Un bloc notes créé en janvier 2006 à vocation d'abord personnelle. Si cela en intéresse d'autres tant mieux sinon... tant pis !

mardi 5 octobre 2010

n° 651 : Queen Victoria


Queen Victoria +++ (N°14 672)

Le 3 octobre 2010, j'ai fini de lire le livre de Christopher HIBBERT, Queen Victoria, Harper Collins, 2000.

Ce que j'ai aimé :

1°) Je ne connaissais pas grand chose de la jeunesse de la reine Victoria. Il est étonnant de se rendre compte, combien son destin a tenu a peu de chose. Elle a été la seule fille du 4e fils de George III, le duc de Kent qui est mort l'année qui a suivi.

2°) On reste impressionné par l'amour délirant de Victoria pour son mari Albert de Saxe-Cobourg-Gotha. Je reste scotché par ce qu'on peut lire page 109 : une lettre adressée par Victoria à un de ses fils "None of you can ever be proud enough of being the child of such a Father who has not his equal in this world -so great, so good, so fautless. Try... fo follow in his footsteps and don't be discouraged, for to be really in everything like him none of you, I am sure, will ever be. Try, therefore, to be like him in some points, and you will have acquired a great deal".

3°) On apprend que la reine Victoria ayant été la fille d'une allemande et étant marié avec un allemand parlait parfaitement l'allemand. A cela s'ajoute le fait que sa fille aînée Victoria a épousé Frédéric III, brièvement empereur en 1888. Victoria était donc la grand-mère de l'empereur Guillaume II qui est venu en 1901 assister aux dernières heures de la reine d'Angleterre.

4°) L'ouvrage est intéressant en ce qui concerne les relations avec les Premiers ministres : la reine subissait parfois les changements contre sa volonté. Elle a eu des relations orageuses avec Palmerston.

5°) On se rend compte que Victoria n'a pas toujours été très populaire notamment en raison de son dégoût pour les apparitions publiques.

Ce que j'ai moins aimé :
1°) Cette biographie est un peu vieillotte... On aimerait en savoir plus sur ce que Victoria a ressenti envers les transformations techniques qu'a connu son pays pendant son long règne.

2°) L'ouvrage évoque assez longuement le personnage de John Brown, le domestique dont Victoria a été très proche dans les années qui ont suivi la mort du prince Albert jusqu'à sa propre mort en 1883. On ne comprend pas bien cependant la nature de leur relation.

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