Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

dimanche 31 mai 2009

n° 550 : Looking for Eric

 Ken Loach dans Looking for Eric (Affiche)
Looking for Eric ++++(N° 14 190)

Le 30 mai 2009, je suis allé voir le film de Ken Loach, Looking for Eric. J'ai adoré !

Ce que j'ai aimé :

1°) J'aime énormément les films qui décrivent les classes populaires en Angleterre. Mon premier coup de coeur, à l'âge de 19 ans, avait été pour High hopes de Mike Leigh. Avec ce film de Ken Loach, on retrouve ce même genre d'ambiance. Ce sont toujours les mêmes intérieurs, les mêmes familles recomposées, les mères donnant naissances à des bébés dès l'adolescence, la violence présente au quotidien, mais aussi la solidarité, la recherche du bien être "autrement'.

2°) Ce film redonne la "patate". Eric Cantona donne dans ce film une vraie leçon de philosophie au personnage principal Eric Bishop interprété par Steve Evets.

3°) Ce film est un hymne à l'amitié.

4°) Ce film montre comment un gentil jeune homme (le fils) peut vite se retrouver dans une histoire de gang qui le dépasse.

5°) On ressort du film en sachant tout sur les meilleure moments de la carrière d'Eric Cantona à Manchester United.

6°) Ce film est une célébration non-stop de l'amitié... franco-anglaise. On se rend compte combien les anglais aiment notre langue, notre accent... et Eric Cantona ! C'est rassurant car quand on va en Angleterre comme cela m'arrive assez souvent on doute parfois de ce sentiment...

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le film laisse penser que la drogue est un moyen de s'en sortir et permet de reprendre confiance en soi... C'est grâce à la consommation de cigarettes "améliorées" que Eric Bishop se retrouve en présence de son idôle Eric Cantona.

vendredi 29 mai 2009

n° 549 : Six siècles de peintures chinoises

Six siècles de peintures chinoises ++ (N°14 188)

Le samedi 16 mai 2009, profitant de la nuit des musées, je suis allé visiter l'exposition"Six siècles de peintures chinoises" au musée Cernuschi.

Ce que j'ai aimé :

1°) Dans la 1ère salle, il y avait de magnifiques oeuvres restaurées de l'époque des Ming et des Quing avec de superbes paysages.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Pour le reste, l'exposition présente beaucoup d'oeuvres du XIXe siècles et surtout du XXe siècles et là j'ai beaucoup moins aimé... On peut donc être déçu par ce qui est présenté par rapport aux affiches de l'exposition.

jeudi 28 mai 2009

n° 548 : Corpse candle

Corpse candle +++ (N°14 187)

Le 20 mai 2009, j'ai fini de lire le livre dePaul DOHERTY,Corpse candle, Headline, 2001

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre très réussi de la série Hugh Corbett. Une série de meurtres a lieu dans un monastère. Le 1er crime, celui de l'abbé, s'avère avoir une origine très surprenante...

2°) Le roman repose sur une histoire d'amour expliqué vers la fin qui est très belle.

3°) Chaque chapitre commence par des citations latines dont certaines sont très intéressantes : Par exemple ;
-  "Nam concordia parvae res crescunt, discordia maximae dilabuntur" (Tout comme la concorde fait croître les petites choses, la discorde détruit même les grandes) [Sénèque]
- "Justitia est constans et perpetua voluntas ius suum cuique tribuens" (La justice est la volonté constante et perpétuelle de donner à chacun ce qui lui est dû) Justinien.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Les Paul Doherty, j'en lis trop... je vais finir par faire une overdose !

mardi 19 mai 2009

n° 547 : Good Morning England

 Richard Curtis dans Good Morning England (Affiche)
Good Morning England +++I (N°14 178)

Le 16 mai 2009, je suis allé voir le film Good Morning England.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film où on ne s'ennuie pas. On retrouve l'Angleterre en cours de libération sociale des années 60 : une radio libre émet depuis la Mer du Nord au grand dam du gouvernement.

2°) L'ambiance sur ce bateau relève du phalanstère avec cette différence que pour éviter les débordements, il n'y a pas de femmes (sauf la cuisinière Lesbienne). L'ambiance relève donc aussi d'un monastère un peu particulier.

3°) On ressort en ayant envie de s'écouter quelques bons tubes de rock des années 60. On peut le faire en allant sur le site officiel du film.

4°) Le casting est génial. Je ne suis pas fan de Philip Seymour Hoffman mais dans ce film il est génial. On retrouve avec plaisir Kenneth Branagh et Emma Thompson dans le même film. Le jeune acteur qui joue "young Karl", Tom Sturridge est parfait. Une mention spéciale aussi pour celui qui joue le rôle du maître à bord, Quentin, Bill Nighy.

5°) Le film tourne parfois à la fable avec un Kenneth Branagh qui joue parfaitement bien le rôle du méchant membre du gouvernement.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le titre français fait allusion à un autre film fait à propos d'une radio militaire pendant la guerre au Viet-Nam. Le titre original "The boat that rocked" est beaucoup mieux... Le bateau qui tanguait (et qui rock'n rollait) mais c'est vrai que c'est dur à rendre en Français).

2°) La nostalgie des années 60 donne parfois dans l'exaltation des Soixante-huitards attardés. Je ne suis pas toujours convaincu.

mardi 12 mai 2009

n° 546 : Commis d'office

 Hannelore Cayre, Roschdy Zem dans Commis d'office (Affiche)
Commis d'office ++I (N°14 171)

Le 11 mai 2009, je suis allé voir le film Commis d'office.

Ce que j'ai aimé :

1°) En ce moment, en éducation civique j'étudie la justice avec mes élèves de 4e. Voilà un film intéressant pour ce chapitre et principalement pour l'étude du métier d'avocat.

2°) Le film montre combien certains avocats peuvent être des ripoux.

3°) De nombreuses scènes se passent autour du palais de Justice avec quelques vues prises du 4e arrondissement.

4°) Je trouve qu'en général Roschdy Zem fait des films intéressants et tel est le cas dans ce film. Jean-Philippe Ecoffey est génial dans le rôle de l'avocat grossier et véreux.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le scénario est un peu classique. Les méchants sont très méchants et les gentils sont des gentils et tout fini plutôt bien.

2°) Les scènes qui se passent en prison montrent un monde pluôt gentillet... peut-être un peu idéalisé.

3°) Je ne comprends pas pourquoi Mathias Mlekuz a toujours droit à des rôles d'avocat (on l'a déjà vu dans Avocats et associé).