Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

samedi 26 juillet 2025

n°1427 : Pooja, sir

Pooja, sir +++ (n°20089)

Le 25 juillet 2025, je suis allé voir le film "Pooja, sir".

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film qui nous fait mieux connaître un pays un peu à l'écart du monde : le Népal. Tout le monde n'est pas forcément bien informé de la guerre civile consécutive, suite à la fin de la monarchie absolue, qui a ravagé le pays à partir de 2015.

2°) Je ne savais rien de l'ethnie Madhesi qui vit au sud du pays et qui revendique son identité contre le pouvoir central à Katmandou.

3°) Le film aborde aussi la question de l'homosexualité féminine avec une femme policière très virile.

4°) Le film pose aussi la question de la corruption et des injustices que subissent les gens simples. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Le scénario est un peu simpliste. 
 

jeudi 24 juillet 2025

n°1426 : My Father's son

  

My Father's son +++ (n°20087)

Le 24 juillet 2025, je suis allé voir le film "My Father's son".

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film chinois qui nous plonge dans la société chinoise. Le monde au quotidien dans les familles. C'est très dépaysant.

2°) On a l'impression d'une société un peu paumée, sans curseur. Une société très proche de ce l'Occident.

3°) Le film traite à la fois du deuil et de la difficulté des relations père/fils. Les incompréhensions, la manière de communiquer qui est différente d'avec les autres êtres : une sorte de rivalité, modèle, contre-modèle.

4°) Le film interroge aussi sur la façon dont on peut/pourra utiliser les IA pour faire ou ne pas faire son deuil.

5°) Il y a dans ce film de longs passages complètement oniriques. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) C'est un film très sombre.  

2°) Il y a dans ce film une fascination de la boxe qui est parfois dérangeante. 

mercredi 16 juillet 2025

n°1425 : Une vie heureuse

  

Une vie heureuse ++I (n°20 069)

Le 26 juin 2025, j'ai fini de lire le livre de Ginette KOLINKA avec Marion RUGGIERI, Une vie heureuse, Livre de Poche, 2024, 1ère édition Grasset et Fasquelle, 2023.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un livre qui complète l'ouvrage Retour à Birkenau. On comprend que malgré, et peut-être grâce à, l'horreur de la déportation pendant la 2nde Guerre mondiale, Ginette Kolinka a su voir les bons côtés de la vie et prétendre avoir eu une vie heureuse.

2°) C'est un témoignage sur la vie en France avant et après la 2nde Guerre mondiale, dans ce qui peut ressembler à la banalité d la vie.

3°) Ginette Kilonka montre une bonne humeur qui devrait servir de modèle.

4°) Je suis très content d'avoir lu une version dédicacée par Ginette Kolinka. 

Ce que j'ai moins aimé :

1°) Pour celles et ceux qui n'auraient pas compris, le contexte, on pourrait croire que finalement la déportation n'a pas été un moment si terrible. C'est étrange mais cela m'a mis mal à l'aise.

2°) Le texte est un peu décousu. Ce n'est pas la faute de Ginette Kolinka, mais de la façon dont le livre a été rédigé. On se perd parfois. Une chronologie récapitulative et un index des personnages cités auraient été très utiles.

 

vendredi 11 juillet 2025

n°1424 : Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie

 

Le Parfim du bonheur est plus fort sous la pluie ++I (n°20 074)

Le 11 juillet 2025, j'ai fini de lire le livre de Virginie GRIMALDI, Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, Livre de poche, 2025, 1ère édition, Fayard, 2017

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est le 2e livre que je lis de Virginie Grimaldi. J'avais énormément aimé Plus grand que le bonheur (voir article du 11 juin 2025)  : on retrouve dans ce roman écrit sept ans plus tôt des thèmes qui sont semblables : les couples séparés, les relations entre frères et soeurs, l'introspection.

2°) Ce livre comme celui que j'avais lu précédemment repose sur une forme de bienveillance et en même temps de lucidité sur le genre humain. L'idée que chacun peut avoir quelque chose de brisé que les autres ne voient pas ou veulent pas voir.

3°) La morale du roman me plaît bien. On se rend mieux compte du bonheur quand on a traversé une période difficile.

Ce que j'ai beaucoup mois ainé :

1°) On retrouve un peu trop les mêmes fils conducteurs : les séances de psy, les échanges croisés.

2°) Je me suis ennuyé dans le 2e tiers du livre car je trouvais que ca n'avançait pas. On a envie de lire tout de suite la fin car il y a des pages qui n'apportent pas grand chose. La fin par contre est assez réussi. A partir du moment où Ben se met à répondre à la narratrice.

3°) Il y a des passages qui font de ce livre un récit très féminin comme l'accouchement raconté par le récit. Ce n'est pas ce que je préfère.

4°) J'ai aussi détesté la couverture. Je la trouve cucul la praline. 

 

 

mercredi 9 juillet 2025

n°1423 : La conspiration hongroise

 

La conspiration hongroise +++ (n°20 072)

Le 14 février 2025, j'ai fini de lire le lire de Philippe GRANDCOING, La conspiration hongroise, collection vents d'Histoire2024, édition originale, France SAS Centre, 2021.

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est le 5e volume des enquêtes d'Hippolyte Salignac, un antiquaire enquêteur de la Belle Epoque. J'ai toujours un certain plaisir à retrouver ce personnage.

2°) Ce volume nous plonge dans l'univers nationaliste hongrois de l'empire d'Autriche-Hongrie.

3°) On fait un passage à Vienne sous François-Joseph.

4°) Clemenceau est toujours lié aux intrigues. Cette fois il y a même une tentative d'assassinat contre lui.

Ce que j'ai moins aimé:

1°) Le livre manque un peu de surprises. Le récit est un peu monotone. 

mardi 8 juillet 2025

n°1422 : Le suspendu de Conakry

 

Le suspendu de Conakry +++I (n°20 071)

Le 5 juillet 2025, j'ai fini de lire le livre de Jean-Christophe RUFIN, Le suspendu de Conakry, Folio, 2022, 1er dépot légal dans la collection, 2019, Edition originale Flammarion, 2018

Ce que j'ai aimé :

1°) Il s'agit du roman dans lequel Jean-Christophe RUFIN démarrre son cycle des enquêtes du consul Aurel Timescu que j'ai découvert récemment avec la princesse au petit moi (voir article n°1418). Dès le 1er volume, l'auteur réussi à nous rendre Timescu attachant avec ses défauts et ses qualités.

2°) L'action se passe en Guinée. On sent que l'auteur connaît bien l'Afrique, les communautés françaises expatriées et leurs rapports avec la population locale. C'est vraiment très intéressant sociologiquement.

3°)  Le livre est très intéressant - sans dévoiler la fin - sur la façon dont se fait la lutte contre le trafic de drogue.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) On se demande finalement quels sont les sentiments réciproques entre Aurel Timesci et Jocelyne Mayères. 

mercredi 2 juillet 2025

n°1421 : Islands

 

Islands +++ (n°20 065)

Le 2 juillet 2025, je suis allé voir le film Islands

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film déroutant. Jusqu'à la fin on ne sait pas où l'on va. S'il s'agit d'un accident, d'un crime ou de rien...

2°) Il y a une forme de poésie par exemple la ferme avec les chameaux.

3°) Au début du film, j'avais du mal avec le personnage de Tom joué par Sam Riley et puis peu à peu, on finit par s'attacher à ce personnage.

4°) Ce film fait des îles Canaries un monde onirique.

Ce que j'ai moins aimé :

1°) A la fin du film, on a une sensation de malaire. L'impression d'avoir été mené en bateau. 

2°) Il est étrange que ce film allemand du réalisateur Ole Gerster soit en anglais avec des acteurs britanniques. 

mardi 1 juillet 2025

n°1420 : A Normal Family

 

A Normal Family +++ (n°20 064)

Le 30 juin 2025, je suis allé voir le film "A Normal Family".

Ce que j'ai aimé :

1°) C'est un film passionnant sur la question de la morale et l'argent, la morale et le sens de la famille et surtout les relations entre frères.

2°) On est plongé dans la Corée du Sud d'aujourd'hui.

3°) Les acteurs sont vraiment très bons dans un espèce de huis clos assez pesant.

4°) Le film pose la question de la violence gratuite avec un certain lien avec orange mécanique de Stanley Kubrick 

5°) Le film pose aussi la question du manque de dialogue entre les adolescents et leurs parents. 

6°) Mon moment préféré est celui où l'avocat diffuse l’enregistrement du babyphone. C'est juste génial !  

7°) Le film pose aussi la question du harcèlement et comment la violence subie peut générer une violance envers les autres. 

Ce que j'ai moins aimé 

1°) Ce film est fondamentalement d'une grande dureté. Ca ne donne pas foi dans le genre humain.