Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

jeudi 20 août 2015

n° 1004 : The Cup of Ghosts

The Cup of Ghosts +(n° 16 462)

 Le 10 août 2015, j'ai fini de lire le Paul DOHERTY, The Cup of Ghosts, Headline 2006, 1ère édition 2005.

Ce que je n'ai pas aimé :

1°) J'ai lu beaucoup de romans policiers de Paul Doherty, mais à force d'en écrire il finit par écrire des âneries et faire des approximations qui me rendent la lecture pénible. Dans cet ouvrage de la série consacrée aux enquêtes de "Mathilde" voici quelques perles :
- l'invention de lieux parisiens qui n'ont jamais existé ni au Moyen Âge ni aujourd'hui dans des listes de lieux qui existent " the Place Mordare" (page 23),
- il parle du sea mist (page 191) sur la Seine... la brume de mer à Paris... Surprenant non ? Ce qui est possible à Londre ne l'est pas à Paris !
- la prétention à écrire des expressions en français mais avec d'énormes fautes. Par exemple "Une putaine"... -(page 85) le féminin de un putain pour Mr Doherty ? Autre exemple "The petite châtelet".. Mr Doherty doit penser qu'on dit une châtelet ??  

2°) Plus gravement, Paul Doherty fait une erreur concernant l'histoire de l'Angleterre dont il se prétend pourtant un spécialiste. Il évoque page 359 le débarquement sur le sol anglais de Louis VIII de France en "1225" alors que ce débarquement a eu lieu en 1216 alors que Louis n'était encore que l'héritier de la couronne de France. 

3°) L'auteur évoque des histoires abracadantes d'inceste entre Isabelle de France et ses trois frères (les futurs Louis X, Philippe V et Charles IV). C'est absolument stupide.

4°) Dans ce volume écrit par Doherty, il y a encore et toujours les mêmes ficelles : l'accident en bateau, le meurtre commis alors qu'il ne reste personne dans la chambre et que la porte est fermée, ... Ca devient un peu lassant.

Ce que j'ai quand même aimé :

1°) Les derniers chapitres sont assez bien menés avec un scénario certes un peu tiré par les cheveux concernant les projets de Philippe le Bel dont l'auteur prétend qu'ils sont quand même possibles.

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