Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

dimanche 30 avril 2017

n° 1105 : Stalin, the Court of the Red Tsar

Stalin, The Court of the Red Tsar +++ (n° 17 081)

Le 21 avril 2017, j'ai fini de lire le livre de Simon Sebag MONTEFIORE, Stalin, the court of the Red Tsar, 1ère édition 2003, réédition Phoenix, 2004.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce livre complète celui écrit par Montefiore à propos de la jeunesse de Staline et que j'avais lu en 2008 (voir mon article du 5 octobre 2008) et qui avait été publié en fait après celui que je viens de finir de lire.

2°) L'auteur connaît une multitude de détails sur Joseph Staline à l'époque où il était au pouvoir du début des années 1930 jusqu'à sa mort en 1953.

3°) On comprend en quoi le suicide de sa femme en novembre 1932 a été un choc psychologique dont Staline ne s'est jamais complètement remis.

4°) Cette biographie permet de se replonger dans l'ambiance délirante de la Grande Peur des années 1936-1938 pendant laquelle toute personne craignait d'être passé à la trappe non sans subir préalablement des tortures, des humiliations et une mort atroce.

5°) L'ouvrage montre ainsi comment Staline, qui jusqu'en juin 1941 ne pensais pas être attaqué par l'Allemagne nazie si tôt, est devenir le père de la Patrie en menant sans se ménager l'effort de Résistance.

6°) Le délire reprend après la 2nde Guerre mondiale avec l'incroyable vague d'antisémitisme à partir de 1948 après la création de l'Etat d'Israël.

7°) Certains scènes surprenantes sont narrées comme celles lors de laquelle Staline en vadrouille en Géorgie pendant des vacances dans les années 1930 prend des dans sa voiture des autostoppeurs.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'ouvrage se perd parfois dans des détails sur l'entourage de Staline avec la vie des enfants et des proches des apparatchiks et les différents liens qu'ils entretiennent.

2°) L'ouvrage contient moins de révélations et est moins palpitant que celui écrit par Montefiore à propos de la jeunesse de Staline

mardi 25 avril 2017

n° 1104 : Philadelphia Museum of Art


Philadelphia Museum of Art ++++ (n° 1 7076)

Le 6 avril 2017, je suis allé visité le Philadelphia Museum of Art.

Ce que j'ai adoré :

1°) Les collections sont superbes. On y trouve presque une aussi grande divesité qu'au MET de New York avec par exemple un nombre impressionnant de peintures impressionnistes.

2°) On peut aussi voir de très belles salles consacrées aux Arts décoratifs par exemple d'Europe et d'Asie.

3°) Le mercredi il y a une nocturne à partir de 17h et c'est très agréable de découvrir ce musée en nocturne.

Voici un exemple de vues prises dans le musée :

Eugène Boudin, vue de Trouville, 1873, ++++

Alfred Sisley, Le canal à Saint-Mammes, 1885

Claude Monet, Sous les pins, soir, 1888, ++++

Une superbe collection de cinq peintures de Henri Fantin-Latour,  fin XIXe siècle, ++++

Cloître médiéval français (abbaye Saint-Genis-des-Fontaines, vers 1270-1280)

Rogier Van der Weyden, La crucixion, vers 1460 ++++

Porcelaines chinoises, dynastie Ming

Temple japonais (Kyoto)
 Temple hinhou : Madurai, sud de l'Inde (XVIe siècle)

Wilhelm Kalf, Cuisine,vers 1642

Willem Claesz Heda, Nature morte avec un jambon et un Roemer, vers 1631-1634 ++++
 Joseph Mallord William Turner, L'incendie du Parlement de Westminster, 1834 ou 1835, ++++
Francesco Guardi, Le grand canal avec San Simeone Piccolo et Santa Lucia, vers 1770-1780

Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun, Portrait de Mme Du Barry, 1781


Jean-Baptiste Siméon Chardin, Nature morte avec un lièvre, vers 1730 ++++

Intérieur XVIIIe,Grand salon d'une maison de ville au 901 de la 5e avenue à New York

Intérieur XVIIe, Décor avec les boiseries de l'Hôtel de Lauzun vers 1655-1659

Amadeo Modigliani, Yeux bleus, portrait de Mme Jeanne Hébuterne, 1917, ++++

Paul Cézanne, Montagne Saint-Victoire, 1902-1904

Lyonel Feininger, Umpferstedt II, 1914 ++++

Salvador Dali, Soft construction with boiled beans, premonition of the Civil war, 1936 ++++











lundi 24 avril 2017

n° 1103 : Exposition Bazille à la National Gallery de Washington


Exposition Bazille à la National Gallery de Washington (n° 17075)

Le 9 avril 2017, je suis allé voir l'exposition  Frédéric Bazille à la National Gallery de Washington (et je suis même retourné y faire un tour le lendemain).

Ce que j'ai beaucoup aimé :

1°) C'est une exposition qui s'était tenu il y a quelques mois au Musée d'Orsay et je n'avais pas eu le temps d'aller la voir. J'ai eu le plaisir de voir qu'elle se tenait à Washington à la National Gallery... et en plus là bas l'entrée était gratuite.

2°) Je ne connaissais pas l'oeuvre de Frédéric Bazille et j'ai vraiment été impressionné par nombre de ces oeuvres, notamment un superbe portrait de Renoir et de très beaux tableaux de nus masculins.

3°) Frédéric Bazille est mort en 1870 (à la guerre contre la Prusse) mais il a fréquenté et travaillé avec de nombreux peintres impressionnistes avec lesquels il a comparé ses talents et des techniques. L'exposition permet donc aussi de voir des tableaux de Monet, Sysley, Renoir, Fantan-Latour. Ces différentes œuvres se répondent les unes aux autres. C'est magnifique et cela permet de comparer les différentes approches.


Frédéric Bazille, Pêcheur avec un filet, 1869, Arp Museum, Remagen

Frédéric Bazille, Pierre-Auguste Renoir, vers 1868-1869, Musée d'Orsay



samedi 15 avril 2017

n° 1102 : Un peintre américain à mieux connaître : Thomas Eakins

Thomas EAKINS, Portrait of Douglass Morgan Hall, vers 1889 (Museum of Art de Philadelphie)

Thomas EAKINS ++++ (n° 17 066)

Pendant mon séjour aux Etats-Unis, j'ai vu de nombreux tableaux d'un peintre américain que je connaissais mal, Thomas EAKINS (1844-1916) et dont j'ai apprécié les œuvres lors d'un récent séjour aux Etats-Unis.  Voici quelques exemples que l'on peut voir au MET de New York, au Museum au Art de Philadelphie et à la National Gallery de Washington.

Thomas Eakins, Arcadia, 1883, Metropolitan Museum de New York

 Thomas EAKINS, Singing a pathetic song, 1881, National Gallery de Washington

Thomas EAKINS, The Thinker, potrait of Louis N. Kenton, 1900, Metropolitan Museum de New York

Thomas EAKINS, Portrait of Dr. Hayes Agnew (The Agnew Clinic), 1889 (Museum of Art de Philadelphie)

J'ai eu le plaisir de trouver dans une librairie de Washington, une monographie consacrée à Thomas EAKINS : 

Cet ouvrage est paru à l'occasion d'une exposition qui s'est tenu -notamment- au musée d'Orsay en 2002.



jeudi 13 avril 2017

n° 1101 : Jackie


Jackie - (n° 17 064)

Le 31 mars 2017, j'ai vu le film Jackie 

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) Nathalie Portman est lamentable en Jackie Kennedy. Elle en fait de trop et n'a pas compris la simplicité élégante de Jackie Kennedy. Elle minaude, elle fait des manières (le pire c'est la séquence où elle fait la visite de la Maison Blanche).

2°) Le montage qui multiplie les flash back entre différentes époques est catastrophique. Soit on ne connaît rien à cette histoire et on est perdu, soit, on la connaît déjà et on a alors la déception de ne rien apprendre et de n'avoir qu'une série des clichés relatives à l'assassinat de Jackie Kennedy.

Un film très très décevant. 

mercredi 12 avril 2017

n° 1100 : L'Honneur de Sartine


L'Honneur de Sartine ++I (n° 17 063)

Le 10 avril 2017, j'ai fini de lire le livre de Jean-François Parot, L'Honneur de Sartine, Collection 10/18 édition 2011, 1ère édition Jean-Claude Lattès 2010.

Ce que j'ai aimé :

1°) Je suis un fan de la série des enquêtes policières de Nicolas Le Floch qui nous replonge dans la France de Louis XV puis de Louis XVI. Ce volume qui est le huitième de la série est comme les précédents toujours très bien documenté.

2°) Je reste toujours très attaché à l'ambiance qui règne dans la demeure de N. De Noblecourt.

3°) Cet ouvrage rappelle la guerre sans merci que se livrait la France et le Royaume Uni en 1780 dans le conflit lié à la Révolution américaine.

Ce que je n'aime pas :

1°) L'auteur utilise toujours  les mêmes ficelles : les recettes de cuisine, la scène où Le Floch est sur le point d'être assassiné, les descriptions d'autopsies, l'entretien privé avec le roi, le caractère complexe de Sartine envers lequel Le Floch reste malgré tout loyal.

2°) Je me suis un peu ennuyé en lisant ce roman policier historique ce qui m'arrive rarement avec ce genre de récit.