d'énormes fautes. Par exemple "Une putaine"... -(page 85) le féminin de un putain pour Mr Doherty ? Autre exemple "The petite châtelet".. Mr Doherty doit penser qu'on dit une châtelet ??  

2°) Plus gravement, Paul Doherty fait une erreur concernant l'histoire de l'Angleterre dont il se prétend pourtant un spécialiste. Il évoque page 359 le débarquement sur le sol anglais de Louis VIII de France en "1225" alors que ce débarquement a eu lieu en 1216 alors que Louis n'était encore que l'héritier de la couronne de France. 

3°) L'auteur évoque des histoires abracadantes d'inceste entre Isabelle de France et ses trois frères (les futurs Louis X, Philippe V et Charles IV). C'est absolument stupide.

4°) Dans ce volume écrit par Doherty, il y a encore et toujours les mêmes ficelles : l'accident en bateau, le meurtre commis alors qu'il ne reste personne dans la chambre et que la porte est fermée, ... Ca devient un peu lassant.

Ce que j'ai quand même aimé :

1°) Les derniers chapitres sont assez bien menés avec un scénario certes un peu tiré par les cheveux concernant les projets de Philippe le Bel dont l'auteur prétend qu'ils sont quand même possibles.

mercredi 19 août 2015

n°1003 : The Ancient Near East


The Ancient Near East ++++ (n°16 461)

Le 4 août 2015, j'ai fini de lire le livre d'Amanda H. Podany, The Ancient Near East, Oxford University Press, 2014 (je ne sais pas pourquoi sur la version de la couverture que j'ai trouvé sur Internet le "The" n'apparaît pas).

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est vraiment un ouvrage très clair et très pédagogique sur les grandes phases des civilisations du Proche Orient entre le 4e millénaire avant J.-C. et la conquête par Alexandre le grand. On trouve des cartes, une chronologie, une bibliographie très complète.

2°) L'ouvrage s'appuie sur 33 textes qui sont décortiqués pour nous expliquer les rouages des sociétés Proche-Orientales avec les grandes inflexions que l'on peut observer.

3°) Le livre montre bien que les Assyriens, dont les vestiges sont aujourd'hui victimes du vandalisme de l'Etat islamique, ont été eux mêmes d'incroyables destructeurs des civilisations qui les ont précédé. Les imbéciles d'aujourd'hui conduisent donc involontairement à une revanche de l'Histoire... 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Parmi les documents reproduits, il est dommage que ne soit pas cité la collection à laquelle ils appartiennent. (beaucoup sont soit visibles aux British Museum, soit au Louvre)

mardi 18 août 2015

n° 1002 : Russian History

Russian History +++ (n°16 360)

Le 2 août 2015, j'ai fini de lire le livre de Geoffrey HOSKING, Russian History, Oxford University Press, 2012

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une synthèse vraiment bien faite et claire concernant l'Histoire de la Russie des origines (vers le Xe siècle) jusqu'au début du IIIe millénaire.

2°) Il y a une chronologie et une bibliographie qui semble très satisfaisante.

3°) Je n'avais jamais entendu parler de la déportation des Circassiens dans les années 1860. La 1ère déportation de masse d'une population, qui préfigure celle du XXe siècle (page 70)

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Malgré la présence d'illustration, l'absence totale de cartes.

2°) Une erreur regrettable page 15 : l'auteur pour évoquer les relations avec le Pape au XVe siècle parle du Vatican. Or, à l'époque le pape ne possédait pas que le Vatican mais Rome et les "Etats du Pape". Si on désignait le palais d'où il dirigeait il aurait mieux valu dire le Latran.



mercredi 29 juillet 2015

n° 1001 : Ben hur


Ben Hur de Lew WALLACE +I  (n°16 440)

Le 29 juillet 2015, j'ai fini de lire le livre de Lew WALLACE, Ben Hur, Wordsworth classics, 1996, 1ère édition, 1880

Ce que j'ai aimé :

1°) Il est intéressant de constater combien le scénario du film du même nom respecte les grandes lignes de ce roman.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je n'avais pas conscience à quel point le sous-titre du livre était "A tale of the Christ". Le roman s'inscrit en plein dans le mouvement du revival chrétien du XIXe siècle en faisant des Evangiles une forme de trame historique (avec notamment la Nativité, la Crucifixion).

2°) Le récit est dans l'ensemble très poussif et ennuyeux.

dimanche 26 juillet 2015

n° 10000 : Le musée Paul Belmondo

Le musée Paul Belmondo ++I (n° 16 437)

Le 18 juillet 2015, je suis allé visité le musée Paul Belmondo à Boulogne-Billancourt

Ce que j'ai aimé :

1°) Le musée est situé dans une petite demeure du XVIIIe siècle dont les façades extérieures ont gardé leur harmonie (malgré un étage supplémentaire ajouté au XIXe siècle).

2°) Les statues de Paul Belmondo reprennent beaucoup aux formes antiques.

3°) L'agencement des salles est très réussi. C'est très lumineux et il y a beaucoup d'espace.

4°) Il est amusant de voir des bustes de Jean-Paul Belmondo (fils de l'artiste) enfant dans les années 1930.

5°) Malgré certaines prévisions météorologiques pessimistes, il faisait beau et chaud... 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'oeuvre de Paul Belmondo n'a rien d'hyper créatif. C'est même parfois un peu hyper figuratif...

2°) Le musée ne garde aucune trace de l'agencement intérieur du lieu quand il était  une petite propriété du XVIIIe.

3°) Il est dommage que tout près de là dans le parc Edmond de Rothschild, le château principal de la famille Rothschild soit lui complètement laissé à l'abandon. Cela pourrait faire un lieu superbe en complément du musée Belmondo.