Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

jeudi 16 octobre 2025

n°1437 : Lumière pâle sur les collines

 

Lumière pâle sur les collines +++I (n°20 161)

Le 16 octobre 2025, je suis allé voir le film "Lumière pâle sur les collines".

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce film se passe dans deux pays que j'aime beaucoup : l'Angleterre et le Japon. J'ai toujours trouvé qu'l y avait un lien entre le flegme britannique et la retenue japonaise.

2°) Ce film permet d'aborder la question douloureuse du bombardement atomique de Nagasaki en août 1945, de manière intelligente et sans recherche du sensationnalisme.

3°) Un film intéressant sur la mémoire du passé et la reconstruction de souvenirs après un traumatisme.

4°) Un film intéressant aussi sur le non dit et le mensonge dans une famille. 

5°) Un film très intéressant aussi sur la question de la responsabilité des enseignants dans le Japon de l'époque des Colonels qui ont précipité le pays dans la guerre.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) On reste un peu dans les ténèbres à la fin de l'histoire. On aimerait savoir ce qui s'est vraiment passé. 

dimanche 5 octobre 2025

n°1436 : Tant que brillera le jour

 

Tant que brillera le jour +I (n°20 150)

Le 30 septembre 2025, j'ai fini de lire livre d'Agatha Christie, Tant que brillera le jour, Livre de poche, Edition originale Masque Hachette,1999, en anglais, While the light lasts, 1997.

 Ce que je n'ai pas aimé :

1°) C'est un ensemble de nouvelles qui ont été publiées par Agatha Christie vers le début de sa carrière. Une grande partie d'entre elles ne sont vraiment pas palpitantes. L'ensemble est décousu et assez ennuyeux.

Ce que j'ai quand même aimé :

1°) Il y a des nouvelles où on voit pointer les moustaches d'Hercule Poirot et ce sont souvent les plus intéressantes. 

2°) La dernière histoire qui a donné son nom à l'ouvrage et qui ne fait que 12 pages est très intéressante. Elle date de 1924. Elle poste la question du retour des soldats que l'on croyait disparu lors de la Première Guerre mondiale.

3°) Chaque nouvelle est complétée par des éclairages qui permettent de montrer comment dans ces petites histoires on retrouve ce qui fera le succès d'Agatha Christie dans des romans policiers plus connus. 

jeudi 2 octobre 2025

n°1435 : Le Blanc à lunettes

 

Le Blanc à lunettes ++I (n°20 147)

Le 16 septembre 2025, j'ai fini de lire le livre de Georges SIMENON, Le Blanc à lunettes, Folio, 1998, 1ère édition Gallimard, 1938.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre très étrange car il replonge dans l'ambiance du monde colonial de l'avant 2e Guerre Mondiale dans lequel tout semblait simple pour les Européens en Afrique et où il n'y avait aucune réflexion sur l'impact de la colonisation. Les Africains y apparaissent en toile de fond et ne sont aucunement acteurs du récit alors qu'il se passe en Afrique central.

2°) Il y a dans le personnage de Fernand Graux, le colonisateur qui gère tout, une faille quand il tombe amoureux de Lady Makinson.

3°) Le livre est très intéressant sur les rapports de caste entre les colons eux-même et le sens de la hiérarchie par exemple entre le gouverneur belge et sa femme et le couple du sous-gouverneur qui est beaucoup plus populaire. 

4°) Il y a une forme de dignité dans le personnage de Camille, la fiancée qui quitte son environnement traditionnel de Moulins dans l'Allier pour rejoindre son futur mari au Congo, tout en gardant la tête haute malgré la situation compliquée. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Je pensais lire un roman policier et c'est très progressivement que je me suis rendu compte qu'il s'agissait d'un récit sans crime et sans enquête.

2°) La couverture est vraiment étrange...  

 

jeudi 25 septembre 2025

n°1435 : The British Empire d'Ashley Jackson

 

The British Empire d'Ashley Jackson ++ (n°20 140)

Le 11 septembre 2025, j'ai fini de lire le livre d'Ashley Jackson "The British Empire", Oxford University Press, 2013, collection "A very Short Introduction".

Ce que je n'ai pas aimé dans ce livre :

1°) L'auteur s'évertue à utiliser des termes complexes pour dire des choses assez simples. La lecture de l'ouvrage est assez pénible.

2°) Tout le propos de l'ouvrage tourne finalement autour de l'idée, coloniser était-ce bien ou mal ? On ne sort pas vraiment de cette question. Or, de toute façon l'histoire n'est pas là pour juger mais pour apporter des faits.

3°) L'auteur maîtrise le sujet mais une fois qu'on a fini de le lire, on garde très peu d'idées saillantes de ce que contient cette ouvrage.

4°) L'index en fin d'ouvrage est assez étrange. On voit par exemple que le mot "racism" est utilisée une seule fois à la page 2. Pour un tel sujet, on aurait pu penser que ce terme serait davantage discuter.  

Ce que j'ai quand même aimé :

1°) Il y a - ce qui n'est pas toujours le cas dans cette collection - une bibliographie très complète pour chaque chapitre. Elle était à jour en 2013. 

2°) Parmi les documents iconographiques, il y en a un très intéressant la publicité pour le savon "pears" soap" en 1885. Les autres documents par contre sont vraiment assez peu intéressants Le pompon c'est une vue de Belfast en 2006 pour évoquer l'Irlande du Nord.

 

samedi 13 septembre 2025

n°1434 : Exposition "Les très riches heures du duc de Berry" au château de Chantilly

 

Exposition "Les très riches heures du duc de Berry" ++ (n°20 128)

Le 7 septembre 2025, je suis allé visiter l'exposition "Les très riches heures du duc de Berry" au château de Chantilly.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est une exposition magnifique qui permet de découvrir le manuscrit des très riches heures du duc de Berry et de nombreux autres manuscrits contemporains du XIVe et XVe siècle.

2°) Pour chaque manuscrit, les cartels sont très intéressants, à la fois précis et accessible à tout public.

3°) L'exposition permet aussi de voir par exemple le tombeau du duc de Berry et de superbes pleurants.

Ce que j'ai détesté :

1°) Les visiteurs se comportent de façon très saugrenue dans cette exposition. Ils se mettent en fil indienne d'un seul côté et attendent que tout le monde avance. On se croirait dans une fil d'attente des pires heures de l'Occupation. Tout le monde bougonne en disant que l'exposition est mal organisée. C'est très désagréable et cela conduit à négliger les oeuvres présentées en face (sur le côté gauche) car si vous papillonnez pour aller voir ce qui se trouvent de l'autre coté, des visiteurs imbéciles considèrent que vous avez perdu votre droit à être dans la file.

2°) A force d'attendre dans cette file indienne, certains visiteurs sont tellement épuisés qu'ils se comportent n'importe comment en s'appuyant lourdement sur les vitrines ce qui fait qu'on ne peut plus voir les documents ou lire les cartels. 

Je n'ai jamais vu des visiteurs se comporter de manière aussi imbécile dans une exposition !  

La visite de cette exposition a été un moment très désagréable et épuisant alors que je me réjouissais tant de la visiter. 

dimanche 31 août 2025

n°1433 : L'Hôtel de Ville d'Oslo

 

L'Hôtel de Ville d'Oslo ++++ (n°20 115)

Le  25 août 2025, j'ai visité l'Hôtel de Ville d'Oslo.

Ce que j'ai aimé :

1°) Extérieurement l'Hôtel de Ville est un superbe bâtiment en briques rouges (comme la mairie de Stockholm). Je l'avais pris en photographie depuis l'extérieur sous plusieurs angles avant d'apprendre qu'on pouvait le visiter.

2°) Les briques - austères - sont embellies par de nombreux décors sculptés et des mosaïques dans un goût des années 1920/1930. Un concours avait été lancé en 1915. Il a été gagné en 1918 par Armstein Arneberg et Magnus Poulsson. Le bâtiment a été achevé en 1950. Il fête son 75e anniversaire.

3°) En visitant le centre du prix Nobel de la paix (situé juste à côté), j'ai appris que le prix était remis dans le grand hall de l'Hôtel de Ville. Je me suis suis dit que le bâtiment devait donc pouvoir se visiter, et en effet, en contournant, la façade qui fait face au fjord, je me suis rendu compte qu'il y avait une queue. Il faut un peu attendre mais la visite est gratuite.

4°) Le hall de l'Hôtel de Ville - celui donc où le prix Nobel est décerné tous les 10 décembre - est vraiment gigantesque avec d’impressionnantes fresques.

5°) Je conseille un passage par les toilettes situées en sous-sol. Un lieu vraiment magnifique.

L'Hôtel de Ville d'Oslo avec la lumière du matin
 
L'Hôtel de Ville d'Oslo avec la lumière du soir


Une des statues représentant les métiers du sculpteu Per Palle Storm




Une photo montrant la remise du Prix Nobel de la paix dans le hall de l'Hôtel de Ville un 10 décembre

Maquette de l'Hôtel de Ville

Les lavabos des toilettes homme de l'Hôtel de Ville

jeudi 28 août 2025

n°1433 : La forteresse d'Oscarborg et l'île de Kaholmen dans le Fjord d'Oslo

 

La forteresse d'Oscarborg +++I (n°20112)

Le samedi 23 août 2025, je suis allé visiter la forteresse d'Oscarborg sur l'île de Kaholmen dans le fjord qui mène à Oslo.

Ce que j'ai aimé :

1°) La forteresse, construite au milieu du XIXe siècle par le roi Oscar Ier de Suède et de Norvège (roi de 1844 à 1859), permet de découvrir des canons impressionnants de la 2e moitié du XIXe siècle. Des canons fabriqués en Allemagne.

2°) La forteresse a joué un rôle important en avril 1940. Située au milieu du fjord d'Oslo (à environ 30Km au sud), elle a permis de retarder l'arrivée des troupes allemandes lors de l'invasion du pays décidée par Hitler le 9 avril. Le croiseur Blücher, fierté de la Kriegsmarine, lancé en 1937, a été coulé. Le commandant de la forteresse d'Oscarborg, Birger Eriksen (1875-1958) est un héros national.

3°) Dans le musée, on peut voir une très intéressante vidéo qui explique les événements du 9 avril 1940 et le rôle joué par la forteresse pendant les heures tragiques de l'invasion.

4°) Pour se rendre à cette forteresse depuis Oslo, on peut prendre un ligne régulière de ferry près de l'Hôtel de Ville d'Oslo. Le trajet dure environ 2h mais il est très agréable.

5°) La forteresse est située sur une petite île double appelé Kaholmen (le nord et le sud sont reliés par un petit pont). On peut faire la promenade de l'ensemble sur un sentier littoral et y avoir de très belles vues sur le fjord, avec à l'ouest l'île - assez sauvage - d'Håøya et à l'est la station balnéaire de Drøbak.

6°) On peut boire un verre ou grignoter un plat sur une des quelques terrasses situées sur le littoral.

7°) L'île est fréquentée presqu'uniquement par des Norvégiens qui viennent en famille. Contrairement au centre ville d'Oslo, il y a assez peu de touriste étrangers.

8°) Le musée de la forteresse est gratuit.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Dans le musée de la forteresse, toutes les indications sont données en Norvégiens (même s'il est vrai qu'un application permet d'avoir des explications audio en anglais et en allemand).

 2°) Au retour les horaires des ferrys sont un peu aléatoires mais le ferry finit toujours par arriver et la population attend de manière très flegmatique. 

La forteresse d'Oscarborg sur l'île sud de Kaholmen, reliée par un pont au nord de Kaholmen


La cour intérieure de la forteresse d'Oscarborg

La partie comprise entre les deux enceintes circulaires

Les canons Krupp de 250mn


La vue en direction du sud du fjord d'Oslo depuis laquelle le croiseur Blücher est arrivé dans la nuit du 9 avril 1940


Vue sur le fjord d'Oslo avec à gauche l'île d'Håøya

Le principal espace de l'île nord sur lequel on trouve des terrasses


mercredi 27 août 2025

n°1432 : L'Inconnue du portrait

L'inconnue du portrait ++++ (n°20 111)

Le 23 août 2025, j'ai fini de lire le livre de Camille DE PERETTI, L'inconnue du portrait, Livre de Poche, 2025, édition originale Calmann-Lévy, 2025.

Ce que j'ai aimé :

1°) Ce live est passionnant car il plonge le lecteur dans l'histoire de tableau de Gustav Klimt, portrait de dame qui a été volé au musée de Plaisance en 1997 et retrouvé en 2019. Le récit imaginé par Camille de Peretti est inventif et très bien construit.

2°) Le roman utilise les flash backs et les histoires parallèles. Je trouve parfois cela un peu artificiel mais dans ce livre c'est très réussi.

3°)  Il y a jusqu'à la fin du livre des rebondissements et des surprises qui font qu'on n'a pas envie de lâcher le livre.

4°) Le livre est intéressant pour évoquer le lien entre un portrait et la personne qui lui a servi de modèle. 

5°) Plusieurs moments clés du XXe siècle sont évoqués dans le roman : la Première guerre mondiale, l'épidémie de grippe espagnole de 1918, le krach de  Wall Street de 1929, 

6°) Il y a aussi des passage intéressants sur la paternité.

 

mardi 26 août 2025

n°1431 : Les trois femmes du Consul

  

Les trois femmes du Consul ++I (n°20 110)

Le 19 août 2025, j'ai fini de lire le livre de Jean-Christophe RUFIN, Les trois femmes du Consul, Folio,  Livre de Poche, 2022, Edition originale, Flammarion, 2019

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est le 3e volume que je lis des enquêtes du consul Aurel Timescu. Le personnage est toujours aussi amusant.

2°) Jean-Christophe Rufin a l'art de plonger ses lecteurs dans les ambiances propres à un pays. Ici nous nous retrouvons à Maputo au Mozambique, une ambiance post-coloniale dans un pays de l'empire colonial portugais.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'enquête n'est pas très palpitante. On n'est pas vraiment surpris par son dénouement.

 

lundi 18 août 2025

n°1430 : Exposition Michel Colombe à Tours

 

Exposition Michel Colombe à Tours +++ (n° 20 112)

Le 4 août 2025, je suis allé visiter l'exposition "Renaissance d'une œuvre : la  Vierge à l'enfant de Michel Colombe", complétée par une exposition des tombeaux de François II et Marguerite de Foix dans la cathédrale Saint-Gatien de Tours.

Ce que j'ai aimé :

1°) L'exposition permet de (re)découvrir l'oeuvre de Michel Colombe, un sculpteur tourangeau qui incarne la Renaissance française de la fin du XVe et du début du XVIe siècle grâce à l'achat récent par le Louvre de la Vierge à l'enfant et surtout à sa restauration.

2°) Des vidéos passionnantes permettent de mieux connaître l'histoire de l'oeuvre et les techniques utilisées pour sa restauration. C'est vraiment remarquable.

3°) L'exposition permet aussi de mettre en perspective les liens entre la peinture et la sculpture avec la façon dont a évolué la représentation de la Vierge à l'Enfant.

4°) L'exposition permet aussi de connaître le personnage de Jacques de Beaune, qui est considéré comme le premier surintendant ds finances. Il a joué un rôle important au début du règne de François Ier, avant de finir pendu au gibet de Montfaucon en 1527. Il a été un des protecteurs de Michel Colombe.

5°) les tombeaux de François II de Bretagne et de Marguerite de Foix dans la cathédrale de Tours sont superbes.

Ce que j'ai moins aimé 

1°) L'exposition est assez réduite. On peut espérer que le Louvre consacrera une exposition plus ambitieuse consacrée à l'Art du début du début du XVIe siècle entre influence flamande et italienne.

2°) La façon dont les tombeaux de François II et de Marguerite de Foix dans la cathédrale de Tours n'est pas de très bon goût. Les planches et les clous laissés apparents aurait pu être masqués par un tissus ou du papier. Cela aurait été plus respectueux pour les oeuvres.

La Vierge à l'Enfant de Michel Colombe acquise et restaurée par le Louvre

 

 

Les quatre vertus théologales qui ornaient le tombeau de François II de Bretagne et Marguerite de Foix

clous et planches mal ajustée pour le support des tombeaux de François II de Bretagne et Marguerite de Foix



samedi 16 août 2025

n°1429 : Exposition "L"oeil absolu, le XXe siècle de Jacques Thuillier " au Musée de la Faïence et des Beaux-Arts de Nevers

  

Exposition "L’œil absolu" +++ (n° 20 110)

Le 11 août 2025, je suis allé visiter l'exposition "L’œil absolu, le XXe siècle de Jacques Thuillier" au Musée de la Faïence et des Beaux-Arts de Nevers.

Ce que j'ai aimé :

1°) L'exposition permet de mieux connaître une profession assez peu méconnue, celle d'historien de l'Art. Jacques Thuillier (1928/2011) a été un des plus grands spécialistes du XVIIe siècle.  L'exposition permet de comprendre en quoi il avait un regard assez iconoclaste sur l'art du XXe siècle en insistant sur la nécessité de ne pas tomber dans la mode du temps et d'avoir aussi un regard critique sur les artistes dont il était contemporain.

2°) Des enregistrements audio permettent de comprendre sa vision de l'art et de l'histoire de l'art, de manière certes très succincte, mais c'est très intéressant.

3°) Jacques Thuillier a  apprécié et collectionné un grand nombre d'artistes du XXe siècle. Une partie des œuvres est présentée. Cela montre - en partie - en quoi ses goûts étaient influencé par son point de vue d'historien de l'art.

4°) L'intérêt est aussi de découvrir les peintures créées par Jacques Thuillier lui-même (sous le nom d'artiste de Jean Caritey). Il y a de très belles oeuvres, notamment son auto-portrait.

5°) Visiter cette exposition m'a permis de découvrir le Musée de la Faïence et des Beaux-Arts de Nevers. Il est situé dans un superbe endroit et les collections sont intéressantes. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Jacques Thuillier a légué ses archives au Musée de Nevers. Dans certains rayons de l’exposition, certains dossiers sont mis à disposition des visiteurs. J'espère que ce ne sont pas vraiment les archives de Jacques Thuillier car les laisser ainsi sans protection me paraît fort peu respectueux.

 

Sergio de Castro, L'atelier aux châssis, 1958, Musée d'art et d'histoire de Saint-Lô


Jean-Bapstiste Secheret, Entre chien et loup, 1995, Galerie Paul Prouté

Jacques Thullier, dit Jean Caritey, Saint Sébastien soigné par sainte Irène, vers 1948/1951, Médiathèque Jean Jaurès de Nevers

Jacques Thullier, dit Jean Caritey, Variation sur Narcisse n°32, Années 1980/1990, Musée des Beaux-Arts de Nacncy

Jacques Thullier, dit Jean Caritey, Autoportrait, Années 1940/1950, Médiathèque Jean Jaurès de Nevers

lundi 4 août 2025

n°1428 : La malédiction de Rocalbes

 

La malédiction de Rocalbes ++ (n°20 098)

Le 2 août 2025, j'ai fini de lire le livre de Philippe Grandcoing, La Malédiction de Rocalbes, Vent d'Histoire, 2023, édition originale, Centre Paris France SAS, 2022

Ce que j'ai bien aimé :

1°) Il s'agit d'un épisode des enquêtes d'Hppolyte Salignac. C'est le 5e volet et j'ai déjà les quatre précédents. J'aime bien voir l'évolution d'un personnage. Dans ce volume, il est toujours avec Léopoldine.

2°) Le livre nous plonge dans l'année 1910 avec l"engouement pour les fouilles archéologiques en Dordogne à propos de la Préhistoire, notamment les Eyzies en Dordogne. Cela m'a rappelé les cours de ma prof d'histoire-géographie quand j'étais en seconde. Elle nous avait beaucoup parlé de ces sites.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) L'enquête est finalement un peu décevante tant dans son déroulement que dans son dénouement. 

2°) Le dénouement est complètement improbable avec carrément le déraillement d'un train et la disparition de deux personnages dans un accident et à la dynamite.

3°) Dans cette enquête Hippolyte Salignac n'est pas vraiment moteur. Il se contente de laisser faire l'inspecteur Lerouet.

4°) La couverture du livre est catastrophique car elle n'a aucun rapport avec le récit. 

samedi 26 juillet 2025

n°1427 : Pooja, sir

Pooja, sir +++ (n°20089)

Le 25 juillet 2025, je suis allé voir le film "Pooja, sir".

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film qui nous fait mieux connaître un pays un peu à l'écart du monde : le Népal. Tout le monde n'est pas forcément bien informé de la guerre civile consécutive, suite à la fin de la monarchie absolue, qui a ravagé le pays à partir de 2015.

2°) Je ne savais rien de l'ethnie Madhesi qui vit au sud du pays et qui revendique son identité contre le pouvoir central à Katmandou.

3°) Le film aborde aussi la question de l'homosexualité féminine avec une femme policière très virile.

4°) Le film pose aussi la question de la corruption et des injustices que subissent les gens simples. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le scénario est un peu simpliste. 
 

jeudi 24 juillet 2025

n°1426 : My Father's son

  

My Father's son +++ (n°20087)

Le 24 juillet 2025, je suis allé voir le film "My Father's son".

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film chinois qui nous plonge dans la société chinoise. Le monde au quotidien dans les familles. C'est très dépaysant.

2°) On a l'impression d'une société un peu paumée, sans curseur. Une société très proche de ce l'Occident.

3°) Le film traite à la fois du deuil et de la difficulté des relations père/fils. Les incompréhensions, la manière de communiquer qui est différente d'avec les autres êtres : une sorte de rivalité, modèle, contre-modèle.

4°) Le film interroge aussi sur la façon dont on peut/pourra utiliser les IA pour faire ou ne pas faire son deuil.

5°) Il y a dans ce film de longs passages complètement oniriques. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) C'est un film très sombre.  

2°) Il y a dans ce film une fascination de la boxe qui est parfois dérangeante. 

mercredi 16 juillet 2025

n°1425 : Une vie heureuse

  

Une vie heureuse ++I (n°20 069)

Le 26 juin 2025, j'ai fini de lire le livre de Ginette KOLINKA avec Marion RUGGIERI, Une vie heureuse, Livre de Poche, 2024, 1ère édition Grasset et Fasquelle, 2023.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre qui complète l'ouvrage Retour à Birkenau. On comprend que malgré, et peut-être grâce à, l'horreur de la déportation pendant la 2nde Guerre mondiale, Ginette Kolinka a su voir les bons côtés de la vie et prétendre avoir eu une vie heureuse.

2°) C'est un témoignage sur la vie en France avant et après la 2nde Guerre mondiale, dans ce qui peut ressembler à la banalité d la vie.

3°) Ginette Kilonka montre une bonne humeur qui devrait servir de modèle.

4°) Je suis très content d'avoir lu une version dédicacée par Ginette Kolinka. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Pour celles et ceux qui n'auraient pas compris, le contexte, on pourrait croire que finalement la déportation n'a pas été un moment si terrible. C'est étrange mais cela m'a mis mal à l'aise.

2°) Le texte est un peu décousu. Ce n'est pas la faute de Ginette Kolinka, mais de la façon dont le livre a été rédigé. On se perd parfois. Une chronologie récapitulative et un index des personnages cités auraient été très utiles.

 

vendredi 11 juillet 2025

n°1424 : Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie

 

Le Parfim du bonheur est plus fort sous la pluie ++I (n°20 074)

Le 11 juillet 2025, j'ai fini de lire le livre de Virginie GRIMALDI, Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, Livre de poche, 2025, 1ère édition, Fayard, 2017

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est le 2e livre que je lis de Virginie Grimaldi. J'avais énormément aimé Plus grand que le bonheur (voir article du 11 juin 2025)  : on retrouve dans ce roman écrit sept ans plus tôt des thèmes qui sont semblables : les couples séparés, les relations entre frères et soeurs, l'introspection.

2°) Ce livre comme celui que j'avais lu précédemment repose sur une forme de bienveillance et en même temps de lucidité sur le genre humain. L'idée que chacun peut avoir quelque chose de brisé que les autres ne voient pas ou veulent pas voir.

3°) La morale du roman me plaît bien. On se rend mieux compte du bonheur quand on a traversé une période difficile.

Ce que j'ai beaucoup mois ainé :

1°) On retrouve un peu trop les mêmes fils conducteurs : les séances de psy, les échanges croisés.

2°) Je me suis ennuyé dans le 2e tiers du livre car je trouvais que ca n'avançait pas. On a envie de lire tout de suite la fin car il y a des pages qui n'apportent pas grand chose. La fin par contre est assez réussi. A partir du moment où Ben se met à répondre à la narratrice.

3°) Il y a des passages qui font de ce livre un récit très féminin comme l'accouchement raconté par le récit. Ce n'est pas ce que je préfère.

4°) J'ai aussi détesté la couverture. Je la trouve cucul la praline. 

 

 

mercredi 9 juillet 2025

n°1423 : La conspiration hongroise

 

La conspiration hongroise +++ (n°20 072)

Le 14 février 2025, j'ai fini de lire le lire de Philippe GRANDCOING, La conspiration hongroise, collection vents d'Histoire2024, édition originale, France SAS Centre, 2021.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est le 5e volume des enquêtes d'Hippolyte Salignac, un antiquaire enquêteur de la Belle Epoque. J'ai toujours un certain plaisir à retrouver ce personnage.

2°) Ce volume nous plonge dans l'univers nationaliste hongrois de l'empire d'Autriche-Hongrie.

3°) On fait un passage à Vienne sous François-Joseph.

4°) Clemenceau est toujours lié aux intrigues. Cette fois il y a même une tentative d'assassinat contre lui.

Ce que j'ai moins aimé:

1°) Le livre manque un peu de surprises. Le récit est un peu monotone. 

mardi 8 juillet 2025

n°1422 : Le suspendu de Conakry

 

Le suspendu de Conakry +++I (n°20 071)

Le 5 juillet 2025, j'ai fini de lire le livre de Jean-Christophe RUFIN, Le suspendu de Conakry, Folio, 2022, 1er dépot légal dans la collection, 2019, Edition originale Flammarion, 2018

Ce que j'ai aimé :

1°) Il s'agit du roman dans lequel Jean-Christophe RUFIN démarrre son cycle des enquêtes du consul Aurel Timescu que j'ai découvert récemment avec la princesse au petit moi (voir article n°1418). Dès le 1er volume, l'auteur réussi à nous rendre Timescu attachant avec ses défauts et ses qualités.

2°) L'action se passe en Guinée. On sent que l'auteur connaît bien l'Afrique, les communautés françaises expatriées et leurs rapports avec la population locale. C'est vraiment très intéressant sociologiquement.

3°)  Le livre est très intéressant - sans dévoiler la fin - sur la façon dont se fait la lutte contre le trafic de drogue.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) On se demande finalement quels sont les sentiments réciproques entre Aurel Timesci et Jocelyne Mayères.