Elizabeth the Great ++I (N°14 465)
Le 28 février 2010, j'ai fini de lire le livre d'Elizabeth JENKINS, Elizabeth the Great, Phoenix, 2000, 1ère édition, Victor Gollancz, 1958.
Ce que j'ai aimé :
1°) Le livre permet de retrouver un personnage fascinant de l'Histoire Elizabeth reine d'Angleterre de 1558 à 1603.
2°) L'ouvrage est intéressant car il permet de comprendre comment Elizabeth a été finalement choisi pour succéder à sa soeur Marie Tudor dont pourtant les options politiques et religieuses étaient radicalement différentes. Cela explique aussi qu'Elizabeth ait été sacré suivant un rite catholique et par la suite elle a continué à pratiquer le toucher des personnes atteints par la maladie des écrouelles (une forme d'éczéma) que les rois d'Angleterre (tout comme les rois de France) avait la réputation de pouvoir guérir miraculeusement.
3°) L'ouvrage permet de se rendre compte combien cette femme avait des faiblesses (par exemple parfois un réel problème à se décider comme par exemple pour l'éxécution de Marie Stuart) mais comment elle savait prendre sur elle-même le poids des responsabilités. Au moment de la tentative d'invasion espagnole ("L'invincible Armada" de 1588), elle a déclaré "I know I have the body of a weak feeble woman but I have the heart and the stomach of a king, and a king of England too, and think fool scorn that Parma or Spain or any prince in Europe should dare to invade the borders of MY kingdom". En décembre 1588, elle a déclaté à la foule de Londres "You may well have a greater Prince but you shall never have a more loving Prince [than I]"
4° La reine Elizabeth a été une reine incroyablement fidèle à ses serviteurs. Tout d'abord, Robert Dudley, comte de Leicester son amant quasi-officiel jusqu'à la mort de celui-ci en 1588, mais aussi son principal ministre William Cecil, Baron Burleigh qui a été son principal ministre de 1558 jusqu'à sa mort en 1598 (il avait 78 ans). Contrairement à son père Henry VIII, Elizabeth n'était pas une caractérielle qui envoyait ses fidèles à la trappe quand ils lui déplaisaient (Elle a même pardonné à Leicester d'avoir eu des maîtresses et même une femme).
Ce que j'ai moins aimé :
1°) Le livre est un peu vieillot (l'édition originale date de 1958). On se noie dans les détails qui conduisent finalement à l'exécution de Marie Stuart en 1588.
2°) Il maque des informations toute simple comme la date de naissance d'Elizabeth Ière (le 7 septembre 1533).
3°) Dans ce livre, il n'y a pas un seul mot sur l'intérêt qu'Elizabeth portait aux grands auteurs de son époque : Marlowe et Shakespeare (le nom de ce dernier n'est pas prononcé une seule fois !).
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