Maximes ++ (n° 17 005)
Le 7 février 2017, j'ai fini de lire le livre de Madame de Sablé, Maximes, Rivages poche, 2014, 1ère édition 1678
Ce que j'aimé :
1°) Je trouve la couverture très belle : Un tableau de Christian Berentz, Nature morte à l'horloge.
2°) Les Maximes sont assez brèves : 81 maximes qui font en tout moins de 30 pages.
3°) Mme de Sablé et cet ouvrage (paru après sa mort) ont eu une influence non négligeable sur un ouvrage beaucoup plus connu : les Maximes de La Rochefoucault.
Ce que j'ai moins aimé :
1°) L'introduction par un écrivant anglais du XIXe siècle (George Eliot) est un peu obscur. C'est très laborieux.
2°) Plusieurs maximes manquent de clarté. Il m'a fallu les relire plusieurs fois pour en comprendre le sens.
Quelques exemples de Maximes :
VIII : "Etre trop mécontent de soi est une faiblesse. Etre trop content de soi est une sottise".
X : "C'est une occupation bien pénible aux fourbes d'avoir toujours à couvrir le défaut de leur sincérité et à réparer le manquement de leur parole"
XXXI : "Il faut s'accoutumer aux sottises d'autrui et ne se point choquer des niaiseries qui se disent en notre présence".
LXVIII : "Il y a de la bassesse à tirer avantage de sa qualité et de sa grandeur pour se moquer de ceux qui nous sont soumis".
LXXX : "L'amour a un caractère si particulier qu'on ne peut le cacher où il est, ni le feindre où il n'est pas".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire