Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mardi 29 décembre 2020

n°1262 : Le Malentendu


 Le Malentendu - (n°18 421)

Le 20 décembre 2020, j'ai fini de lire la pièce d'Albert Camus, Le malentendu, Livre de Poche, 1970, 1ère édition, Gallimard, 1958

Ce que j'ai peu apprécié :

1°) Cette pièce a été jouée pour la 1ère fois le 24 juin 1944... or l'histoire est tout sauf réjouissante. Une histoire d'auberge qui rappelle 'Auberge rouge. C'est d'une tristesse infinie.

2°) Le thème du fils qui retrouve sa mère a quelque chose qui rappelle Oedipe mais là c'est encore pire puisque la mère tue son fils.

3°) L'histoire rappelle des pièces plus anciennes relatives à l'aspect inéluctable du Destin. Ce n'est pas très novateur. 


lundi 28 décembre 2020

n° 1261 : Caligula d'Albert Camus

 

Caligula de Albert Camus +++I (n°18 420)

Le 20 décembre 2020, j'ai fini relire la pièce d'Albert Camus, Caligula, Editions Livre de Poche, 1970, ère édition Gallimard, 1958.

Ce que j'ai aimé :

1°) J'ai lu cette pièce quand j'étais adolescent et je pense que je n'avais pas tout compris. J'ai eu un grand plaisir à retrouver dans une bibliothèque familial cette édition avec Gérard Philippe en couverture.

2°) La pièce a été jouée pour la 1ère fois en 1945. Ce n'est pas un hasard. Il y a dans cette pièce, toute une réflexion sur la déraison du pouvoir (et pas seulement son exercice par les Nazis). On réalise que la logique de tout pouvoir absolu est une forme de négation de la réalité, de l'Autre et finalement de soi-même. La pièce l'exprime avec une très grande force. A ce sujet, une très intéressante réflexion prononcée par Caligula "Gouverner c'est voler, tout le monde sait ça. Mais il y a la manière. Pour moi je volerai franchement". (Acte I, Scène VIII). Caligula est lui aussi victime de la folie du pouvoir qui le conduit d'ailleurs inéluctablement à sa perte.

3°) Il y aussi avec le personnage de Cherea une volonté de résister à cette folie du pouvoir. "Perdre la vie est peu de chose et j'aurai ce courage quand il le faudra. Mais voir se dissiper le sens de cette vie, disparaître notre raison d'exister, voilà ce qui est insupportable. On ne peut vivre sans raison". (Acte II, Scène II).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Cette pièce contient des passages qui sont très violents psychologiquement.

 

vendredi 11 décembre 2020

n°1260 : Le naufrage des civilisations

 

Le Naufrage des Civilisations +I (n° 18 403)

Le 10 décembre 2020, j'ai fini de lire le livre de Amin Maalouf, Le naufrage des civilisations, Livre  de poche 2020, 1ère édition, Grasset, 2019.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre très bien écrit comme tous les livres d'Amin Maalouf (dont j'ai lu de très nombreux ouvrages). 

2°) Ce livre est très intéressant pour mieux connaitre l'Histoire de l’Égypte et du Liban depuis 1950.

3°) L'ouvrage insiste de manière très intéressante sur les basculements de l'année 1979 que l'auteur présente comme une période charnière.

Ce que j'ai moins aimé:

1°) C'est un livre déprimant. Si vous voulez achever de déprimer en 2020 et éventuellement vous suicider avant le 31 décembre 2020, il faut lire ce livre : monter des conservatismes, repli identitaire, vague de terrorisme, monde surveillé avec un risque d'état totalitaire.

FLINGANT :

dimanche 6 décembre 2020

n° 1259 : Seuls les vivants créent le monde

 

Seuls les vivants créent le monde de Stefan Zweig +++ (n°18398)

Le 1er décembre 2020, j'ai fini de lire le livre de Stefan Zweig, Seuls les vivants créent le monde, 1ère édition Robert Laffont 2018, réédition 2020.

Ce  que j'ai aimé :

1°) Stefan Zweig est un penseur et un écrivain que j'ai toujours beaucoup de plaisir à retrouver. Il s'agit ici d'un recueil d'articles de presse écrits entre 1914 et 1918 qui permet de mieux comprendre son approche de la Grande Guerre (en contrepoint de l'excellente autobiographie qu'il a écrit juste avant de se suicider "Le monde d'hier" [Voir mon article du 8 novembre 2014]).

2°) Il y a deux articles très intéressants sur la situation de la Pologne et en particulier des Juifs de Pologne qui ont particulièrement souffert des offensives russes.

3°) Ce recueil permet de voir que même un grand penseur comme Zweig s'est laissé emporter par la vague nationaliste avec des articles écrits en 1914 qui justifient les destructions commises par l'Allemagne.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) J'ai énormément d'admiration pour Zweig et cet ouvrage permet de comprendre qu'il a lui aussi suivi la tendance générale et même parfois de façon excessive. En septembre 1914, il écrit à ses amis des pays ennemis qu'ils ne sont plus ses amis (avec un lyrisme que l'on peut trouver un peu choquant). De même à l'été 1918, son éloge du défaitisme a aussi quelque chose d'excessif. 

2°) On se rend compte qu'en 1914, il y a sous la plume de Sefan Zweig des écrits que l'on pourrait croire écrite 10 ans plus tard par Hitler dans Mein Kampf "Une nation ne doit pas hésiter, de toute la force de sa volonté, à en haïr une autre, aussi longtemps que celle-ci menace son existence" et "Une nation, son unité, sont aussi des oeuvres d'art, qui portent en leur giron des forces infinies, et aucun tableau, aucune musique, n'est capable d'autant soulever nos coeurs, que le spectable de ce pays à l'heure où culmine sa beauté" (le tout pour justifier la destruction d'oeuvres d'art en Belgique).

lundi 30 novembre 2020

n°1258 : Le retour de Madame Neandertal de Pascal Picq

 

Le Retour de Mme Néandertal de Pascal Picq +I (n° 18 392)

Le 27 novembre 2020, j'ai fini de lire le livre de Pascal Picq, Le retour de Madame Neandertal, Odile Jacob 2015, réédition Odile Jacob Poches, 2020

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Cet ouvrage est divisé en deux parties. La 1ère partie concerne le discours qu'une femme de Neandertal porté en GPA -grâce à l'ADN retrouvée d'une femme de Neandertal- pourrait prononcer à la tribune de l'UNESCO sur le même principe que les Lettres persanes : un regard extérieur sur notre monde actuel. J'ai trouvé cela assez poussif et plein de bons sentiments qui concernent un peu tous les domaines sans véritablement être intéressant. Depuis que le livre a été écrit on a fait beaucoup mieux, on a eu Greta Thunberg à la tribune de l'ONU.

2°) La 2e partie pourrait être plus intéressant. En effet, l'auteur s'intéresse à une approche plus scientifique. On y trouve par exemple toutes les découvertes scientifiques de l'année 2013 notamment en ce qui concerne les origines de l'Homme. Le problème c'est qu'on est en 2020 et qu'en 7 ans les connaissances ont encore beaucoup évolué.

3°) Il y a des pages et des pages sur tous les scientifiques russes de la 2e partie du XIXe siècle et du début du XXe siècle qui se sont intéressés aux origines de l'Homme. Au départ cette partie est vraiment intéressante mais on finit par s'y perdre tant il y a une profusion de détails et de scientifiques russes. On y retrouve même des faux frères Bogdanov.

4°) Il y a une malheureuse carte une croquis qui ne sont pas digne d'un ouvrage scientifique.

Ce que j'ai apprécié tout de même :

1°) Cet ouvrage continue de montrer l'intérêt important que suscite la question de l'Homme (et de la Femme) de Neandertal et de l'apport génétique mais aussi cognitif qu'il a pu avoir sur l'évolution de l'Homme moderne.

2°) Ce livre est très intéressant car il montre combien le Darwinisme a été largement (et précocement) répandu dans la communauté scientifique russe dès la 2e moitié du XIXe siècle.

3°) On apprend les nombreuses expériences menées dans la Première partie du XXe siècle pour essayer de créer des êtres hybrides entre les Humains et les Grands singes. Il y a des passages assez étonnants.


dimanche 22 novembre 2020

n°1257 : Le lance-pierres d'Ernst JÜNGER

 


Le Lance-Pierres d'Ernst JÜNGER +++ (n° 18 383)

Le 21 novembre 2020, j'ai fini de lire le libre d'Ernst JÜNGER, Le lance-pierres, Folio, 1976, édition originale, 1ère édition en français, Gallimard, 1974, édition originale en allemand, Die Zwille, 1973.

Ce que j'ai aimé :

1°) J'aime beaucoup l'univers d'Ernst JÜNGER. Il s'agit ici d'un roman sur le monde de l'adolescence écrit alors qu'il avait 78 ans. Jünger nous replonge dans l'Allemagne d'avant 1914. Un monde dans lequel l'ordre et la hiérarchie étaient essentiels.

2°) Il y a plusieurs personnages que j'ai trouvé attirant par leur côté dérangeant : le personnage principal, Clamor, qui est un benet qui ne comprend pas tout et qui est le contraire d'un autre ado du roman : Théo qui est vraiment très étrange : un manipulateur qui contrôle tout et qui par exemple fait des filatures des habitants pour pouvoir les faire chanter.

3°) Autre personnage très dérangeant : le pasteur (père de Théo) qui accepte que sa femme se soit fait la malle avec son assistant et son fils Théo (qui du coup le méprise).

4°) Il y a aussi des passages dérangeants sur les rapports professeurs/ élèves par exemple le sentiment de haine que le professeur de maths, Hilpert, éprouve pour Clamor. C'est écrit de manière froide mais d'une précision impressionnante (voir le passage que je reproduis ci-dessous).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le côté benêt de Clamor est parfois un peu insupportable.



lundi 16 novembre 2020

n°1256 : Exposition De Chirico au Musée du Jeu de Paume

 

Exposition De Chirico au Musée du Jeu de Paume ++ (n°18 378)

Le 23 octobre 2020, je suis allé voir l'exposition de Chirico au Musée du Jeu de Paume 

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) L'exposition présente des oeuvres d'avant 1920 de ce peintre. Je me suis rendu compte que ce n'était pas DU TOUT ma période préférée (notamment quand je suis retourné après au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris où on peut voir des oeuvres que j'ai vraiment davantage apprécié).

Ce que j'ai quand même aimé :

1°) L'exposition retrace très bien le parcours du peintre qui était à Paris en 1914 mais qui par la suite, quand l'Italie est entrée en guerre en 1915, est partie combattre pour son pays ce qui lui a provoqué des troubles psychologiques.

2°) Parmi les peintres proches de de Chiricho il y a un peintre dont j'ai énormément aimé une peinture : Alberto Magnelli, L'Homme au chapeau.



dimanche 8 novembre 2020

n°1255 : Pourquoi la Grèce de Jacqueline de Romilly

Pourquoi la Grèce ? +++I (n° 13 870)

Le 7 novembre 2020, j'ai fini de lire le livre de Jacqueline de Romilly, Pourquoi la Grèce ?, Livre de poche, 1ère édition De Fallois, 1992.

Ce que j'ai aimé :

1°) Cet ouvrage historique a une dimension toute particulière car il s'agit pour une universitaire d'expliquer pourquoi elle s'est passionnée pour la Grèce antique et plus particulièrement Athènes au Ve siècle avant J.-C.

2°) Jacqueline de Romilly insiste sur ce qui fait la particularité de la Grèce : la dimension universaliste des savoirs pour tout ce qui tient à la connaissance de l'Homme.

3°) Jacqueline de Romilly montre que tout est lié : Mythe, tragédie, comédie, Histoire, philosophie, médecine. A chaque fois c'est le questionnement, le débat et une forme d'ouverture d'esprit qui sont mis en avant. Il n'y a pas un camp du bien et un camp du mal.

4°) A l'heure où certains contestent notre modèle républicain et démocratique, j'ai été sensible à cet extrait tiré du Criton de Platon dans lequel ce sont les lois d'Athènes qui parlent "Tout Athénien qui le veut, après avoir été mis en possession de ses droits civiques, après qu'il a pris connaissance de la vie publique et de nous, les lois, peut, si nous ne lui plaisons pas, sortir d'Athènes, emporter ce qui est à lui où il voudra. Aucune loi n'y fait obstacle. Aucune n'interdit à qui de vous veut , par ce qu'il s'accommode mal de nous de et l'Etat, de s'établir à l'étranger, d'aller au loin ou il lui plaît, avec ce qui est à lui. Mais, si quelqu'un de vous reste ici, où il peut voir comment nous rendons la justice, comment nous administrons l'Etat, alors nous prétendons que celui-là a pris en fait l'engagement d'obéir à nos commandements ; et nous affirmons que, s'il ne le fait pas, il est coupable triplement, parce qu'il se révolte contre nous, les auteurs de ses jours, contre nous qui l'avons élevé, et que, s'étant engagé à l'obéissance, il ne nous obéit pas, sans chercher non plus à nous corriger, par la persuasion, si peut-être nous avons tort". (page 116)

 5°)  Il y a un chapitre très court sur la comédie mais il est très intéressant. Il montre la capacité des Grecs à se moquer d'eux-mêmes et de leurs dirigeants et Jacqueline de Romilly affirme en évoquant Aristophane "N'est ce pas justement le propre de l'esprit démocratique que de pouvoir critiquer, se moquer, protester ?".

6°) J'ai tellement été enthousiasmé par les pages concernant Thucydide que je suis allé courir acheter La Guerre du Péloponnèse en version poche le dernier jour avant la fermeture des librairies.

7°) Jacqueline de Romilly explique très bien la spécificité des Tragédies grecques avec l'importance des Choeurs (ce qui je l'avoue m'avait complèment échappé).

 Ce que j'ai moins aimé :

1°) Certains passages sont un peu ardus car Jacqueline de Romilly passe sans cesse d'un auteur à l'autre, notamment lorsqu'elle parle des auteurs de Tragédie. Quand on  n'est pas un spécialiste on y perd un peu son grec.




mardi 27 octobre 2020

n°1254 : Le Musée Sainte-Croix de Poitiers

 

Détail du chapiteau intitulé "La dispute".

Le Musée Sainte Croix de Poitiers +++ (n°18 358)

Le 20 octobre 2020, j'ai visité le Musée Sainte Croix de Poitiers

Ce que j'ai aimé :

1°) La partie archéologique est vraiment à la fois intéressante et pédagogique, notamment pour la fin du paléolithique, le néolithique et la période romaine.

2°) Le musée possède aussi une très belle collection de chapiteaux romans.

3°) En ce qui concerne les peintures, les collections ne sont pas enthousiasmantes, mais par les temps qui courent, il est toujours intéressant de voir des peintures (surtout que malgré tout il y a quand même quelques oeuvres intéressantes).

4°) Le musée possède plusieurs sculptures de Camille Claudel qui valent vraiment le détour.

5°) Le 20 octobre était un mardi et nous avons eu la surprise de découvrir que le mardi, le musée est gratuit.

6°) Le musée présente aussi une exposition très intéressante consacrée au fouilles archéologiques de la ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux. La présentation est très à la fois très pédagogique et très intéressante. Je consacrerai certainement un autre article à cette exposition.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Poitiers est devenu une ville où il est compliqué de se garer. Si on veut rester plus de 1h30 les prix sont délirants ce qui conduit à devoir faire la visite au pas de course ou à devoir scinder la visite en deux pour pouvoir payer le parking. Cela ne donne pas du tout envie aux touristes de rester sur place.

L'étage consacré à l'archéologie avec les vitrines relatives à la Préhistoire

 


Polissoir à haches (6000 à 2200 avant J.-C.), Chalais

 

Reconstitution de Poiters (Limonum), proposition de reconstitution par le magazine L'Express du 15 janvier 2014

Statue d'Athéna (ou de Minerve non ?), 1er - 2e siècle, Poitiers, marbre blanc

 
Borne milliaire du règne d'Antonin (138-161), Saint-Pierre-les-églises de Poitiers (Vienne)
 
 
 
Verres romains, 2e-3e siècles, Poitiers,
 
Chapiteau de la dispute, fin du XIe siècle,  Poitiers, Quartier Saint-Hilaire

Une des salles de peinture du XIXe siècle

Jean Broc, La mort d'Hyacinthe, 1801. Un summum du romantisme
 
 
Jean-Dominique Ingres, Etude de bras pour Tyndare dans l'apothéose d'Homère, 1826-1827


Alfred Sisley, Le village ou Une rue dans un village, 1892

André Brouillet, Autoportrait de l'artiste, 1896
 
Camille Claudel, Profonde pensée, 1900, marbre
 
Camille Claudel, La fortune, 1900/1904, bronze
 
Piet Mondrian, Paysage avec pignons de fermes à Oele, vers 1901

Edouard Vuillard, La couture, 1902
 
 
Edgar Maxence, Sérénité, 1912
 

 

lundi 26 octobre 2020

n°1253 : Exposition Les Olmèques et les Cultures du Golfe du Mexique au Musée Branly-Jacques Chirac

Tête colossale n°4, 1200-900 avant J.-C., site de San Lorenzo (hauteur : près de 1m80)

Exposition Les Olmèques et les Cultures du Golfe du Mexique au Musée du quai Branly-Jacques Chirac ++++ (n° 18 357)

Le 23 octobre 2020, je suis allé visiter l'exposition "Les Olmèques et les Cultures du Golfe du Mexique" au Musée du Quai Branly Jacques-Chirac

Ce que j'ai aimé :

1°) L'exposition est très belle. Les oeuvres présentées sont superbes et elles sont mises en valeur dans un espace très agréable.

2°) On peut vraiment apprendre énormément d'informations sur les Olmèques dont la civilisation est apparue vers 1600 avant J.-C. et qui a durablement influencé l'ensemble des cultures du Golfe du Mexique jusqu'à l'arrivée des espagnols à la fin du XVe siècle.

3°) On peut écouter des vidéos d'universitaires mexicains qui sont vraiment passionnants.

4°) Il y a des objets esthétiquement superbes : des haches polies (retrouvées dans des sépultures).

5°) J'ai découvert une culture dont je n'avais jamais entendu parler et dont l'exposition présente plusieurs oeuvres : les Huastèques

6°) Les informations concernant la numération et le système calendaire sont très intéressants. J'ai été très intéressé par la date à laquelle le monde aurait été créé : le 11 août 3114 avant J.-C.

Ensemble des Uzuzules, figure humaine accroupie, 1200-900 avant J.-C., site de Loma del Zapote,

Détail de la statue précédente
 
Sculpture dite du Lutteur, 1500-400 avant J.-C., site d'Antonio Plaza

Culture Huastèque, Femme à genoux, 900-1521, Site de Tuxpan, Grès
 
Stèle 6, dirigeant debout de profil en bas-relief, 467-468, Site de Cerro de las Mesas,
 
Monument 47, figure anthropomorphe féminine, 900-1521, Site de Castillo del Teayo
 
Sculpture, 1200 - 900 avant J.-C., site de la Merced, Serpentine
 
bol à base annulaire à décor ciselé, 300/600 après J.-C., Site de Tetitla

dimanche 25 octobre 2020

n°1251 : Château-fort d'Angles-sur-l'Anglin

 

Château d'Angles-sur-l'Anglin ++++ (n°13 356)

Le 21 octobre 2020, j'ai visité le château-fort d'Angles-sur-l'Anglin (dans le département de la Vienne).

Ce que j'ai aimé :

1°) Le site est superbe : un château fort en ruines tout en longueur situé sur un éperon rocheux qui domine une vallée (celle de l'Anglin, une rivière qui finit son cours dans la Creuse).

2°) On peut y voir des maquettes et des reconstitutions qui permettent de se rendre compte de l'aspect du château quand il était entier.

3°) De nombreux panneaux informatifs très pédagogiques et très complets permettent de mieux connaître la vie au Moyen Âge et l'histoire du Château.

4°) Le village situé autour du château a gardé un aspect ancien qui est très plaisant.

5°) On peut visiter les oubliettes... c'est assez réussi (surtout en période de préparation de Halloween). 

 









dimanche 18 octobre 2020

n°1250 : La vie quotidienne en Italie au XVIIIe siècle

 

La vie quotidienne en Italie au XVIIIe siècle de Maurice Vaussard ++I (n° 18 349)

Le 14 octobre 2020, j'ai fini de lire le livre de Maurice VAUSSARD, La vie quotidienne en Italie au XVIIIe siècle, Hachette, 1959.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ayant étudié pendant mes études Rome du XVIe au XVIIe siècle puis le royaume de Sicile au XIIE siècle, cela m'a intéressé de déporté mon centre d'intérêt vers un siècle moins central dans l'Histoire de l'Italie : le XVIIIe siècle.

2°) L'ouvrage date de 1959. Il y a des approches qui paraissent aujourd'hui un peu désuète avec des jugements de valeur qu'on ne se permettrait plus aujourd'hui.

3°) En ce qui concerne les niveaux de vie, les salaires, le mode de vie c'est très intéressant, notamment en ce qui concerne l'offre hôtelière au XVIIIe siècle (avec notamment l'absence de toilettes qui conduit à faire ses besoins dans la cour à l'air libre).

Ce que j'ai moins aimé :

1°) En ce qui concerne les artistes du XVIIIe siècle c'est vraiment très léger. Les noms de Canaletto, Guardi, Magnasco,.. ne sont même pas évoqués.

2°) La plupart des témoignages sont ceux de visiteurs français, allemand (Goethe) ou anglais, comme s'il y avait très peu de sources italiennes.

 

 

mardi 6 octobre 2020

n° 1249 : L'Île de Robert Merle

 

L'ïle de Robert Merle ++I (n° 18337)

Le 2 octobre 2020, j'ai fini de lire le livre de Robert Merle, L'île, Folio, 1974, 1ère édition, Gallimard, 1962.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce roman nous replonge dans l'ambiance de marine du XVIIIe siècle avec un navire britannique qui se révolte contre son capitaine et un équipage qui finit par s'isoler avec des Tahitiens sur une île.

2°) C'est un ouvrage intéressant pour la réflexion relative à nous et les autres avec la relation entre les Britanniques et les Tahitiens.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Ce roman a quelque chose de poussif. On se perd dans les personnages. 

2°) Cette litanie de morts finit par être un peu lassante.

3°) On ne retrouve pas le charme psychologique qu'a su insuffler quelques années après l'écriture de ce livre, Michel Tournier dans Vendredi ou Les limbes du Pacifique.


lundi 5 octobre 2020

n°1248 : Concert J.-S. Bach à l'Opéra Garnier


 Concert J.-S. Bach à l'Opéra Garnier ++++  (n°18 336)

Le 3 octobre je suis allé à l'Opéra Garnier écouté un concert J.-S. Bach interprété par l'Orchestre National de Paris et la Cappella Mediterranea dirigés par Philippe Jordan.

Ce que j'ai aimé :

1°) Le programme comportait tout d'abord la suite pour orchestre n°3 puis trois concertos brandebourgeois (1, 4, 2). Cela permettait d'avoir un très beau panel des différents instruments de musique. 

2°) J'ai vraiment trouvé que le son était excellent. Cela faisait des années que je n'étais pas allé à l'Opéra Garnier.

3°) Et comme toujours, on peut qu'apprécier le lieu.

4°) Il y avait une petite promo qui permettait d'accéder pour un prix raisonnable à des sièges très bien placés.

 5°) L'opéra a fait un énorme effort pour que les distances physiques soient respectées.

 6°) Ah oui, j'oubliais, le chef d'orchestre Philippe Jordan est vraiment très bien : une direction avec rigueur et bonne humeur.



lundi 28 septembre 2020

n°1247 : Le goût du vrai

Le Goût du Vrai d'Etienne Klein ++++ (n°18328) 

Le 18 septembre 2020, j'ai fini de lire le livre d'Etienne Klein, Le goût du vrai, tracts Gallimard, 2020.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un ouvrage pétillant d'intelligence et qui fait réfléchir en quelques pages (56) sur la place de la science dans la société contemporaine et en particulier dans ce moment particulier de la crise du COVID.

2°) L'auteur montre bien que nous vivons une remise en cause de la philosophie des Lumières qui mettait une limite à la souveraineté du peuple : les Vérités scientifiques.

3°) Il y a quelques citations superbes à la fois de grands philosophes, de scientifiques et de personnages plus surprenants comme Coluche.

4°) J'ai beaucoup aimé le passage dans lequel l'auteur raconte comment Einstein répond à un journaliste qui fait un parallèle entre le cubisme et sa théorie de la relativité... pour lui faire comprendre qu'il n'a rien compris à la loi de la relativité générale. C'est superbe.